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Conscience - Inconscient - Autrui

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Par   •  20 Juin 2016  •  Cours  •  2 927 Mots (12 Pages)  •  1 565 Vues

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Le Sujet.                                                                                 Conscience – Inconscient – Autrui.

 Qu’est-ce que l’homme ?                                                             Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?

I – La conscience de soi signifie-t-elle la connaissance de soi ?

Il faut distinguer la conscience psychologique et la conscience morale. La conscience psychologique est la capacité de se rendre compte de ce qui se passe en soi (ses sentiments, ses états d’âme, …) et hors de soi (le réel).

  • Conscience immédiate : elle nous met en relation avec le monde, on le perçoit et on y réagit (ex : je vois un crayon).
  • Conscience réfléchie : elle consiste à prendre conscience de soi en train de percevoir (ex : je sais que c’est moi qui voit le crayon).

A – La conscience est la première des certitudes.

« Cogito ergo sum » - Descartes (« je pense donc je suis »).

  • Scepticisme : doctrine philosophique qui consiste à douter de tout  il n’y a pas de vérité, tout est relatif.

Descartes va utiliser l’arme des Sceptiques : le doute. Et il se dit, on va voir jusqu’où on peut-on pousser le doute.

Il procède à une médiation (réflexion poussée sur un sujet, exercice spirituel), cherchant une certitude afin de prouver aux Sceptiques qu’on ne peut pas douter de tout.

  • Objectif : faire table rase de son savoir : remet tout en cause mais se rend compte que c’est difficile.

Théorie de Descartes :   1- Doute méthodique : nos sens ne sont pas fiables, ils peuvent nous tromper, on peut donc les remettre en cause.

                        2 – Doute hyperbolique : il va pousser le doute à son paroxysme, l’exagérer au maximum : douter de la connaissance, du raisonnement. Il va émettre une hypothèse du « Dieu trompeur ».

CCL : Je ne peux pas douter que je pense car pour douter, il faut penser.  1ère vérité : « je pense donc je suis »  c’est l’existence de l’esprit, de l’âme séparée du corps = dualisme (séparation du corps et de l’âme).

JE = ce n’est pas l’identité sociale (ce n’est pas moi), il n’est pas individuel mais universel = subjectivité constituante.

La critique : sa φie plonge l’H dans le solipsisme (l’H se retrouve seul avec lui-même). Il construit donc un nouveau savoir.

B – La conscience symbole de la dignité.

1 – Comment s’acquiert-elle ?

Hegel fait la distinction entre le mode d’être des choses (choses = déterminées à être ce qu’elles sont, elles ne décident pas d’autre chose : ex : arbre ne bouge pas, il subit le vent)  en soi ; et le mode d’être des H (= H d’abord sur le mode d’être de l’en soi : ex : patrimoine génétique  d’emblée définit : apparences, … ; puis un pour soi, càd capacité de se choisir un avenir  LIBRE-ARBITRE.)

  • Libre-arbitre : capacité qu’à l’H de choisir parmi plusieurs possibilités tout en sachant qu’il aurait pu faire un autre choix.

2 – La conscience fait de l’H une personne.

  • Personne : être humain qui est un sujet moral dont les actes sont susceptibles d’imputation (= rendre responsable).

Voir texte de Kant (Anthropologie du point de vue pragmatique)

C – Que permet la conscience réfléchie ?

La conscience de la temporalité (lien entre H et tps).

A chaque instant présent, j’ai conscience de moi-même. Le tps est irréversible et l’instant présent est nécessaire. Notre conscience fait retomber dans le passé ce qui vient de se passer immédiatement, et elle projette dans l’avenir tout ce que je ne suis pas encore.

Bergson  la conscience sélective.

[pic 1][pic 2]

                                           [pic 3]

                [pic 4][pic 5]

A l’instant T du moment présent, Bergson dit que le rôle de la conscience sélective est de puiser dans la mémoire consciente ce qui me sera utile et efficace à l’instant T.

Tout ce qui altère notre conscience d’être efficace :

  • Stress                - Fatigue                - Choc
  • Emotions          - Vieillesse                - Bruit
  • Médicaments          - Drogue

La conscience morale.

La conscience permet d’émettre un jugement moral. La conscience morale est la faculté de juger du bien ou du mal de nos actions.

D – La responsabilité de la liberté : l’existentialisme.

  • Existentialisme : doctrine φque qui remet en cause l’idée de nature humaine, en France surtout grâce à Sartre, elle connait un grand succès après la WWII mais elle a des fondements antérieurs.

  • « L’existence précède l’essence » - Sartre

Après les atrocités de la guerre, on se questionne sur l’existence. Parce que l’H a un libre-arbitre, il peut changer, modifier le cours de son existence et enfin il sera défini. Sartre ne veut pas que l’on déculpabilise les H qui ont commis des actes parce qu’ils avaient le choix, ceux qui ont obéit, l’ont fait en pleine conscience.

3 caractéristiques de l’existence : 1 – gratuite : on existe sans raison et surtout pas par Dieu.

                                  2 – absurde : sans aucun but.

                                  3 – contingente : qui peut arriver ou ne pas arriver. Qui peut ne pas être.

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