Evolution de la perception de l'inconscient

L’inconscient : partie profonde du psychisme dont nous n’avons pas conscience. Tout ce qui est refoulé par la conscience : lui échappe

 Evolution inconscient :

Inconscient (Descartes) : inconscience Tout ce qui est lié à un corps mais peut être supprimé par une prise de conscience

Inconscient comme petite perception (Liebniz) : La conscience repose toujours sur l’inconscient, toute perception attentive est fondée sur de petites perceptions inconscientes

Inconscient comme « ça » qui détermine la conscience (Freud) : Il y a quelque chose qui échappe tout à fait à la conscience et qui la détermine

No cumscientia : csq étranges dans le fonctionnement de la pensée, se poser comme 1 hypothèse, retrait, absence, négation

Il faut appréhender l’inconscient par déduction et en fonction des pb, contourner impossibilité par possibilité.

La négation est dans le déploiement historique.

Dans l’Antiquité jusqu’au milieu du 18e, la conscience est rationnelle et spirituelle. La non conscience est une déraison passive qui devient actif plus tard, avec la folie.

Nous sommes tous capables de folie, ou de moments de délires, par ex trop de passions (du Christ, religieux) : passion = raison plus possible sauf si on cultive le sentiment (qui donne du sens)

Plus de rationalité, ê passif = subir la chose, ne pas ê maître, se sentir possédé (ê hanté par ses démons), ou «tomber amoureux»

Rousseau dans «Les rêveries du promeneur solitaire» = défoulement, bilan à la fin de sa vie, thérapie où il saisit qqch

Schopenhauer (début 19e) : pulsion du vouloir vivre dans l’inconscient collectif, en dehors des volontés de la conscience, perpétuer l’espèce, jouer le jeu de ce que l’espèce a vocation, fonctionnement étrange de la pensée de TOUS qui impose de survivre, religion «on ne peut pas se tuer ns mm»

Au milieu du 19e, Charcot est le 1er médecin français à saisir conceptuellement l’inconscient, il évoque l’hypnose.

Pulsions selon Freud :

Pulsion compris comme une impulsion (ce qu’on ne maîtrise pas) => limite entre psychique et organique

Pulsion de vie : fou-rire, organisme se sent vivant et la tension se libère, veut sentir la vie

Pulsion de mort : besoin de faire mourir la tension pour vivre

Le sexe : vie et mort s’équilibre, arrête méditation incessante

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