L'Homme est-il un animal comme les autres ?

Parpet Léa

TS3                                                                  Dissertation                                                         

                                                                                                                                                               7/11/17

        Tout homme possède des savoirs, du plus utile au plus superflu. Mais aucun savoir n'est entièrement utile puisqu'il ne possède aucune fin. C'est à dire que l'Homme cherche à savoir pour savoir. Ce besoin est inhérent à la nature Humaine. L'Homme réfléchis, il transforme donc plusieurs expériences particulière en une conception générale qui constitue le savoir.  Ainsi, le savoir est autotélique, et donc par définition ne rempli aucune fonction et ne possède donc aucune utilité.Toutefois, la recherche de savoir permet de combler un manque, un désir. L'utilité du savoir est donc psychologique. Il est également nécessaire de distinguer les différentes formes de savoir; savant et populaire. Et dans la catégorie des savoirs savants, il y a le savoir scientifique (académique) et les savoirs empiriques (issue de l’expérience) . Dans la catégorie des savoirs populaires, il y a les savoir pratique (le savoir-faire) acquis dans les familles et coutumes transmis de génération en génération. Nous pouvons néanmoins nous poser la question de déterminer si le savoir a une vocation utilitaire ou si on lui en trouve une. D' un  coté, le savoir semble être utile puisqu'il  permet de combler un manque qui survient de la constatation de sa propre ignorance. De l'autre, étant donné qu'il ne vise aucune fin autre que lui même, il ne semble posséder aucune vocation utilitaire. Pour répondre à ces interrogations, nous verrons que même s'il n'est pas recherché afin de remplir une fonction, le savoir se trouve réemployé en vue de remplir une utilité. Enfin, à quoi sert le savoir, a quoi doit-il servir ?

        Tous les savoirs, intellectuels, pratiques, culturels, spirituels, n’ont pas d’autre finalité que celle qu’on leur donne. Il n’y a pas de finalité des connaissances. Cela dépend toujours de l’homme de faire du savoir quelque chose d’utile ou de pervertir la connaissance.  Par exemple, la construction de la bombe nucléaire est la perversion des recherches primaires effectuées. Le savoir perd de sa noblesse si on lui cherche une utilité, Il est autotélique, comme l'affirme Aristote.  
Malgré tout, le savoir, quel qu’il soit procure une gratification, donne de la satisfaction. Donc, accéder à un savoir, c’est accéder à un plaisir. Plaisir qui à été recherché du fait du constat de l'ignorance, du manque crée par l'absence de connaissances. Ainsi, le savoir est gratifiant en soi, même s’il y a absence de finalité au départ.

        Pourtant, nous savons que le savoir est utile. C’est utile de savoir où se trouve la nourriture. C’est utile de connaître le trajet qui mène au lycée. Alors, comment passe-t-on de l’utilité des savoirs en particulier, à l’utilité du savoir lui-même ? Rien n’est utile en soi, si ce n’est pour atteindre une fin. Par exemple la science des particules n’est d’aucune utilité pour comprendre la religion.  Le savoir ne sert pas de la même manière pour tous. Par exemple, dans le domaine de la recherche, le savant est-il heureux ? pas forcément car il prend conscience de son ignorance et du caractère irrémédiable de ce constat. Beaucoup de question demeurent sans réponse et lui procure un manque une souffrance. C'est le constat de l'ignorance qui amène à la recherche de savoir, car ce constat est un caractère insupportable pour l'Homme.

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