La philosophie selon Russell
Commentaire de texte : La philosophie selon Russell. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar agaaathe • 1 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 1 367 Mots (6 Pages) • 1 759 Vues
Explication du texte de Russell
Dans ce texte, Russell s'interroge sur la valeur de la philosophie. Il nous fait par d'un exercice bien à part en philosophie, qui est l'exercice du doute. En cela, il critique les personnes qui ne pratiquent pas cet exercice car elles n'ont aucune connaissance philosophique et ne cherchent donc pas à s'interroger. Nous pouvons alors nous demander quelle est la valeur de la philosophie selon Russell ?
Il fait le contraste entre les personnes enfermées dans le dogmatisme et les personnes cherchant à se questionner et qui pratiquent l'exercice du doute (en philo).
1ère Partie
1ère sous partie : analyse linéaire
Tout d'abord, au début de cet extrait de Problèmes de Philosophie, Russell commence par nous faire part de son jugement sur les personnes n'ayant « aucune teinture philosophique », il veut dire par là les personnes ne cherchant pas à s'interroger sur ce qui les entoures. Selon lui les personnes ne possédant pas de connaissances philosophique sont « prisonnières » des préjugés et des croyances ce qui signifie qu'elles ne cherchent pas à vérifier si ce qui est dit être vrai mais se contentent de les croire. Nous pouvons ainsi dire que ces personnes sont enfermés dans le dogmatisme car elles ne cherchent pas à déterminer la vérité, et se limitent à se faire des opinions.
Puis, En affirmant que ces personnes s'attachent à des pensés « sans la coopération ni le consentement de la raison », Russell met avant qu'elles ne cherchent pas à établir la vérité en vérifiant et en examinant leurs opinions. Une opinion est une idée non vérifié que l'on se fait sur un sujet dont nous sommes plus ou moins convaincu. Les opinions sont associés à l'ignorance quand nous sommes incapable de les remettre en question. De plus, ils peuvent s’avérer être un obstacle au savoir car si nous nous accrochons à des préjugés sans même entreprendre une critique de nos opinions cela nous empêche d'enrichir nos connaissance en se questionnant. En cela la philosophie repose sur l'examen des opinions
Ensuite, l'opinion étant une idée personnelle reflétant les passions, les doutes, les expériences de l'individu elle est un jugement subjectif. Celui-ci s'oppose au jugement objectif qui représente la neutralité ainsi qu'un jugement universel valable pour tout le monde et qui ne dépend pas de l'individu qui émet ce jugement.
Enfin, l'opinion étant fondée sur des croyances non démontrés peut se présenter comme un obstacle au savoir et peut donc devenir une des causes de l'ignorance. Or c'est uniquement une fois que l'individu a reconnu son ignorance qu'il va s'étonner (même des choses ordinaires), ce qui va engendrer un questionnement ce qui va nous pousser à trouver une explication. Selon Théodore Adorno il existe deux types d'opinions : il existe les opinions d'adhésion forte, c'est à dire qu'ils portent sur un sujet important qui donne de l'importance à un individu. Puis il y a également l'opinion d'adhésion limitée, ces deux opinions se distinguent par la force de l'opinion ainsi que de l'implication de l'individu. (Cependant, la force de l'opinion ne vient pas de sa vérité mais du besoin psychologique qu'elle vient combler). hénomènes, même « les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne posent des problèmes ». Effectivement lorsque nous nous penchons sur quelque chose (qui peut être très ordinaires), si on s'y intéresse réellement et que nous cherchons des réponses précises, le monde n'est pas aussi défini et évident qu'il semble l'être. Lorsque nous nous questionnons sur un phénomène nous cherchons à trouver des réponses, et il y a forcément des « problèmes » et des questions aux « réponses incomplètes » qui surviennent.
Enfin, ce qui diffère les personnes voyant le monde comme évident et les personnes le trouvant étonnant est la capacité de celle-ci à s'interroger. Le questionnement étant une réflexion sur soi permet de formuler des problèmes. Cependant il arrive que nous ne trouvons pas toujours de réponse complète et précise suite à un questionnement, mais toute connaissance est une réponse au questionnement. Le questionnement permet également la reconnaissance de son ignorance car lorsqu'un individu s'interroge cela signifie qu'il sait qu'il ne sait pas. Puis c'est grâce à la reconnaissance de l'ignorance qu'on peut s'engager dans la critique de nos opinions. En effet, le questionnement est le point de départ de toute science étant donné qu'il n'y aurait ni science, ni savoir, ni connaissance sans questionnement préalable.
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