Téléphonie mobile cas

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Le téléphone portable est aujourd’hui un objet de la vie courante. Il permet à deux personnes se situant par exemple à des milliers de kilomètres de converser vocalement ou par messages textes. Il a pris une place significative dans le quotidien des individus de tout âge confondu. Ce produit d’abord réservé à une certaine classe sociale s’est largement démocratisé.

Mais ce nombre grandissant de mobile ne pose- t-il pas un problème ? Bien sûr pour qu’il y ait une telle croissance, le portable offre des avantages à ses utilisateurs mais ne pousse-t-il pas paradoxalement à un renfermement de celui qui le possède ?

        Selon les chiffres parues dans le « monde en 2002 », on peut voir que de 2002 à 2004, il y a eu une nette progression du pourcentage de détenteurs d’appareil mobile, que ce soit par exemple en Europe occidentale, ou ce dernier est passé de 73,9% (en 2002) à 83,5%(en 2004) ou en Asie ou il a fluctué de 24,8% à 29,7%. On en vient à se demander ce que l’Homme trouve comme avantages dans l’utilisation de ce dernier ; le portable n’est-il pas alors un substitut affectif ? Comme son nom l’indique il est un compagnon électronique et virtuel, il a de plus que son homologue fixe le fait d’intégrer cette notion de mobilité. Les échanges deviennent dès lors plus facile, on garde contact avec les personnes que l’on ne peut voir physiquement que ce soit parce qu’on habite trop loin ou tout simplement par manque de temps ; L’individu peut être dans les faits à tout moment joignable, qu’il soit dans son bain, au travail etc…

 Le téléphone mobile donne l’impression de ne jamais être seul, d’être à un clique de pouvoir avoir des nouvelles d’amis, de la famille, de collègues, il prendra alors la place qu’occupe le « doudou » chez l’enfant comme le dit Serge Tisseron. Cette innovation est dans un certain sens une aide à la socialisation, on a tendance à voir en lui un « compagnon » qui nous

permettrai de parler à ceux qui nous sont chers. Quand on se place au niveau de l’adolescent, on remarque comme nous le stipule Claude DUNETON que le portable est un avantage car il lui évite de tisser des liens avec les « parents ». Dès lors on peut déduire que cette innovation permet d’effectuer une sélection des contacts, au final on ne parle qu’aux personnes qui nous intéressent, avec qui on se sent quelque part en toute confiance. L’auteur rajoute également que le portable permet aux « jeunes » de se voir sans prise de rendez -vous, ils n’ont aucunement besoin de prévoir une date à l’avance ni de passer par des convenances, cela peut seulement se limiter à un simple « Tu es où ? » ou encore « j’arrive ».

L’autre question que l’on peut se poser est :  le téléphone mobile n’interfère-t-il pas dans l’essence même de la relation humaine ?

         La relation humaine implique au moins deux être humain et est souvent décrite via des typologies différentes, selon la personne s'intéressant à la nature de la relation ou plutôt aux personnes en relation. Ces relations peuvent se fonder sur l'amour, la fraternité, des interactions professionnelles ou d'autres types d'activités sociales. Une relation est habituellement perçue comme une communication entre deux personnes. Un individu peut également avoir une relation avec un groupe de plusieurs personnes.

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