Analyse de pratique en gériatrie

1. Introduction :

La situation s'est déroulée dans un service de médecine gériatrique d'un centre hospitalier durant le milieu de mon premier stage. Ce service de 12 lits accueille des patients âgés de plus de 75 ans, souffrant principalement de polypathologies, de troubles cognitifs et de perte d'autonomie. L'équipe est composée de 1 médecins, de 7 infirmières, de 8 aides-soignantes, d’agent de service hospitalier. Le matin-là, il y avait 2 aides-soignantes et 1 infirmière.

2. Présentation de la patiente

La situation se passe avec une patiente âgée de 91 ans, alitée et dépendante qui a été hospitalisée pour chute et altération de l’état général. Cette femme souffre depuis quelques années de trouble cognitif et de la maladie de Parkinson ce qui lui provoque des raideurs dans les membres. La patiente possède une sonde urinaire lors de la situation car elle a souvent des infections urinaires. Je connaissais bien ses habitudes étant ma patiente attitrée dès son entrée dans le service et lui avais fait plusieurs fois la toilette avant cette situation : je sais qu’elle apprécie qu’on la prévienne ce que nous faisions et que nous lui parlions pendant tout ce que nous faisions avec elle. C’est une patiente qui a énormément de visites mais qui aime bien communiquer nous raconter sa vie donc souvent pendant les toilettes elle me parlait de ce qu’elle faisait avant…

3. Présentation de la situation

Un matin, vers 8h, j’étais en binôme avec une aide-soignante pour la réalisation de la toilette au lit de la patiente en question. Avant de débuter les soins, j’ai préparé tout le matériel nécessaire, j’ai donc sortie deux serviettes, un change complet, deux draps (pour changer le lit), avec plusieurs gants de toilette, puis j’ai rempli une bassine d’eau chaude comme le voulait la patiente puis j’ai enfilé des gants et attendu l’aide-soignante dans la chambre de la patiente tout en lui parlant. L’aide-soignante est arrivée dans la chambre enfilé une paire de gants. Elle a commencé par laver le visage de la patiente sans la prévenir et sans lui parler, puis a procédé à la toilette du tronc sans changer de gants ni changer l’eau de la bassine qui étaient tous les deux souillés. Pendant qu’elle lavait le tronc, je me suis rendue compte que lorsqu’elle était entrée dans la chambre elle n'avait pas fermé la porte derrière elle et qu’elle était donc grande ouverte. J’ai donc interrompu ce que j’étais entrain de faire (sécher le visage de la patiente) pour aller fermer la porte puis je suis revenue continuer ce que je faisais. Elle a ensuite réalisé la toilette intime toujours avec le même matériel souillé. Puis elle a tourné la patiente pour changer les draps en forçant sur les jambes de la patiente qui étaient tendue et raides à cause de sa maladie de Parkinson. A ce moment-là, la patiente a commencé à l’insulté et à la frapper parce qu’elle lui avait fait peur en la tournant et mal en appuyant sur ses jambes. Enfin, toujours en gardant les mêmes gants utilisés pour la toilette, elle lui a changé son pansement d’un escarre de stade 3 au sacrum sans la prévenir. Une fois ces tâches achevées, elle a retiré ses gants et a quitté la chambre sans rien dire. Une fois sortie elle a parlé de ce que lui avais dit la patiente et s’est énervée parce que la patiente l’avait tapé et insulté.

4. Connaissances mobilisées

Les connaissances qui ont été mobilisées pour cette situation sont les règles d’hygiène d’une toilette, qui a le rôle de changer un pansement d’escarre, respect de l’intimité.

5.

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