Méthodologie : l'argumentation

METHODOLOGIE : L’ARGUMENTATION

LES ARGUMENTS TYPES :

Arguments positifs (pour notre thèse):

► inductif : partir d’une observation (particulier) pour en déduire une vérité générale (général).              Cet argument est très persuasif car il part d’une expérience réelle qui peut être vécue (subjectif). De plus, on a tendance à croire les faits, à ‘‘croire ce que l’on voit’’.                                     Mais il est abusif, car il suffit d’une exception pour qu’il soit falsifié. De plus ‘‘général’’ n’est pas ‘‘universel’’, ‘‘souvent’’ ce n’est pas ‘‘toujours’’.

►déductif  (syllogisme, mathématiques): partir de vérités générales pour en déduire un fait particulier.                                                                                                  Cet argument semble tout à fait logique, donc peut être convaincant.                                     Mais un raisonnement déductif peut aboutir à une conclusion fausse tout en restant parfaitement logique.

►analogie : mise en parallèle avec une réalité plus concrète ou connue.                                      Permet d’être mieux compris, pourvu que l’analogie soit bien précisée.                                        Ne justifie rien, permet seulement d’expliquer.

►argument d’autorité : basé uniquement sur la valeur de l’auteur d’une thèse.                             Très persuasif, car on a tendance à accorder plus de valeur aux dires de personnes connues et respectées.                                                                                              On voit bien qu’il n’y a aucun lien réel entre vérité et popularité.

►causalité : lien causal entre une thèse majeure et la position que l’on soutient.                             Rend notre argument nécessairement vrai (il ne peut en être autrement).                                           Si la thèse de base est remise en question, l’argument s’écroule.

Arguments négatifs (contre une thèse) :

►par l’absurde : on prend pour hypothèse le contraire de notre thèse et on en déduit des conséquences absurdes. Donc notre thèse est vraie car le contraire serait absurde.                      Très persuasif car rend la thèse nécessaire.                                                           Souvent les conséquences auxquelles on aboutit sont abusives car on pousse volontairement l’hypothèse à l’extrême.

►concession : accorder quelque chose à la thèse adverse pour finalement montrer que ça ne s’oppose pas à notre théorie.                                                                                         Cet argument est très puissant face à un adversaire (opinion, philosophe, école…) car il contre l’opposition en en faisant une force. Utilisé de manière rhétorique, il permet de se prémunir contre une éventuelle objection.                                                                                     Bien sur c’est  seulement efficace pour contrer. Cet argument n’appuie pas vraiment une thèse puisqu’il est utilisé par un adversaire.

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