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Le sport est-il toujours facteur d'intégration ?

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Par   •  13 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 897 Mots (8 Pages)  •  1 280 Vues

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Depuis l’antiquité, la participation aux jeux olympiques, n’est réservés qu’aux hommes. Or depuis les jeux olympiques de Paris en 1900, on aperçoit pour la première fois de l’histoire 22 femmes qui viennent concurrencer dans cinq sports : le tennis, la voile, le croquet, l'équitation et le golf.

C’est dans un contexte défavorable d’une crise économique qui touche la France dans les années 1970 que le sport lui se popularise, tant du côté du spectacle sportif, de plus en plus médiatisé à mesure que la télévision gagne progressivement tous les foyers, que de celui de la pratique sportive : en effet le sport fédéral fait un tabac en triplant le nombre de licences entre 1960 et 1980 (de 3 à 9,5 millions). Le sport s’intègre donc de plus en plus la société et aux cœurs des Français.

Ce sujet s’ouvre à de nombreux enjeux, pour de nombreux acteurs du monde politique ou associatif, le sport est supposé favoriser l’intégration, transmettre des valeurs fonda­mentales pour la vie en société, développer les relations sociales, ce qui mène donc à un enjeu dans les secteurs socioculturels et éducatifs.

Le sport permet-il une intégration culturelle ? Est-ce que le sport est un facteur d’isolement ?

Si le sport est un facteur d’intégration à la société nous constatons également que celui-ci peut être une cause d’isolement.

Dans une première partie, nous observeront comment le sport est un facteur d’intégration, ensuite dans une seconde partie nous verront comment le sport peut être également un facteur d’isolement puis enfin dans une dernière partie nous allons conclure sur une synthèse montrant que malgré cette part d’ombre du sport, il est néanmoins un facteur essentielle à l’intégration.

Le sport est un facteur d’intégration et je vais vous le montrer, notamment en prenant l'exemple des jeunes des quartiers populaires mais aussi des personnes handicapées.

Le sport est une activité qui a pour but. De pouvoir donner la chance à tout le monde d'en faire, mais aussi de pouvoir bénéficier de ses nombreuses vertus. En effet, les jeunes des quartiers populaires sont souvent en train de se chercher et cherche une échappatoire à leur problème et le sport est une façon de pouvoir s'intégrer quand ils se sentent seuls. L'intégration par le sport pour ces jeunes permet, notamment de favoriser la transmission de valeurs et de normes qu’ils pourraient ensuite utiliser dans la vie. Cela permet aussi de les canaliser et donc de leurs donner tous les outils pour leur socialisation. Effectivement, le sport représente un levier d'intégration sociale en structurant le temps libre des jeunes et en créant un nouveau lien de confiance entre le jeune et l'adulte. Ainsi, le sport représente un moyen important de lutter contre la délinquance mais surtout de pacifier la banlieue. Pierre de Coubertin disait même que les classes populaires, grâce à la pratique sportive, fait partie du mythe fondateur du sport depuis le début du 20e siècle. Ensuite, le sport est aussi et surtout facteur d'intégration pour les personnes en situation de handicap. Puisqu'en effet. Dans la vie de tous les jours. Ils peuvent se sentir. Jugée et exclue de la société mais le sport est là pour remettre tout le monde au même niveau et pour combattre les préjugés. Ce sport leur permet de retrouver des relations sociales qui peuvent parfois être dur, dur à trouver dans la vie de tous les jours. Les encadrements sportifs sont là pour les aider à s'intégrer et à les mettre à l'aide, surtout dans le milieu scolaire ou les jugements sont nombreux. Un exemple marquant de l'intégration de personnes handicapées par le sport ou l'on peut voir dans un reportage de France 3 ou une personne étant autiste fait partie d'une équipe de rugby, alors que normalement, avec ce handicap, cela est très dur. Voire impossible de jouer au rugby et d'avoir des liens sociaux. Donc à chaque match de son équipe, les 2 équipes à la fin du match le laisse rentrer sur le terrain et le laisse marquer un essai. On voit dans ce reportage le bonheur qu'il prend et comment il est bien intégré vis-à-vis de ce sport et dans son équipe. Malheureusement. Cette intégration ne se passe pas toujours de la même manière, il se peut même parfois qu'on assiste à l'événement contraire, c'est à dire une exclusion ou un isolement d'une ou plusieurs personnes en raison de leur handicap et de leurs différences, notamment au cours de l'adolescence.

Selon Éric Erickson (1972), la phase de l’adolescence se conclut par la clarification de qui l’on est, plus précisément de l’identité́ du Moi. L’adolescent est préoccupé par son développement physique car il ne connait pas son corps et ignore comment les autres le voient. De plus, il ne sait pas s’il sera capable d’acquérir les capacités à obtenir l’estime de la société́. L’idéal pour l’adolescent est d’accepter les changements physiques ou sexuels mais aussi de ressentir le besoin d’entre apprécié sur le plan physique et de l’intégration sociale. Il a le besoin de se sentir reconnu. Dans ce stade, l’adolescent s’identifie à des héros ou des idoles et aura même tendance à perdre sa propre identité. C’est pendant cette période que chacun s’intègre ou se sentent intégré à la société. Selon Michel Fize (2006), il existe 7 besoins de l’adolescence qu’il est important de prendre en compte.

  • -  Le besoin de confiance
  • -  Le besoin de dialogue
  • -  Le besoin de sécurité
  • -  Le besoin d’autonomie
  • -  Le besoin de responsabilités
  • -  Le besoin d’affection
  • -  Le besoin d’espoir

Nous pouvons faire le lien avec les propos de Maurice Debesse qui prétend qu’une adolescence est réussis lorsque celle-ci se réalise et s’épanouisse. Nous pouvons prétendre alors que les besoins ci-dessus en étant comblés peuvent permettre cet épanouissement. Le sport pourrait-il aider à combler tous ces besoins ou au contraire n’aurait-il pas l’effet inverse ? Nous ne pouvons pas parler d’intégration sans parler d’exclusion. Ces deux termes s’opposent mais ne vont pas l’un sans l’autre. Ne pas être exclu voudrait dire être dans les normes de la société́ ou faire partie d’un groupe social. En respectant cela, les adolescents seraient inclus et devraient avoir plus de facilité dans la vie sociale et dans leur futur. Les adolescents sont membres d’un ou de plusieurs groupes de pairs appelés « cliques » composés de 3 à 10 amis partageant de mêmes intérêts et faisant des activités ensemble. Par ailleurs, des études montrent la hiérarchie qui existe dans ces « cliques », particulièrement chez les filles. Alder et Alder (1995) ont observé́ les activités des groupes de pairs dans une école durant sept ans. Ils ont permis de montrer la manière dont le leader de chacun d’entre eux décide de l’exclusion ou de l’inclusion d’un nouveau membre. On peut se

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