Husserl et son étude de la phénoménolgie
Fiche : Husserl et son étude de la phénoménolgie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anna hery • 5 Mars 2022 • Fiche • 2 580 Mots (11 Pages) • 331 Vues
I) La phénoménologique comme mouvement de retour aux choses mêmes
HUSSERL -> 19ème-20ème siècle -> fondateur de la phénoménologie dans "les méditations cartésiennes" : ce qui se limite à la description et à l'analyse des seuls phénomènes perçus -> il faut faire l'expérience des choses
phénoménologie transcendantale selon Husserl: qui interroge les conditions de possibilité de quelque chose; Attention différent de transcendant: ce qui est au delà
1ère idée d'Husserl qui montre que je suis un sujet transcendentale car je suis une condition à la possibilité d'apparition du monde
voeux de Decarte: faire voeux de pauvreté en matiere de connaissance
2ème idée: la question en phénoménologie est: comment la chose se donne-t-elle à notre conscience ? cela définit ce qu'est la chose, son essence
exemple du cube: description du cube; interrogation du comment de la donation du cube à notre conscience -> il se donne à petites touches -> sensible nous allons alors imaginer le reste du cube (présent), garder en mémoire ce qu'on a vu précédemment (passé) et anticiper les autres possibilités (futur).
Attention: un objet intelligible ne se donne jamais par esquisse
Husserl s'oppose aussi à la critique de Nietzche sur Descartes qui disait que la philosophie était une histoire qui se réfugierait dans les arrières mondes. Pour Husserl l'apparaître, c'est l'être.
La conscience d’une impossibilité c’est l’impossibilité d’une conscience
Berkley : 18ème siècle : veut montrer que les idées sont des abstractions : lorsqu’on se représente une idée de manière générale, elle n’existe pas vraiment → on ne peut pas faire autrement que de représenter un certain type→ limite de notre esprit « prenez conscience de cette impossibilité » dit Berkley, husserl est en accord avec berkley (exemple du chien)
différence entre imaginer : se produire une image mentale → mode perceptif (concevoir un cube de 1000 côtés mais ne pas pouvoir l’imaginer) et concevoir : c’est saisir par l’esprit
le temps selon Aristote-livre IV de la physique : le temps est le nombre du mouvement selon l’antérieur et le postérieur
remarques : Aristote décrit l’expérience que nous avoir de voir le temps qui se montre à nous
-le temps, c’est qqc qui apparaît avec le mouvement (ex de l’ennuie)
-le nombre du mouvement → différence nombre nombrant (unité mathématique telle qu’elle me permet de compter) et nombré ( résultat que j’obtiendrai en nombrant) → donc le temps c’est ce qui est nombré quand on suit le mouvement
-pour que je puisse compter quand il y a du mouvement il faut que je retienne l’antérieur et anticipe le postérieur → il faut avoir de la mémoire et de l’anticipation
- s’il n’y a pas d’âme il n’y a pas de temps car l’âme fait apparaître le temps
difference certitude (on peut être certain de choses fausses→ c’est une marque de détermination psychologique) et évidence (à la diff de la certitude, l’évidence est la vérité qui s’impose à notre esprit. Plus on en doute plus la vérité vient à nous ex : « je suis, j’existe » douter est une façon d’exister)
« Le malin génie » est une hypothèse de Descartes : être très puissant qui est mauvais est aussi un outil méthodologique → si c’est un malin génie qui m’a créé peut être qu’il me trompe qd je dis que 2+2=4 MAIS il est impossible qu’il m’ait trompé lorsque je dis « je suis, j’existe » car même trompé j’existe, c’est une évidence et cette vérité ne peut être affectée
variations eidetiques ou imaginatives ( idées, essences) qu’Husserl imagine : grâce à la variation dans notre imagination on trouve l’eidos (l’idée)
la détermination qui détermine la chose en question est une détermination qu’on ne peut soustraire sans faire disparaître la chose
exemple : flaubert dans madame bovary fait des variations eidétiques→ met en scène un personnage auquel petit à petit on lui enlève toutes les choses qui font que c’est une femme jusqu’à ce qu’on arrive à déterminer le détermination de l’humain. La fiction peut aussi determiner ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas
empirisme : courant de pensée de David Hume 18ème siècle : toutes nos connaissances viennent de l’expérience
2 façons de se rapporter sensiblement aux choses :
-mettre en action les 5 sens
- faire l’expérience des choses donc même l’idée de Dieu doit venir de notre expérience → pousser à leur paroxysme maximum les qualités humaines → l’idée de dieu serait une synthèse faite d’abstraction → des extrapolations imaginaires de certaines expériences
3 preuves de l’existence de Dieu selon Descartes dans les MM:
- avoir idée de dieu c’est inné → avoir l’idée d’un être parfait → idée d’un être auquel rien ne manque → il ne peut lui manquer l’existence
-douter pour trouver la vérité → si on cherche la vérité → on avoue qu’on est imparfait → on se compare à la perfection → on se compare à dieu → on a l’idée de Dieu
- dire « je ne crois pas en Dieu » = « l’être imparfait est l’être auquel il manque la perfection » → on a l’idée de dieu
limite de l’empirisme par Husserl : l’empirisme réclame une liberté de penser à l’encontre des idoles qu’on pourrait s’imaginer
point commun phénoménologie et empirisme : l’un comme l’autre veulent retourner aux choses-même→ faire l’expérience des choses pour ne pas se laisser raconter d’histoire
le concept de temps et d’espace selon hume : c’est un concept abstrait à partir d’expérience → l’espace est présupposé dés le début puisqu’on part des choses spatiales:
1) je fais l’expérience de certaines choses spatiales
2)je compare les expériences
3) j’extrais un concept abstait
Kant n’est qu’à moitié d’accord : pour lui, l’expérience est nécessaire mais pas seulement, il faut avoir conscience
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