Avons nous besoin du rêve ?

Dans cette dissertation, nous nous intéresserons au rêve. En effet le rêve est une production psychique incontroler, qui survient pendant notre sommeil, et pouvant être partiellement mémorisé. En revanche nous remarquons que le rêve est souvent source de plaisir, d'utopie, et de bonheur, ce qui parfois nous pousse à nous réfugier dans nos rêves, ce qui peut être également destructeur, mais alors nous nous demanderons si nous avons réellement besoin de rêver? Pour répondre à notre problématique, nous nous attarderons sur deux parties nuancées. En effet nous vérons dans un premier temps pourquoi il est neccesaire de rêver, puis dans un second temps pourquoi nous le devons pas. Enfin nous conclurons par la suite, sur notre problématique.

Dans ce premier temps nous nous demanderons pourquoi il est nécessaire de rêver. Pour répondre à notre première grande partie, nous allons nous interresez dans un premier temps à notre santé mentale.

En effet si nous rêvons, c'est notamment pour nous sentir bien dans notre tête. Car dans celle-ci, il se trouve ce que l'on appelle l'inconscient. Sarte dit alors l'inconscient n'est que la mauvaise foi personnifiée >> . En effet l'inconscient est un sujet imatériel où s'y trouvent toutes ces choses qui échappent à la conscience, qui depand du caractère de l'individu, de son histoire; vécus, notamment les aspects négatifs s'y refoul dedans, car la conscience refuse d'assumer ces trait. c'est pourquoi le rêve, selon Freud, est la voie royale qui mène à l'inconscient>>. Car ( habituellement la nuit) pendant notre sommeil, notre inconscient profite du moment de répit de la conscience, pour créer des rêves afin de se défouler, d'extérioriser toute ces traits déplaisants, c'est désir au quelle nous n'osons nous avouer. Il faut savoir que nous nous souvenons par ou que partiellement de nos rêves nocturnes, et c'est grace à cet exutoire que notre mental reste en bonne santé. Car " l'équilibre " entre notre conscience et notre inconscience, est alors harmonieux. ( Enfin, nous parlons de conscience, d'inconscience, mais il y a également le subconscient et preconcient... Le subconscient c'est tout ce qui est en dehors de la conscience immédiate. Le subconscient fait partie de notre corps mental, au même titre que le conscient. en revanche le preconcient est l'intermédiaire entre la conscience et l'inconscient, mais il est plus proche de la conscience. Freud parlait du "système préconscient-conscient". Le préconscient désigne les pensées confusément perçues, qui n'ont pas encore fait l'objet d'une réelle prise de conscience.)

En outre, Freud pensait que les rêves avaient une signification et que ce dernier est une manifestation de l'inconscient de l'individu. Le rêve serait la réalisation d'un désir inconscient; le rêve serait également le langage de l'inconscient, par les sujets refoulés du ça et du surmoi ; il traduit bien souvent ce que nous n'osons pas nous avouer. Nous nous demandons alors dans un deuxième temps, qu'est que le ça et le surmoi.

D'après Freud, le psychisme humain est constitué de trois topiques c'est-à-dire le ça, surmoi et le moi. Le moi, a pour fonction tout ce qui relève de la conscience. d'après Freud ; “le moi a pour mission d’être le représentant de ce monde aux yeux du ça et pour le plus grand bien de ce dernier. En effet, le moi, sans le ça, aspirant aveuglément aux satisfactions instinctuelles, viendrait imprudemment se briser contre cette force extérieure plus puissante que lui. Le moi détrône le principe de plaisir, qui, dans le ça, domine de la façon la plus absolue. Il l’a remplacé par le principe de réalité plus propre à assurer sécurité et réussite.” Le moi assure la stabilité du sujet, en l’empêchant au quotidien de libérer ses pulsions. En outre le surmoi, partiellement conscient et inconscient, se constitue par l'intériorisation des interdits parentaux puis sociaux. Il est l'instance de censure et de refoulement des représentations pulsionnelles inconscientes. Il contient tout ce que le moi voudrait être, et tout ce qu’il s’interdit de faire pour l’être. Enfin le ça va de pair avec l'inconscient, il est la partie originelle de l’âme humaine, il renvoie aux désirs et aux pulsions sexuelles et d'auto-destruction, dont les exigences peuvent d'ailleurs être apaise. Freud dissait alors du ça ; “C’est la partie la plus obscure, la plus impénétrable de notre personnalité. Chaos, marmite pleine d’émotion bouillonnante. Il s’emplit d’énergie, à partir des pulsions [...] il tend seulement à satisfaire les besoins pulsionnels, en se conformant au principe de plaisir.” Le ça est la part la plus inconsciente de l’homme, il contient nos désirs les plus profonds et refoulés. Ces pulsions ont besoin d’être canalisé, notamment par la sublimation (qui consiste à réaliser de manière détournée un désir pulsionnel).

Il faut savoir que le ça dans l'interprétation des rêves, n'est restreint pas rien; il ne connaît aucune règle, aucune limite, ni d'interdit, il n'est libre de ses évolutions. Sauf pour d'après Freud; " la force par laquelle se manifeste l'instinct sexuel", c'est-à-dire la libido. En effet, le ça est influençable seulement par cette énergie psychique souvent liée à la (hyper) sexualité ou à (hyper) agressivité, pour par ce biais, atteindre son but final; le plaisir immédiat.

En outre, ne voulant pas rêver de sexualité ni d'agressivité, comment empêcher c'est deux pulsions de se manifester. Dans ce troisième temps, nous nous demanderons alors, s'il y a une alternative au rêve nocturne et donc au libre cours de l'inconscient .

Nous pourrions être maitre de nos rêves, mais à une condition; que notre esprit soit réveillé,

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