Compte rendu sur l'extrait de Seconde considération inactuelle, de Nietzsche

        Philosophie                

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Dans le texte suivant, extrait de Seconde considération inactuelle, Nietzsche répond à la thèse suivante : la conscience du passé est-elle un fardeau? Il défend sa thèse avec un exemple en illustrant une discussion entre un homme et un animal. L’animal serait d’après lui plus heureux contrairement à l’homme. Dans un premier temps, il va développer sa thèse à l’aide d’un exemple, dans un second temps, il la développera encore en développant l’exemple susdite.

        L’animal n’a pas conscience du temps. Qu’il soit passé, présent, ou futur. Il est prédisposé à oublier, et donc est libéré de la mélancolie, l’ennui, remords. Il profitera de l’instant présent, alors que l’homme subis perpétuellement le fardeau du passé « Tel un invisible et obscur fardeau » l.22.  Sans compter que l’animal qui ne connaît pas la notion de temps, même de son écoulement, en conséquence, cela l’empêche de penser à la Mort. Ce qui lui retire un grand poids sur sa conscience contrairement à l’homme qui à conscience de sa fin inévitable, et de son passé criblé de remords qui peut atteindre l’homme émotionnellement.

        Un enfant n’a pas entièrement conscience du temps, et d’autre part, son passé ne peut l’atteindre, il n’en a pas entièrement conscience et rien ne peut le troubler, il n’a pas encore de remord sur le long terme. Jusqu’au jour, ou il acquiert la connaissance, de la notion du temps et de son écoulement.

        Alors, est ce que le passé, la notion du temps est-elle un fardeau ? Nietzsche semble répondre à l’affirmative. Un animal ne pourra pas se torturer l’esprit avec ces problèmes existentiels. C’est donc pour cela que l’homme l’envie paradoxalement. Ce dernier essaie de vivre dans l’ignorance, le déni pour oublier ce qui les attends, les conséquences des actions du passé, du présent, ou encore ce que leur réserve le futur.

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