Fiche de lecture : Faire la toilette, une sagesse sociale

                THEME : La toilette : une sagesse sociale (ou la toilette / les soins corporelle) 

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Diasio, N. (2018). Faire la toilette : une sagesse sociale. L’aide-soignante, (201), 10-11.

Qualité de l’auteur :

Professeur des sciences sociales à l’université de Strasbourg IUF et UMR 7367 “Dynamiques européennes” Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme

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les références de la bibliothèque

CONCEPTS ou IDEES PRINCIPALES ou MOTS CLES

Introduction

Influence de l’histoire et de la société

Idée du sale et le propre

Intimité, un contrôle de soi

Rapport aux autres : public, privé ou intime

Rapport de pouvoir

Conclusion

RESUME

Ce texte proposé par Mme Diasio traite du rapport que l’Homme a à son corps à travers de la toilette. Il est paru en novembre 2018 dans le n°201 la revue de L’aide-soignante. Bien qu’il soit dirigé vers le personnels soignants l’article reste accessible à toute personne et nous permet de comprendre et constater la relation que l’on a avec notre corps qui un « statut paradoxal » ; en nous individualisant par des notions de pudeurs et d’intimité et collectivisant puisque c’est la société qui le façonne. (good)

La notion de propreté est une production de l’histoire et de la société. C’est-à-dire que celles-ci ont fait évoluer et changer cette notion en créant des frontières entre ce qui « doit être évacué, occulté, séparé, et ce qui, au contraire a sa place dans l’ensemble des activités humaines ». L’idée est de faire des corps conforme aux normes sociales

Le traitement du sale et du propre a changé aux cours du temps avec un rapport à l’eau totalement différent. Ce traitement permet ainsi de mettre de l’ordre dans les choses de rendre la société conforme aux normes.

La relation que l’on a avec notre corps a évolué avec l’histoire et la société ; les moeurs ont changer avec les valeurs de la société.

Amenant à la société actuelle a une privatisation avec une forte de notion d’intimité et de pudeur, des choses naturelles ne sont pas à montrer ou à faire notamment en public (sang menstruelle, roter, prendre une douche aller au wc). Cette notion d’intimité est très forte entre les genres, les générations.

Des frontières sont définis enter ce que l’on peut laisser paraitre en public, privé ou ce qui est de l’ordre de l’intime, celles-ci renforcent « le sentiment d’identité individuelle ». La toilette est donc « un moment de rapport à soi » où l’on est à l’écoute de nos besoins, sens, envies et bien-être, qui demande certaines précautions.

La notion de privatisation du corps dépend énormément de normes et valeurs sociales et donc aussi de la culture et ne sera donc pas la même d’un pays à un autre et d’une personne à une autre. L’apprentissage de la privatisation se fait essentiellement pendant l’enfance avec des valeur d’intimité et pudeur qui sont renforcer à la puberté (ex les personnes de sexe opposé se laveront individuellement).

Un rapport de forces est présent lors des soins intimes, la confiance est essentielle et de rigueur lors de ces moments car la toilette met « à nu des parties vulnérables, jugées sociales honteuses » et peut mettre très mal à l’aise l’aidant comme le l’aidé concernés notamment face à la nudité d’un corps, la présence de fluide corporelle et la faille dans la propreté.  Ces personnes peuvent se sentir humilié dévalorisé et recevoir une image d’elle déformé avec le regard d’autrui.

Les soins corporels ont été rythmés par l’évolution des normes et valeur sociales au cours de l’histoire, marqués par la notion de propreté et de sale ainsi que par les frontières entre le public, le privé et l’intime. Lors de ses moment s le rapport à soi est présent menés par la pudeur l’intimité et le bien-être.

Réflexions personnelles du rédacteur de la fiche  

et/ou

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Ex 1 La toilette peut être un moment très compliqué d’une part pour le patent car on accède à son intimité touchant ainsi sa pudeur, il dévoile ce qu’il garde pour lui. D’autre part cela peut être complique par l’aidant qui est face à une corp dénudée ainsi sa pudeur est touchée car il accède à des parties aux quel s il n’a pas accès en temps normal. Tous deux peuvent être mal à l’aise, se sentir humilié. C’est pour cela que l’autre nous dit que la toilette est une sagesse sociale car il faut savoir rester à l’écoute du patient afin de respecter ces notions d’inimité et de pudeur tout en lui prodiguant les soins corporels nécessaires en mettant une certaine distance.

Ex 2 Je pense que gérer l’intimité d’autrui est très complexe. On doit chercher la distance qui convient a la personne mais aussi à nous. Parce qu’on doit forcément rentrer un peu dans l’intimité mais sans gêner la personne. De plus dans certain cas cette intrusion n’est pas obligatoirement voulue. En effet on à rarement envie que quelqu’un nous lave et entre ainsi dans notre intimité. Mais on à pas forcément le choix cette réalité est encore plus forte pour des personnes qui été autonome cette perte d’autonomie est dur à accepter mais d’autant plus les conséquences de cette perte.

Références bibliographiques

complémentaires