L’individu ou la collectivité?
Dissertation : L’individu ou la collectivité?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar romyek04 • 16 Novembre 2021 • Dissertation • 1 396 Mots (6 Pages) • 573 Vues
L’individu ou la collectivité?
- Dans la vie de tous les jours, on est souvent amené à se questionner sur plusieurs sujets, que ce soit sur eux-mêmes ou concernant les autres. On se demande si nos choix vexeront les autres, s’ils seront tolérants avec cela ou s’ils ne nous trouveront pas trop durs, au point de nous en vouloir. Une partie de la majorité dit que c’est primordial de penser à soi d’abord, tandis que d’autres disent que c’est important de penser aux autres. Ainsi, cette question du jour est fondamentale.
- Quelques personnes pensent que oui, on devrait considérer la collectivité comme étant la plus importante. L’argument qu’elles invoquent est la sécurité.
- D’autres personnes pensent que non, on ne devrait pas considérer la collectivité comme étant la plus importante. L’argument qu’elles invoquent est la liberté.
- Entre l’individu et la collectivité, laquelle devrait-on prioriser?
- Ce que je comprends de la collectivité c’est que la collectivité est toujours constituée de plus d’une personne, ce qui veut dire un groupe. Même s’il y a seulement deux personnes, que ce soit un couple ou deux amis, ils comptent également pour de la collectivité. Je m’exprime. Par exemple, un couple est formé d’un homme et d’une femme, ce qui est égal à la collectivité. Une famille, un état, des villes et un groupe d’amis forment une collectivité. Leurs intérêts communs seront le soccer ainsi que les jeux de société. L’humanité est aussi considérée comme une collectivité.
De plus, l’individu est complètement l’opposé de la collectivité. Il est important de ne pas confondre avec la définition classique que nous connaissons tous, dont la biologie, c’est-à-dire un individu qui est un être vivant ou végétal. Ou bien, la définition de la logique, qui signifie qu’un individu est dans un élément de domaine, comme le jeu de la pyramide de tasse. La tasse qui se retrouve au sommet de la pyramide est perçue comme un individu. Ce que j’entends vraiment par l’individu, est que l’individu est une personne qui n’appartient pas à un groupe, mais qui est plutôt séparée et distincte d’un groupe. L’individu aura tendance à vouloir se retrouver seul, ne pas vouloir socialiser avec le monde et vivre seul. L’individu est une personne qui ne peut pas être remplacée. Par exemple, une mère qui perd son enfant ne peut pas le remplacer par un autre, car il est unique.
- Le philosophe gréco-latin Platon cite ceci : « ne crois-tu pas qu’il se réjouira du changement [la vie éclairée qu’il a découvert à l’extérieur de la caverne] et plaindra ces derniers [restés dans l’obscurité de la caverne] ? (…) Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne ».
- Cette citation signifie que l’homme sorti de la caverne se réjouira du changement, étant donné que sa sortie était clarifiante. Quand Platon cite « Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne », en gros il veut dire qu’on doit essayer de faire l’effort d’avoir une imagination. La raison pour laquelle il nous demande d’avoir cette imagination, c’est parce qu’il est souciant par rapport aux prisonniers. Les sentiments de fraternité et de solidarité sont de bons exemples.
- On peut donc penser que Platon est d’accord pour prioriser la collectivité. Personnellement, ma position rejoint la position de Platon. En peu de mots, je suis pour la collectivité.
- L’argument qui me paraît le plus solide en ce sens, c’est l’argument de la sécurité.
- Je m’exprime. Quotidiennement, nous avons tous et toutes besoin de sécurité. La collectivité permettra de nous faire grandir en tant que société. Si on est bienveillant, ça va faire en sorte que les gens penseront plus à nous et à vouloir prendre de nos nouvelles, car ils ne penseront pas qu’à eux-mêmes. Je suis d’avis que plus on est nombreux, plus on peut faire des choses ensemble, donc finalement, on sera plus forts. Il y a également un proverbe qui dit : « L’UNION FAIT LA FORCE! ». J’aimerais vous poser cette question cher lecteur ou chère lectrice : est-il mieux qu’on soit plusieurs personnes à démêler un problème ensemble? Ou bien est-il mieux qu’une personne démêle son problème seule? Selon moi, il vaut largement mieux être plusieurs têtes sur un problème, car on avancera plus vite et simultanément. Ensemble, on peut répondre à nos besoins de sécurité. C'est en se conciliant et en alliant nos forces que l'on peut gagner.
