Que peut-on savoir de soi?
Thèse : Que peut-on savoir de soi?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elisa Vanhelst • 8 Novembre 2020 • Thèse • 1 404 Mots (6 Pages) • 761 Vues
Que peut-on savoir de soi?
Introduction :
- énoncé une opinion commune : La première vérité de chacun est que la conscience de soi c’est la première vérité commune, la première certitude que l’on connaît le mieux, le modèle de toutes les vérités.
- critique de l’opinion une, définir les termes qui la compose : cette opinion commune n’est pas suffisante si l’on veut véritablement accéder au bon savoir de soi même. TERMES : Le plus haut degrès de conscience c’est celui qui nous permet de choisir, de maîtriser nos actes et d’assumer les conséquences en se projetant dans le futur. C’est cette conscience qui fait de nous des êtres moraux : conscience morale.
- formulation problématique et ses enjeux : A t-on la capacité de se connaître et le droit de pouvoir se contempler et donc prendre conscience de nos idées?
- annonce du plan :
Peut-on connaître le moi?/Qu’est ce qui me permet de me connaître moi-même?
La conscience est une connaissance de soi, une connaissance du monde mais aussi une connaissance du bien et du mal, conscience moral. La conscience vient de “con” et “scientia” en latin qui signifie avec savoir. La conscience est le propre de l’homme c’est ce qui différencie l’homme de l’animal, la conscience constitue aussi la grandeur de l’homme par rapport à l’animal citation de Pascal “l’homme n’est qu’un roseau pensant” qui montre que cette grandeur de l’homme du à sa conscience est une grandeur toute paradoxale.
Dire que la cosncience n’est pas que de la matière c’est revendiquer que notre être ne se réduit pas à un seule dimension corporelle. Pour Platon “le corps et le tombeau de l’âme” ce qui signifie qu’au delà du corps il y aurait une réalité supérieur à l’esprit.Qui aurait la particularité d’être une substance immatérielle. La définition immatérielle de la conscience c’est faire de la concience un objet méthaphysique.
Descartes (17e s) est le premier à avoir fait de cette notion la conscience une notion centrale de la philo. Il entend rejeter toute la scolastique, l’enseignement qu’on recevait à l’époque de Descartes mélange de philo d’Aristote et de théologie. Il rejette donc tous les arguments d’autorité pour exiger une certitude absolue en science et en philosophie.
Il formule ce projet, premièrement pour fonder le savoir il va devoir dans un premier temps révoqué en doute l’ensemble des choses que l’on tient pour vrai et même les choses que l’on tient pour être les plus certaines.
Premièrement il y a la méditation métaphysique de Descartes où l’auteur formule une série d’arguments qui vise à révoquer en doute l’ensemble de nos connaissances. Argument du rêve selon il n’existe aucun critère qui permet de distinguer le rêve de la vie dure donc on ne sait jamais si on est en train de rêver ou pas et révoque en doute les vérités mathématiques par l’argument de l’idée selon laquelle on peut toujours imaginer un Dieu qui s'évertuent constamment à nous tromper dès lors que je fais les raisonnements les plus simple en mathématiques.
Il révoque en doute toutes les connaissances c’est la raison pour laquelle on appel le doute cartésien doute hyperbolique, concerne l’ensemble des connaissances mais il faut toute suite garder en tête que le doute cartésien hyperbolique est aussi un doute méthodique au sens où D ne doute pas pour douter. Si il doute c’est dans l’optique de trouver une première vérité absolument indubitable dont on pourra absolument pas douter pour ensuite fonder la connaissance. Quelle est cette première vérité sur laquelle m’appuyer alors que je doute d’absolument tout?
D dit “si je doute d’absolument tout il y au moins une chose qui est sûre c’est que je pense et que donc j’existe, je peux me tromper sur absolument tous il reste que si je me trompe alors j’existe forcément. On reconnaît la 1 certitude : le cogito coppito ergosum le je pense donc je susi. Première certitude absolument indubitable évidente et qui constitue le modèle de toutes les connaissances. On retient également que D ne va pas simplement se contenter de déduire du cogito une simple existence indéterminée si le je peut-être conçu par soi cad indépendamment de toute autre chose il faut voir que pour D le je peut également être dit exister par soi.Seule la pensée constitue l’essence. Tous les sens de la pensée de D résident dans une substance immatérielle.
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