Matérialité du corps
Commentaire de texte : Matérialité du corps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dos974 • 3 Février 2014 • Commentaire de texte • 325 Mots (2 Pages) • 725 Vues
PENSER LE CORPS
INTRODUCTION
Le corps apparait comme un espace social très particulier. C’est le lieu où se noient les rapports anthropologiques fondamentaux (nature/culture ; individu/société ; individu/pouvoir…).
VILLERME Avec eux 2 traditions intellectuelles :
MARX : tradition politique révolutionnaire. Chez lui, on trouve des descriptions fines sur la manière dont l’industrie vient déformer/modeler les corps pour des usages particuliers. Puisque le travail est divisé, la main d’œuvre voit son corps accoutumé à la tâche, à la répétition. Cette tradition fait le lien entre la société et le modelage des corps ; la manière de concevoir le travail a une influence sur le corps
VILLERME : tradition plutôt hygiéniste : médecin qui travail sur les conditions de vie des ouvriers. Il s’intéresse à l’impact qu’a l’environnement sur le corps. Rapport entre corps des individus et la société dans laquelle ils sont. Le corps est donc en même temps un objet, un enjeu et une production de la socialisation. Le corps c’est en même temps le lieu de la représentation et la production des identités sexuées et sociales.
La corporéité est une donnée variable selon les situations mais aussi suivant les époques
= manière de vivre dans son corps
L’HERITAGE DE LA PENSEE OCCIDENTALE Notre corporéité est le fruit d’un héritage culturel, social….que l’on peut trouver dans l’Antiquité Grecque.
Le corps tombeau et le corps machine Cette séparation tient au jeu de mot « sema soma » (tombeau et corps) : il fait le rapprochement et explique que le corps est le tombeau de l’être et donc que l’âme est prisonnier de la chaire = on se heurte à la finitude de son corps.
Apparition du dualisme corps/âme (violence symbolique) :
Etude tableau « Adam et Eve chassés du paradis » 1425 Masaccio
Conception dure des corps. A et E chassés du paradis à cause du péché originel et renvoyés à leur condition d’humains, charnels
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