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Conception de l'humain par Rousseau

Fiche de lecture : Conception de l'humain par Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2017  •  Fiche de lecture  •  801 Mots (4 Pages)  •  1 318 Vues

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Test de lecture 2- Rousseau

1-L’homme à l’état naturel est un homme heureux. Bien que solitaire, il connait cette notion d’égalité avec ses semblables et peut éprouver de la pitié pour ceux-ci. Il ne dépend pas des autres et a un penchant vers la bonté. Il se laisse guider instinctivement par les fonctions animales; comme apercevoir et sentir. Ses biens se résument à trouver une femelle, se nourrir et se reposer. Il ne craint pas la mort car, comme l’animal, il ne connaît pas encore ce concept, cependant, les deux choses qu’il peut craindre sont la douleur et la faim. Son âme n’a pas vraiment d’opération si ce n’est que de vouloir ou pas quelque chose, désirer et craindre. Contrairement à l’homme civilisé, l’homme naturel n’est pas égoïste; il a un amour de soi qui le pousse à faire tout ce qui est en son pouvoir pour survivre, mais il ne va pas privilégier son propre intérêt au préjudice des autres. L’humain civilisé, quant à lui, n’a pas d’amour de soi mais un amour propre, il pense donc à son propre intérêt avant celui de sa communauté. Il pense d’abord et avant tout à ce que les autres peuvent lui apporter et entretient ainsi un rapport d’utilité malsain. On peut remarquer beaucoup d’inégalités et d’injustices entres les hommes socialisés. Finalement, ceux-ci deviennent dépendants les uns aux autres et perdent donc leur liberté. « […] En devenant sociable et esclave ils deviennent faible, craintif, rampant »

2- Cela signifie que l’homme, contrairement aux animaux, peut décider de son avenir et envisager de se transformer. La perfectibilité c’est pouvoir se transformer autant en bien qu’en mal. L’animal n’a pas d’histoire, il est déterminé par sa nature instinctuelle et change très peu. Tandis que pour l’homme, l’avenir n’est pas joué d’avance. Il a la possibilité d’améliorer sa situation et est libre de prendre différents chemins et de se tromper pour trouver le bonheur et la paix à la fin de son parcours. « La nature commande à tout animal et la bête obéit. L’homme éprouve la même impression, mais il se reconnaît libre d’acquiescer ou de résister. »

Cependant cette capacité de changement à des bons comme des mauvais côtés; l’homme peut décider d’améliorer sa situation mais peut aussi changer de façon négative. Dans ce cas, cette capacité de changement peut faire le malheur de l’homme.

3- Tout d’abord, il faut définir ce qu’est la bonté et la raison. « C’est la raison qui engendre l’amour-propre et c’est la réflexion le fortifie »; La raison fait en sorte que l’homme se replie sur lui-même et qu’il s’éloigne de ce qui le rend inconfortable. Pour Rousseau cette raison n’existe que dans l’état social de l’homme. Ensuite, la pitié est un sentiment naturel qui nous pousse à venir en aide à ceux que nous voyons souffrir. C’est grâce à cette bonté que nous traitons autrui avec bienveillance et que le concept de « fais à autrui comme tu veux qu'on te fasse » est pris en considération. En effet, l’homme naturel, remplit de bonté, cherche à vivre sans causer de tort aux autres et n’éprouve pas le désir conscient de nuire à autrui. Cependant, cet esprit bienveillant change quelque peu lorsque l’homme se civilise.  

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