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Les principes fondamentaux

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Par   •  11 Avril 2020  •  Analyse sectorielle  •  2 790 Mots (12 Pages)  •  518 Vues

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Devoir n°2 :

 De la vie fœtale à la

petite enfance

Question n°1 : Quelle importance peut-on accorder au stade fœtal dans le développement de l'enfant ?

   La grossesse est un phénomène naturelle de la vie. Pendant des siècles les femmes enceintes rêvaient de leurs bébés mais ne pouvaient les voir. En 1964, avec l’apparition de l'échographie , on a pu mettre une image sur ce ventre qui s'arrondissait de mois en mois permettant de rassurer les futures mamans sur l'état de santé de leur enfant .

 On sait aujourd’hui que la phase périnatale est très importante dans le développement de l'enfant aussi bien sur le plan physique que psychologique. C'est pour cela qu’on accorde une grande importance              aux femmes enceintes et à leur bien-être. On surveille leur état de santé et leur alimentation dans le but que le fœtus se porte le mieux possible.

  En quoi peut-on accorder de l’importance au stade fœtal dans le développement de l’enfant ?

   Ainsi dans un premier temps nous verrons l'importance du développement fœtal sur le plan physique et dans un second temps nous verrons l'importance du développement fœtal sur le plan émotionnel.

   Le stade fœtal permet le développement des tous les organes vitaux ainsi que la détermination génétique propre à chaque individu (couleur des yeux, couleur de peau, couleur des cheveux …). Le stade fœtal permet également le développement des 5 sens : l'audition, la vision,  l'odorat, le goût et le toucher. Tous ces paramètres physiologiques vont permettre au futur enfant de grandir et de s'adapter à son environnement.

   La période pré-natale permet également le développement émotionnel du futur individu. L'état émotionnel de la mère est très important. En effet, le bébé perçoit in-utéro les émotions de sa mère, on parle de libido pré-objectale préparant aux libidos orale , anale et génitale . Les traumatismes de cette période pourraient être à l'origine de troubles psychotiques, d'où l'importance que ces interactions émotionnelles soient les plus harmonieuses possibles.

  En conclusion nous pouvons dire que les développements aussi bien physique qu'émotionnel sont fondamentaux pour que le fœtus puisse aborder une vie future sereine et psychologiquement équilibrée.

Question 2 : Quelles peuvent-être les conséquences d'une naissance mal vécue ?  

  La naissance est un moment fort autant pour la future maman que pour son futur bébé. Une naissance mal vécue peut avoir des conséquences assez lourdes, c'est pour cela qu'il est très important d'effectuer un suivi psychologique de la mère et de son enfant après la naissance pour être sûr que ce traumatisme qui est la naissance est bien résolu et qu'il n'y a pas de conséquences a posteriori .

  En quoi une naissance mal vécue peut-elle avoir des conséquences ? Ainsi dans un premier temps nous allons voir les conséquences d'une naissance mal vécue pour le nourrisson et dans un second temps nous allons voir les conséquences d'une naissance mal vécue pour la mère.

   La vie fœtale est une période de symbiose profonde .Ferenczi décrit cette période comme un paradis perdu et un modèle de fusion sans conflit et  l'individu cherchera toute sa vie à retrouver ce calme et cette sérénité vécue pendant la période périnatale. La naissance est un choc qui vient bouleverser cet équilibre. On parle de traumatisme de la naissance.

   La naissance peut-être définie comme un accompagnement de l'enfant dans la transition entre sa vie fœtale et sa vie postnatale. Les origines d'une naissance mal vécue peuvent trouver leurs origines dans différentes situations : naître par césarienne, naissance prématurée, naissance à terme dépassé etc … sont pour un enfant autant de situations particulières sources de traumatismes et de chocs émotionnels, qui peuvent avoir des conséquences sur sa vie psychique. On peut y trouver notamment le manque de confiance, angoisses, claustrophobie ou encore agoraphobie. Il peut y avoir également des conséquences d'ordre médical : migraines, céphalées, douleurs cervicales … Ainsi on trouve les suites d'une naissance mal vécue pour l'enfant.

   A présent nous allons voir les conséquences d'une naissance mal vécue pour la mère.  

  La femme va mûrir tout au long de sa grossesse l'image de l'enfant qu'elle porte, elle va l'idéaliser.Cet enfant va projeter la mère idéale qu'elle pourrait être, donc son Moi idéal.On parle alors de l'enfant «imaginaire de la femme ». Lorsque elle va accoucher, elle va se confronter à l'enfant     «  réel » qui ne sera qu'une copie de l'enfant «  imaginaire » et devra donc faire un travail de deuil. On peut définir le deuil comme un état de perte s'accompagnant de détresse et de douleur morale, pouvant entraîner une véritable réaction dépressive et nécessitant un travail intrapsychique dit   «  travail de deuil ». Lorsque tout se passe bien ce travail peut s'effectuer en seulement quelques minutes ou quelques heures, mais il arrive que ce processus se trouve bloqué et peut mener la mère dans un profond désarroi et entraîner un état dépressif profond appelé la dépression du post-partum.  Cette dépression peut être définie comme des troubles psychiques qui peuvent apparaître chez une femme qui vient d'accoucher. Cette dépression peut avoir de multiples causes comme par exemple lorsque un accouchement ne se passe comme prévu comme une césarienne d'urgence suite à une complication obstétrique ou bien une naissance prématurée ou bien lorsque la confrontation entre l'enfant « imaginaire » et l'enfant « réel » et trop brutale et rend le travail de deuil beaucoup plus compliqué. Elle touche en moyenne entre 10 et 15 % des jeunes mères.  

  Ce type de maladie peut survenir plusieurs semaines après la naissance, ce qui rend son diagnostic parfois plus difficile. Les mères touchées par le post-partum peuvent être hospitalisées, être accompagnées dans des centres maternels ou bien encore participer à des groupes de paroles par le biais d'associations. Le but étant de ne pas laisser la dépression s'installer durablement et de pouvoir permettre  aux jeunes mères de pouvoir retrouver une vie normale avec leur enfant .

   En conclusion nous pouvons dire que les conséquences d'une naissance mal vécue peuvent se montrer relativement graves aussi bien pour l'enfant que pour sa mère. Il est donc d'autant plus important de renforcer la vigilance pendant  la période postnatale afin de s'assurer que tous les mécanismes liés au traumatisme de la naissance se résorbent correctement afin de permettre un parfait épanouissement autant pour le nourrisson que pour la jeune mère.

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