L’interprétation du mot « voyage », son mode de fonctionnement ainsi que les bienfaits qu’ils lui sont attribués, ont-ils divergé dans le temps ?
Synthèse : L’interprétation du mot « voyage », son mode de fonctionnement ainsi que les bienfaits qu’ils lui sont attribués, ont-ils divergé dans le temps ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aidadiane • 11 Août 2021 • Synthèse • 1 138 Mots (5 Pages) • 490 Vues
L’action de voyager, est un procédé qui existe depuis l’apparition de l’être humain sur la planète Terre. En effet, celui-ci permet de se confronter à des mœurs et civilisations différentes. Mais ce procédé peut dans certains cas dérivés totalement de son but premier qui est celui de la découverte.
L’interprétation du mot « voyage », son mode de fonctionnement ainsi que les bienfaits qu’ils lui sont attribués, ont-ils divergé dans le temps ?
Il s’agira d’étudier les buts liés au fait de voyager ainsi que les dérives naissantes de ce même fait.
I° Le voyage : un mode opératoire de dépaysement
A. Les avantages du voyage : la découverte et l’échange
Le fait de voyager, est dans un premier temps le fait de découvrir des paysages autres que ce que l’on connaît. En effet, l’émerveillement fait partie intégrante du voyage. Dans son ouvrage « Voyage autour du monde » paru en 1771, Bougainville, navigateur et explorateur français, raconte en détails son arrivé sur ce qui est considéré aujourd’hui comme la plus grande ile de la Polynésie française, Tahiti. Il se trouve sur une pirogue et admire avec attention le paysage qu’il l’entoure et qu’il trouve très plaisant. Dans l’extrait du document présenté, Bougainville assiste à une scène de troc, procédé inconnu de celui-ci. Il assiste également à l’afflux d’habitants venant vers lui, en prononçant le mot « TaYo » qui signifie « ami », autre geste qu’il découvre et que l’on peut considérer comme étranger à la culture occidentale dans laquelle il a grandi. Le fait de comparer les mœurs que l’on connaît à celles que l’on découvre, amène le voyageur a résonné et à se faire un avis. L’anthropologue belge du début du 20ième siècle, Claude Lévi Strauss, décrit dans son livre « Tristes Tropiques », les notions d’espace et de temps. Il compare sa vie dans son pays d’origine à son voyage au Brésil, en parlant de son pouvoir d’achat ayant augmenté à son arrivé sur place du fait des prix relativement bas
B. L’endroit on l’on se sent le mieux : le chez soit
La comparaison des mœurs permet également au voyageur de façonner ces gouts et ses envies, et à développer une façon de pensée ainsi que certains traits de personnalité. Selon Charles Baudelaire, poète français incontournable du 19ime siècle, le voyage peut s’effectuer à travers l’imaginaire. En effet, Baudelaire invite la femme aimée et le lecteur à un voyage inventé de son imagination et nous transporte par le biais d’un vocabulaire bien choisis. L’extrait présenté dans le document 3, tiré de la section « Spleen idéal » décrit ce voyage : Au pays qui te ressemble ! », « Sa douce langue natale ». Ce langage poétique s’inscrit dans une description de paysages à la fois lointains et environnants ainsi qu’une forte musicalité (« La splendeur orientale », « Les riches plafonds », « Les miroirs profond »). Il transmet ainsi au lecteur l’harmonie que l’on peut ressentir en voyageant à l’autre bout du monde comme en redeouvrant dans un endroit que l’on connait bien, dans lequel on se sent le mieux et qui nous rappelle des souvenirs, des images à jamais gravées dans la mémoire.
L’action de voyager à de multiples bénéfices tels que le bien etre que celui-ci peut procurer ou encore l’apprentissage de nouvelles coutumes et mentalités. Etant un pocédé de plus en plus utilisé du fait de sa démocratisation, il permet à des catégories socio profesionnels de l’intégrer à leur vie quotidienne,
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