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Situation relationelle

Étude de cas : Situation relationelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2023  •  Étude de cas  •  1 620 Mots (7 Pages)  •  305 Vues

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Charbonnel Clémence[pic 1][pic 2]

IFMS de Rodez Rue Copenhague 12000 Rodez

[pic 3]

Promotion 2020 - 2023

[pic 4]

Sommaire :

Sommaire        p.2

Index des abréviations        p.3

Introduction        p.4

Description de la situation        p.4 / 5

Analyse de la situation        p.5

Conclusion        p.6

Bibliographie        p.7

[pic 5]

Index des abréviations :

AS = Aide - soignant

IDE = Infirmier diplomé d’état

EHPAD = Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

p.3

[pic 6]Introduction :

Je vais vous présenter une situation en rapport avec l’unité d’enseignement 4.2 soins relationnels que j’ai rencontré lors de mon stage du semestre 2.

Je suis en EHPAD, durant ce stage je travaille avec différentes IDE et AS .

Nous sommes le 22 mars 2021, je commence ma journée de stage sur le poste d’après - midi défini de 13h30 à 20h30. Ce jour là, je suis avec l’aide - soignante sur un secteur.

Aujourd’hui lors des couchers pour la sieste, en collaboration avec l’ aide - soignante nous nous occupons de Mme R, il faut l’installer au lit en début d’après - midi puis la relever au fauteuil avant le gouter.

Mme R âgée de 84 ans est entré dans la structure le 11 novembre 2013, elle vivait à son domicile mais du a de nombreuses chutes , elle ne pouvait pas y rester.   Elle est veuve depuis 2013. Mme R a deux filles qui viennent lui rendre visite tous les samedi. Mme R eu un accident vasculaire cérébrale en 2012 avec aphasie et hémiplégie.

Description de la situation :

En début d’après - midi à 14heures , en collaboration avec une aide - soignante nous faisons le coucher de Mme R. Elle est dans son fauteuil roulant.

Dans l’EHPAD, certains résidents sont couchés en début d’après - midi si ils le souhaitent afin de faire la sieste. Mme R veut être couché tous les jours en début d’après - midi puis être relevé avant le gouter.

Accompagné de l’aide - soignante , j’explique a Mme R que nous allons l’installer au lit. Elle est habituée à ce moment, elle nous répond donc « oui ». J’explique à Mme R le déroulement du couché, elle me donne son consentement.

Lors du déroulé du soins , nous communiquons a Mme R chaque étapes du soins, elle répond

« oui » à chaque étape. Le soins s’est bien déroulé.

Une fois le soins terminé, nous souhaitons à Mme R une bonne après - midi mais à ce moment là, elle nous répond un long « non », plaintif avec un regard anxieux. L’aide - soignante continu les nombreux couchers de l’après-midi et me laisse accompagner de Mme R afin que je l’aide et que l’AS ne perde pas trop de temps pour la suite de son travail .

Je lui demande, « ce qui se passe , si quelque chose ne va pas , si elle est douloureuse », elle me répond « oui » puis « non ». Je reformule alors ma demande de manière plus adapté et concise pour faciliter sa réponse.

Après avoir reformulé ma question, elle manifeste des signes et des gestes « désespéré » en me disant « non ». Je ne comprenais pas ce qu’elle me montrait et voulait me faire comprendre. Ces différents signes m’aident à orienter mes questions et mes actions. Je dois donc être très attentive et concentré à chaque gestes , posture , comportement, etc de Mme R dut à son aphasie.

En sentant Mme R « désespérée » que je ne comprenne pas, je me rapproche d’elle, je pose ma main droite sur son épaule et mon autre main sur la sienne. Je me baisse à sa hauteur et je captive son regard, je la regarde dans les yeux et je lui parle d’une voix très douce.

Par mon geste, je la rassure et lui montre que je suis attentive à chacun de ses signes et que sa demande m’importe. Le toucher est important pour montrer mon empathie.

Par la suite , en passant par l’humour pour essayer de détendre encore plus Mme R je lui dis : « ne me gronder pas si je me trompe », elle rit.

p.4

[pic 7]En avançant pas à pas, question par question, j’arrive à identifier la demande de Mme R, elle me répond par un grand « OUI » de soulagement. J’établie sa demande , je place la table de nuit de l’autre coté du lit ainsi que son adaptable. Elle est maintenant détendu et dans un état de bien être , de confort, elle se montre apaisé. Son corps est bien allongé dans le lit, son visage est souriant.

Analyse de la situation :

Lors d’une communication, il y a généralement une interaction qui est soumise à plusieurs influences : les composantes de la communication, les acteurs, le contexte, le système de régulation, le partage du sens.

Dans cette situation , l’interaction est bilatérale avec échange et flexibilité des rôles, par exemple, j’essaie de me mettre à la hauteur de Mme R afin d’élargir son regard et comprendre ce qu’elle veut sans rester butée à l’idée que je ne comprend pas sa demande .

Nous pouvons remarquer que l’interaction soignant - soigné a permis le bon déroulement du soin. Cette interaction est primordiale avant tout acte de soins afin que le patient puisse avoir confiance au soignant et qu’il se sente en sécurité. L’interaction soignant - soigné permet également de poser un partenariat avec le patient, considéré le patient tel qu’il est.

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