Dissertation générale sur "la peur ne guérit pas l'égoïsme, elle l'augmente" George Sand
Dissertation : Dissertation générale sur "la peur ne guérit pas l'égoïsme, elle l'augmente" George Sand. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loly610 • 19 Janvier 2019 • Dissertation • 1 628 Mots (7 Pages) • 835 Vues
Dissertation de français
Sujet général
2) « La peur ne guérit pas l’égoïsme, elle l’augmente »
George Sand, écrivain français (1804-1876)
Peur de la criminalité, peur de l’insécurité, peur de la différence, peur de l’autre, peur de l’inconnu, autant de peurs individuelles que collectives, la peur est également présente partout dans les collectivités et les sociétés, et cela existe à toutes les époques. Pensez à toutes ces grandes peurs collectives, la peur de la peste, la peur du sida, la peur de l’An 2000, 2012, la peur des attentats terroristes, la peur qui jaillit des conflits localisés partout où des populations entières sont entraînées dans la peur.
C’est alors qu’on peut se poser les questions : Face à ces peurs, comment réagit-t’on ? Quel impact a la peur sur notre comportement vis-à-vis de nos semblables ? Pour arriver à la problématique : la peur, fait-elle disparaître ou augmenter l’égoïsme ?
C’est la question à laquelle répond George Sand, écrivain français du 19ème siècle (1804-1876) lorsqu’il écrit dans son roman « La mare au Diable » (1846) : « La peur ne guérit pas l’égoïsme, elle l’augmente. »
Dans un premier temps, je redéfinirai les termes de peur et d’égoïsme afin d’éclaircir la citation.
Dans un second temps, je développerai l’idée selon laquelle la peur est une sensation que l’on ressent personnellement, et nous fait nous focaliser sur notre propre ressenti, nos appréhensions, notre survie, nous paralyse et nous rend moins capable de penser aux autres, d’avoir de l’empathie pour eux, empêche ainsi l’amour pour autrui et développe l’égoïsme.
Et dans un dernier temps, je verrai comment, la peur peut avoir un aspect positif, en attirant notre attention sur quelque chose, en lui donnant de l’intérêt et comment, dans certains cas, lorsqu’il s’agit d’une peur partagée par une collectivité, elle peut engendrer le courage et guérir l’égoïsme.
Pour commencer, j’ai jugé nécessaire de redéfinir la peur. Bien qu’elle soit un sentiment basique que n’importe qui comprend. Il est intéressant d’essayer de comprendre ce qui la provoque. Ainsi, La peur est une émotion ressentie lorsqu’on perçoit un danger ou d'une menace potentiels. La peur capte alors l’attention sur la potentielle menace et permet de la fuir ou de la combattre.
Dans mon analyse, je fais également une légère distinction entre les peurs individuelles et les peurs collectives : bien que toute peur soit un sentiment ressenti individuellement, notre réaction face à cette peur peut changer si l’on pense être seul à ressentir cette peur, ou si elle est partagée
Et c’est par rapport à ce choix de comportement face à la peur que je vais analyser différents exemples
J’ai également jugé utile de redéfinir l’égoïsme afin de comprendre comment en guérir. L’égoïsme est un amour excessif à soi-même qui fait que l'on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnel. Ainsi, la manière de « guérir de l’égoïsme » serait de porter plus d’amour aux autres, en pensant plus à eux et à leurs besoins.
Maintenant que ces notions sont bien clarifiées, passons à l’analyse de l’influence de la peur sur l’égoïsme.
Nous avons vu que selon George Sand, la peur, qu’elle que soit son origine, est une sensation que l’on ressent personnellement, et qui nous fait nous focaliser sur notre propre ressenti, nos appréhensions, notre survie, nous paralyse et nous rend moins capable de penser aux autres, d’avoir de l’empathie pour eux, elle empêche ainsi l’amour pour les autres et développe l’égoïsme, caractérisée par un amour excessif pour sa propre personne.
Maintenant, place à l’analyse. Etant donné que les peurs sont multiples et variées, il est intéressant de faire une étude de cas, en spécifiant la nature de la peur pour faire des comparaisons entre elles.
Pour commencer, on peut alors se demander : « Quels exemples de l’Histoire illustre bien le fait que la peur mène à l’égoïsme ? »
Tout au long de l’Histoire et à une infinité de reprises, on observe à quel point la peur peut mener à un égoïsme terrible et souvent fatal.
La peur de la différence par exemple a bien souvent mené l’Homme au racisme et le racisme est une forme d’égoïsme.
Dans l’ordre chronologique de mes exemples : tout d’abord lors de la découverte de l’Amérique, lorsque les Européens sont arrivés en Amérique en 1492, après avoir massacré la population locale, ils en ont fait des esclaves, ils avaient peur de ce peuple différent du leur, ils sont alors devenus raciste envers les indigènes, ne les considérant même pas comme des humains. Ce n’est que près de soixante ans plus tard, lors de la controverse de Valladolid (1550-1551, que leurs droits ont été défendus.
Les exemples de racismes égoïstes sont nombreux, le racisme contre les Noirs, contre les Juifs, et même encore aujourd’hui, le racisme se basant sur la peur de ce qui est différent, peur fondée sur des préjugés.
Maintenant
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