La liberté dépend-elle de l’étendue de nos connaissances ?
Dissertation : La liberté dépend-elle de l’étendue de nos connaissances ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin moi • 2 Février 2019 • Dissertation • 372 Mots (2 Pages) • 795 Vues
Dissertation philosophie
La liberté dépend-elle de l’étendue de nos connaissances ?
Généralement on pense que la liberté ne dépend pas de l’étendue de nos connaissances. En effet, la liberté correspond au fait de faire ce que l’on veut sans subir la moindre influence ou contrainte extérieure. Or les connaissances sont des choses qui s’apprennent, ce qui suggère alors un effort car le fait d’apprendre n’est pas une faculté naturelle pour l’homme. Ainsi les connaissances empêchent la liberté.
Néanmoins, pour être libre, il nous faut des connaissance. En effet, les connaissances vont nous permettre d’assumer les conséquences de nos actes et ainsi, d’être libre au sens de responsable. Pour cela, il faut anticiper ces conséquences, réfléchir, ce qui suppose l’usage de la raison qui n’est pas innée chez l’homme. Ainsi le connaissance des lois qui cadrent notre environnement et préviennent à l’avance des risques que l’on prend v à permettre d’être libre au sens de responsable.
Cependant, ces lois ne vont-elles pas influencer les choix chez l’homme et ainsi, le pousser à agir par défauts et non par choix, et donc de ne pas agir selon sa volonté ?
Si être libre c’est agir sans contrainte et manière spontanée, alors la liberté n’intègre pas les connaissances.
Pour être libre, il suffit d’agir comme nous le souhaitons, c’est-à-dire de façon spontanée, sans se confronter aux règles qui nous briment et nous entravent pour être vraiment libres. Telle est notamment l’affirmation de Calliclès dans le Gorgias. Pour lui, l’acte libre consiste à satisfaire ses passions, à réaliser sa nature spontanée sans tenir compte des lois qui sont conventionnelles et arbitraires, autrement dit, inventées par les hommes. L’homme libre est celui qui aura le courage de donner entière satisfaction à ses passion sans se soumettre aux brimades de la justice et à la tempérance de l’autocensurent. Donc ici, Calliclès condamne les actions raisonnables réalisées au nom de valeurs soit disant supérieures qui ne font que condamner les valeurs authentiques, celles de la nature qui correspondent aux valeurs spontanées des êtres vivants.
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