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Conscience et inconscient

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Par   •  10 Avril 2022  •  Cours  •  3 415 Mots (14 Pages)  •  564 Vues

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Conscience et Inconscient

Introduction :


       Étymologiquement conscience « cum scientia » qui veut dire avec savoir, en le sachant. Au sens de se rendre compte. En effet, les expressions courantes de la langue qui inclut le terme conscience signifie bien cette idée de s’apercevoir, de se rendre compte et enfin être conscient, avoir conscience caractérisent cet état particulier de l’esprit dans lequel l’esprit reconnaît,s’aperçoit de ce que peut être auparavant il ne s’apercevait pas.

Prendre conscience correspond bien au mouvement auquel l’esprit s’aperçoit, reconnaît ce dont il ne s’apercevait pas avant : prendre conscience de l brutalité.. C’est-à-dire que l’esprit perçoit à l’égard d’une réalité qui n’était pas reconnu, cet état particulier est devenu dans la tradition philosophique l’objet d’une réflexion spécifique sur l’esprit lui-même, sur l’âme ou la faculté présente dans l’esprit ou dans l’âme. La conscience va occuper une place déterminante. Nous avons tous une faculté d’observation, de mémorisation,d’imagination et que nous l’avons tous à des degrés divers. Avant même, toutes ces facultés, il y a une faculté première que la philosophie reconnaît à l’être humain : la conscience. C’est la condition première de toute ces facultés, même lorsque l’esprit est absorbé par une tâche et que le reste qui environne cette tâche semble avoir perdu de l’esprit.  Il y a toujours la capacité de s’apercevoir du monde qui nous entoure

       L’origine de la conscience.

Cette faculté si importante est-elle acquise à travers l’expérience. Ou doit-on la considérer comme une faculté inné c-à-d qui  est présente avant toutes expériences. De ce pov il y aune grande différence entre les connaissances acquises et la conscience. Lire… Sont des compétences acquises.

Parce qu’il est impossible par notre seul entendement de savoir qu’elle est le son qui  correspond à une lettre : c’est une pure convention. Cet apprentissage n’est possible que dans la mesure où l’on suppose que celui à qui ont s’adressent c-à-d ici un enfant, a conscience de ce qu’on lui  enseigne. De même pour la règle morale de conduite, on instruit l’enfant mais on suppose qu’il est dans la capacité de s’apercevoir du sens morale de ces règles. En revanche, ce processus de transmission est impossible vis à vis/ à l’égard à un animal. En effet, un animal, ne peut être  que dressé. La conscience en tant que tel ne s’apprend pas même si le contenu fait l’objet d’une transmission car on apprend à lire à écrire à compter. C’est pq la conscience a été philosophiquement considéré comme une faculté inné

      Quel est finalement l’enjeu de la  conscience ? Le droit nous montre l’importance de la présence et de l’exercice de la conscience, on pose en effet, au moment de poser la question, si au moment le crime aurait  été commis s’il était conscient de se qu’il faisait. L’enjeu de la conscience c’est l’autonomie jusqu’à quel point n’y a t-il a pas des motifs inconscient qui préside à nos actes ? Dualité interne dans l’esprit entre ce qui est consciemment effectué et ce qui dépasse la conscience et qui relève d’un domaine : l’inconscient

I)  La conscience comme conscience de soi

         Les individus effectuent couramment/habituellement un certain nombres d’actions qui font partie de leur existence et qui leur permettent de se développer, de conserver leur vie et en tant que possible parvenir à un état de satisfaction de l’existence. Mais ces actions sont dotés par eux d’un certain sens elles répondent à un but pour ceux qui l’accomplissent. C’est pq on peut considérer l’existence des individus comme une existence consciente car ils savent les raisons pour lesquelles ils agissent. Or c’est précieusement ce qu’on ne voit pas dans le monde animal, les animaux exercent des actions qui leur permettent de subsister, perpétuer, conserver mais le sens de ces actions leur échappent. Ce sont des actions inconsciente gouverné par l’instant une force naturel qui le poussent à accomplir ses actions. Il n’y a donc pas de volonté consciente chez l’animal. En revanche, cette volonté consciente repose sur une conscience première que l’individu a de lui-même : le travail, la recherche d’un métier n’as de sens par rapport à la nécessité ou la conscience de subsister c-à-d à une conscience d’être soi-même confronté à une telle obligation.  Quel importance et quel statut cette conscience de soi a t-elle dans la conception d’un être humain

1) le principe de la conscience de soi

Kant, Anthropologie (XVIIIe siècle)

Fait de langage tiré de l’enfance, façon dont l’enfant parle de lui-même.

3 moments :

-l’enfant sait déjà parler assez correctement ex : « jouer dans le jardin » car il exprime un désir avec des mots, les mots sont des concepts, des représentation → conscience assez clair du monde

-moment où l’enfant parle de lui, il se nomme lui-même en employant son propre prénom → conscience de soi à travers celle des autres, conscience aliénée (= étrangère)

-conscience propre de lui-même qu’exprime le pronom « Je », on peut dire en ce sens que c’est une conscience authentique de soi. Il parle de lui même en son nom propre même s’il faut remarquer que ce pronom « je » est un symbole qui est à la fois personnel et universel.

Conséquences :

-Il ne revient jamais à l’ancienne façon de parler de lui, de s’exprimer. Cette conscience propre de soi-même apparaît comme un moment fondamentale : là où son existence se fonde.

Il y a une image particulièrement significative : la lumière qui vient de se lever, cette métaphore est en lien avec l’appartenance de Kant à l’époque des Lumières. Ce mouvement  auquel il appartient a donné lieu à l’écriture d’un article Réponse à la question : qu’est-ce que les Lumières ? (1784) La réponse se présente sous la forme d’une devise, dans le premier paragraphe de cet article il formule la devise des Lumières « Ai le courage de te servir de ton propre entendement ». Cette formule suppose la conscience de l’individu par lui-même et des capacités propres qu’il possède dont la capacité/faculté intellectuel de comprendre. Kant oppose dans cet article, la façon propre d’user de son entendement et la manière consistant à déléguer à un autre, le soin de penser pour soi-même, il évoque à ce sujet un exemple d’un livre qui pense à ma place comme si dans ce livre on pouvait se contenter de simplement reprendre ce qu’il a écrit dedans. De  la même manière que l’enfant se nomme à la troisième personne.

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