Secteur d'emploi au Maroc
Étude de cas : Secteur d'emploi au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zina1234 • 14 Mai 2016 • Étude de cas • 3 434 Mots (14 Pages) • 1 008 Vues
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Plan :
1-Introduction.
2-Définition emploi, marché d’emploi.
3-situation du marché d’emploi marocain.
4-Les handicaps de l’emploi au Maroc.
5-Programmes actifs de promotion d’emploi.
6-Agences de recrutement privées.
7-Conclusion.
Introduction
Les sociétés contemporaines sont des sociétés fondées sur le travail, ce dernier est au fondement de l’ordre social il détermine largement la place des individus dans la structure sociale et il continue d’être le principal moyen de subsistance et d’occuper une part essentielle de la vie des individus. La situation de l’emploi constitue l’une des préoccupations majeures des pouvoirs publics marocains. Sous l’effet conjugué de facteurs exogènes et du contexte macroéconomique interne, et en dépit des progrès sensibles réalisés en matière de réduction du chômage, la croissance enregistrée au cours de la dernière décennie n’a pas suffi à créer suffisamment d’emplois pour résorber l’effectif sans cesse grandissant des chercheurs de travail et notamment des jeunes. L’emploi constitue le défi des années à venir au Maroc qui doit faire face à une pression accrue sur le marché du travail, en particulier avec l’entrée massive de jeunes actifs plus exigeants en termes de qualité d’emploi. En effet, si la population en âge de travailler constitue une force de travail et un moteur de changements économique et social nécessaires pour le développement de la société au Maroc, elle exerce également une pression démographique non négligeable sur le marché du travail, susceptible d’accroître de plus en plus les effectifs des demandeurs d’emplois, en particulier les jeunes et les femmes de plus en plus diplômés. Une telle évolution, par son ampleur, sa persistance et surtout ses projections dans le court et moyen termes, place la question de la création d’emplois au cœur de toute politique de développements.
Définitions:
Un emploi : se représente comme étant un contrat qui lie deux parties, l’employeur et le salarié, et qui a pour but la réalisation d’un travail contre une rémunération, par l’exercice d'une profession, ou bien pour un travailleur indépendant, par la réalisation de multiples contrats implicites ou explicites.
Exception : Une personne bénévole n'occupe pas un emploi au sens strict du terme.[pic 4]
Le marché d’emploi : est le lieu où se rencontre les offreurs (entreprises publiques et privées) et les demandeurs (population active) d’emploi. Dans ce marché on distingue souvent un marché ouvert qui est l'ensemble des annonces diffusées par les entreprises, et un marché caché qui recouvre l'ensemble des emplois qui ne font pas l'objet d'annonces par les entreprises, ce dernier tient au fait que beaucoup d'entreprises reçoivent régulièrement des candidatures spontanées et n'ont dès lors pas besoin de diffuser des annonces pour les emplois disponibles.
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La situation du marché d’emploi au Maroc
Le marché du travail a connu des évolutions contrastées au Maroc depuis la fin des années 1990. Alors que le chômage a suivi une tendance à la baisse pour se stabiliser autour de 9% à partir de 2008, d’autres déficits du marché du travail se sont développés, notamment la précarité, le sous-emploi, l’emploi informel et la faible création d’emplois de qualité.
Section1 : Caractéristiques de la Population active
Un taux d’activité national en retrait
Selon les résultats de l’enquête nationale sur l’emploi4 2013, la population active âgée de 15 ans et plus a atteint 11.706.000 de personnes en 2013, contre 10.213.000 en 2000, soit un accroissement annuel moyen d’environ 115.000 (78.000 en milieu urbain et 37.000 en milieu rural). En revanche, le taux d’activité est descendu sous la barre de 50%, pour se situer à hauteur de 48,3% au niveau national (42,4% dans les villes et 57,4% en milieu rural).
Ces tendances opposées s’expliquent par le fait que la population active a cru à un rythme moins rapide que la population en âge de travailler, résultant des efforts déployés en matière de scolarisation des jeunes, et de la faible activité économique des femmes, en particulier dans les villes. Cette baisse du taux d’activité concerne aussi bien les zones rurales que les zones urbaines. Le graphe ci-dessous reprend les grandes tendances des taux d’activité au cours des 13 dernières années.
Des jeunes de moins en moins actifs
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans participent de moins en moins à la vie active. En 2013, un jeune sur trois (32,3%) est actif au niveau national, contre 45,8% en 2000. Certains prolongent leur durée de scolarité, ce qui est positif car cela renforce à terme leur position sur le marché du travail. D’autres, en revanche, découragés par les difficultés croissantes d’insertion, se retirent du marché du travail en n’étant pas à la recherche active d’un emploi, ce qui a pour conséquence d’accroître le taux de dépendance. Par milieu de résidence, les jeunes citadins sont moins actifs que les jeunes ruraux (respectivement 23,1% et 43,0%).
Une main d’œuvre encore peu qualifiée
Malgré des progrès notables au cours de la dernière décennie, la main d’œuvre reste peu qualifiée au Maroc : seuls 12,6% des actifs ont un diplôme de niveau supérieur en 2012 contre 9,9% en 2000, 27,4% des actifs ont un diplôme de niveau moyen contre 21,5% en 2000, et 60% des actifs n’ont aucun diplôme en 2012 contre 68,6 % en 2000. Le niveau de qualification est particulièrement faible parmi les ruraux et les femmes : 18% des actifs ruraux sont diplômés contre 57 % des citadins, et 32% des femmes actives sont diplômées contre 40,8% parmi les hommes actifs.
Section2. Les aspects quantitatifs du Marche de l’emploi au Maroc
Le volume de l’emploi (population active occupée âgée de 15 ans et plus) s’est établi à 10.625.000 personnes en 2013, progressant à un rythme modéré depuis 2000 (1,4% en moyenne par an). Globalement, cette évolution de l’emploi est caractérisée par une quasi-stagnation ces dernières années de la part de l’emploi féminin à 26%. En revanche, des mutations sectorielles importantes ont marqué la structure de l’emploi au fil des années.
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