L'Encyclopédie de Diderot

Encyclopédie de Diderot et d'Alembert

Rédaction de la dissertation :

Durant le siècle des Lumières, XVIIIéme siècle, différents courants de pensées et ouvrages apparaissent. Une des grandes œuvres de cette époque est ‘‘l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers’’ de Diderot et d’Alembert. La définition d’une encyclopédie, selon le dictionnaire petit ROBERT 1, est l’ensemble de toutes les connaisses. Ouvrage où l’on traite de toutes les connaissances humaines dans un ordre alphabétique ou méthodique. Toujours selon le dictionnaire petit ROBERT 1 l’Encyclopédie est l’œuvre monumentale du XVIIIème siècle, composée par les encyclopédistes sous la direction de Diderot et d’Alembert. La question que nous nous posons est : comment cette œuvre a-t-elle changé le regard sur la société ? Pour cela nous découvrirons dans un premier temps l’origine de et les objectifs de Diderot et d’Alembert. Dans un deuxième temps nous parlerons des collaborateurs à la rédaction de l’Encyclopédie. Enfin, dans un troisième et dernier temps, nous verrons comment les auteurs de l’Encyclopédie on put assurer sa publication malgré les péripéties rencontrées

‘‘L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers’’ vient de la traduction, qu’un libraire avait commandé à Diderot, de Cyclopedia or Universal Dictionary of Arts and Sciences de Ephraïm Chambers, ouvrage publié à Londres en 1728. Ce manuel lui donna l’idée de réaliser un ensemble de livres qui serait l'inventaire de toutes les connaissances humaines. C’est avec d'Alembert qu’il s'associa. Leur travail reprenait les articles des auteurs anglais de l’encyclopédie de Chambers. Diderot et d’Alembert enrichissèrent l’ensemble pour créer une œuvre unique. Diderot rédigea de nombreux articles à portées philosophiques ; d'Alembert, de l'Académie royale des sciences de Paris et de l'Académie royale de Berlin s’occupait de la partie mathématique. Pour eux « Le but d'une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre, d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succéderont. » Diderot et d’Alembert pour parvenir à leur but avaient besoin de réunir auprès d’eux un grand nombre de collaborateurs.

Diderot, dans le Prospectus de lancement de l’Encyclopédie, annonce la collaboration de cinquante-cinq rédacteurs, parmi lesquels il cite des grands noms du monde littéraire et scientifique de l’époque. Mais en réalité, plus de cent soixante collaborateurs travailleront sur ce projet. Tous les rédacteurs d’articles ne sont pas célèbres. D’ailleurs, certaines grandes figures de l’époque ont abandonné le projet comme Jean-Jacques Rousseau, qui après avoir produit cent quatre-vingts articles se retire mécontent de l’article « Genève ». Buffon et Montesquieu, qui avaient promis leur contribution, n’ont finalement pas participé. Voltaire y écrivit quarante-cinq articles sans réellement s’y investir. En revanche, d’autres rédacteurs, moins célèbres mais plus fidèles, y travaillèrent assidument. Le chevalier de Jaucourt y réalisa un énorme travail de compilation et de vulgarisation. Le baron d’Holbach, athée anticlérical y fit des pamphlets contre la religion. Parmi les rédacteurs, on y trouve aussi des académiciens, des aristocrates, des hauts fonctionnaires, des artistes, des médecins, des juristes, des chimistes, des théologiens... De plus, Diderot engage de nombreux dessinateurs et graveurs. Par la diversité des sujets traités et les controverses rencontrées pour certains articles La réalisation et l’édition de ‘‘l’Encyclopédie

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