- Pour illustrer l’argument de la sécurité, prenons comme exemple le travail d’équipe. Un professeur qui demande qu’un travail soit fait en équipe, va forcément rapprocher les étudiants et les étudiantes entre eux. Aussi, il y a l’entraide et la coopération qui vont se construire petit à petit.
- Cette argumentation est, selon moi, convaincante. Cependant, l’argumentation pour l’antithèse est, elle aussi, convaincante. Je vais maintenant la présenter.
- Le philosophe Socrate cite cela : « Une vie sans examen n’est pas une vie. ».
- L’explication de cette citation est que normalement un examen doit se faire par soi-même, puisque personne d’autre ne pourra le faire à notre place. Un examen est vu comme une sorte de réflexion et de questionnement. On peut se poser des questions nous-mêmes dans notre tête, comme on peut poser nos questions aux autres. On peut décider de vouloir réfléchir avec d’autres personnes. En fin de compte, c’est nous chaque individu qui devons réfléchir seul(e), car ça sera impossible qu’une autre personne le fasse pour nous.
- On peut donc penser que Socrate aurait été contre l’individu. Personnellement, je rejette cette position, mais je vais néanmoins présenter l’argumentation qui la soutient.
- Ici, l’argument contre, c’est l’argument de la liberté.
- Ce que je veux dire par la liberté est qu’un individu doit se sentir libre dans ses choix et ne pas se sentir oppressé(e) par les autres. En revanche, il faut reconnaitre que cela pourrait engendrer des conséquences. C’est important de penser à soi, car si on ne fait que de penser aux autres, notre valeur personnelle diminuera. De plus, on ne pourra pas prospérer comme on le voudrait. Si on prend le temps de penser à soi, on trouvera notre bonheur.
- Pour illustrer l’argument de la liberté, prenons comme exemple le « oui » et « non ». Pour être plus précise, il faut savoir faire des limites. Quand quatre personnes te demandent de vouloir les aider dans un travail d’école et que tu sais que tu ne pourras pas le faire, il est important de leur faire comprendre d’une manière sympathique que tu ne pourras pas les aider. Par la suite, il y aura malheureusement des conséquences. Normalement dans ce genre de situations, ces conséquences liées seront que cette personne manquera de sommeil ou ne sera pas capable de trouver du temps pour réaliser son propre travail. Cet exemple illustre l’argument de la liberté, argument soutenant la position contre la sécurité.
- Ayant présenté l’argumentation pour l’antithèse, je vais, en terminant, la critiquer. J’ai bon espoir que cette critique persuadera mon lecteur ou ma lectrice à opter pour ma position.
- Il est vrai que chaque individu est libre. Je le concède.
- Néanmoins, on devrait se poser la question s’il est réel que chaque individu soit toujours libre, si c’est systématique et si c’est vraiment le cas pour tout le monde.
Je voudrais me pencher sur l’être humain. Est-ce qu’un être humain peut se faire diriger? Est-ce qu’il peut se faire manipuler? Est-ce qu’il peut se faire façonner sa liberté? Je voudrais répondre à ces questions-là en disant que oui, un être humain peut se faire diriger, manipuler et se faire façonner sa liberté.
Supposons que c’est vrai qu’un être humain soit libre. Je souhaiterais m’exprimer par rapport à la manipulation. Il y en a plusieurs, mais je vais prendre l’exemple de la manipulation économique. La publicité est le sujet qui relie parfaitement, puisqu’à chaque publicité qu’on le veuille ou non, nous, êtres humains, sommes manipulés. Également, elle va savoir quels stratagèmes psychologiques adopter pour diriger le comportement des consommateurs.
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