Stratégies des distributeurs sur les rayons shampoings
Étude de cas : Stratégies des distributeurs sur les rayons shampoings. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xxxtentation73 • 8 Mars 2021 • Étude de cas • 607 Mots (3 Pages) • 1 103 Vues
La stratégie des distributeurs face au rayons shampoing
Le marché du shampoing :
Le marché mondial des shampoings devrait croître à un rythme rapide de 4% par an jusqu'en 2024 en raison de la prévalence croissante des troubles liés aux cheveux tels que les pellicules, la chute des cheveux, les cheveux gras, la sécheresse des cheveux, les démangeaisons et bien d'autres. Ces troubles sont renforcés par des modes de vie plus stressants et des environnements plus pollués. En France, le secteur est moins porteur avec une lente diminution du marché depuis deux ou trois ans. Toutefois, il existe plusieurs segments très dynamiques sur le marché français du shampoing. En effet, les produits naturels et les produits ultra-premiums connaissent une demande en forte hausse et ils peuvent être des leviers intéressants pour les acteurs souhaitant compenser la baisse de volume sur le marché.
Les principaux acteurs sur ce marché sont les groupes de produits de grande consommation comme L'Oréal, Henkel et P&G. L'Oréal domine largement le marché du shampoing avec ses marques Elseve, Ultra Doux. Le marché est donc globalement concentré avec six groupes totalisant près de trois quarts du chiffre d'affaires.
Les principaux distributeurs :
Hypermarchés et supermarchés sont les canaux de distribution dominants sur le marché des shampoings avec 70% du total du chiffre d'affaires réalisé. Cependant face à la guerre des prix et des promotions, souffrant de la concurrence des autres circuits, le marché voit ses ventes baisser.
Le rayon shampoing voit sa réussite différer selon les enseignes. En effet avec 20 % de part de marché en valeur, Leclerc dépasse Carrefour sur le segment clé des shampooings. Un résultat que l'enseigne obtient grâce à une très bonne combinaison entre intensité promotionnelle, largeur de l'assortiment et surface de linéaire accordée aux produits. En dernière position avec moins de 1 % des ventes de shampooings, Casino se voie en difficulté surtout par son manque de dynamisme promotionnel, ce qui l'empêche de fidéliser ses clients malgré la qualité de son assortiment.
Nouvelle stratégie adoptée :
Les enseignes de supermarchés ont commencé à revoir leur rayon hygiène beauté ses dernières années. L’objectif est de le mettre en valeur et de créer une ambiance cosy, propice à l’achat. On n’achète pas du shampooing ou du maquillage comme du papier toilette. Le but étant d’inciter les clientes à passer plus de temps dans les rayons et à découvrir l’étendue de l’offre.
Mieux mettre en avant ses marques
Selon plusieurs sources proches du dossier, Monoprix est également en phase de réflexion. Depuis fin avril, début mai, une douzaine de magasins à Paris, en proche banlieue et en province servent de laboratoires. De ce que nous avons pu observer, Monoprix cherche à mieux mettre en valeur ses marques exclusives.
Apporter un service
Les distributeurs réfléchissent aussi à comment apporter des services aux clientes. Dans les hypers Géant les plus importants, des conseillères sont présentes dans le nouvel espace beauté. Les clients se peuvent se faire coiffer en dégustant une coupe de champagne par exemple. Une manière originale de redécouvrir l’offre beauté de l’enseigne.
Les exemples à l’appuis :
Franprix développe son offre
L’enseigne de proximité profite du passage de ses magasins au concept Mandarine pour revoir son offre. Elle propose ainsi en exclusivité la marque Jean-Marc Joubert (capillaires, douche, accessoires de coiffure). Le maquillage Miss Cop a ainsi débarqué dans les rayons début mai.
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