RIN2013-TN2

Dans le cadre du travail numéro deux du cours conciliation emploi-famille, j’ai fait une enquête statistique auprès de collègues et d’amis (voir annexe) pour connaître leur perception par rapport à la conciliation emploi-famille. Ces personnes ne sont pas toutes dans le même groupe d’âge et il y a des personnes qui n’ont plus d’enfant à charge. Je leur ai fait parvenir par courriel un questionnaire de 20 questions divisées en 4 blocs. Le premier bloc concernait les renseignements personnels afin de mieux connaître les sujets. Par la suite, des questions sur leur situation familiale, sur leur travail et pour finir, sur leur perception personnelle de la conciliation emploi-famille. J’ai fait parvenir 33 questionnaires et seulement 21 m’ont été retournés. J’ai donc obtenu un taux de réponse de 60 %.

Renseignements personnels

Tout d’abord, je vous présente les résultats des renseignements personnels. Sur les 21 questionnaires, 13 (62%) sont des femmes et 8 (38%)  des hommes. Contrairement à l’étude présentée dans le volume « Conciliation emploi-famille et temps sociaux » de Diane-Gabrielle Tremblay (étude sur laquelle je me baserai tout au long de mon analyse), les hommes qui ont répondu au sondage ne sont pas nécessairement les conjoints des femmes ayant également complété le sondage.

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La grande majorité des répondants se situent à 76% entre 35 et 44 ans. Un pourcentage quasi identique aux études déjà effectuées. De plus, si nous regardons les hommes, tous les répondants se situent dans cette tranche d’âge. Nous pouvons donc comprendre que cette tranche d’âge est le cœur de mon analyse sur la conciliation emploi-famille. Aucun répondant n’a dit avoir 55 ans et plus.

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Que ce soit des femmes ou des hommes, 52% des répondants ont obtenu un diplôme d’études collégiales ce qui est très bon. Si nous ajoutons les études universitaires, 86% des répondants possèdent un diplôme collégial ou universitaire. Aucune personne n’a aucun diplôme.

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L’échelle salariale des répondants est différente par rapport à l’étude de référence. En effet, la majorité des femmes de mon sondage gagne entre 30 000 $ à 40 000 $. Cette variation peut-être due au fait que l’étude date d’il y a près de 10 ans. Les salaires ont possiblement augmenté. Aussi, nous pouvons constater qu’il y a 50% plus d’hommes que de femmes qui gagnent 50 000 $ et plus. Est-ce encore un problème d’équité salariale ou simplement le fruit du hasard? Il faudrait pousser l’enquête plus loin pour connaître la réponse.

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Situation familiale

Contrairement à ce que l’on peut penser, peu de répondants sont monoparental. Seulement une femme et un homme vie seul ce qui nous donne un seulement 10%. Les gens vivent avec leur premier conjoint à 67 % et les familles recomposées sont à 24 %. Si nous compilons les personnes vivants seules avec ceux en couple d’une deuxième union, nous avons 34 %. Nous pouvons donc constater que le pourcentage des familles dites « traditionnelles » est plus élevé que celui des familles « éclatées ».

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La très grande majorité (90%) des personnes sondées ont des enfants à charge. À 76% les gens ont 2 enfants sous leur responsabilité. Un homme seulement a mentionné qu’il avait 4 enfants à sa charge. Nous pouvons constater que les familles d’aujourd’hui ont à 96 % de 1 à 3 enfants. C’est certain que dans mon enquête il y a peu de famille recomposée. Je suis à même de penser que s’il y avait plus de familles recomposées, le nombre d’enfants à charge par famille augmenterait également.

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Nous sommes à même de constater que l’âge des enfants se concentre surtout les tranches d’âge 6 à 12 ans et 12 à 18 ans. Comme la majorité des répondants ont entre 35 et 44 ans, c’est tout à fait normal. La tendance d’avoir ses enfants vers 25 ans semble encore d’actualité.

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Pour les parents qui vivent séparément et qui doivent partager la garde de leurs enfants, selon mon enquête, 86% des répondants se séparent à temps égal la garde de ces derniers. L’époque où les pères avaient seulement la garde une fin de semaine sur deux semble révolue et ils semblent commencer à prendre leur responsabilité familiale plus à cœur. Une seule personne m’a mentionné avoir la garde 5 semaines sur 6, car son ex-conjoint travaille à l’extérieur de la province.

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Tout comme l’enquête dans le volume, mon sondage nous démontre que peu de gens prodige des soins à des personnes plus âgées. Seulement une personne sondée affirme aider un parent qui est en perte d’autonomie. C’est certain que l’âge des répondants est directement lié puisqu’habituellement, ce sont principalement les personnes de 55 ans et plus qui doivent offrir cette aide. Comme celles de mon sondage sont toutes situées en dessous de 54 ans, il est normal d`avoir un faible pourcentage à cette question.

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Situation professionnelle

Les personnes que j’ai interviewées sont à 95% des travailleurs salariés qui doivent respecter des horaires de travail. Même si le nombre de travailleurs autonomes a augmenté au Québec entre 1976 et 2008, (Diane-Gabrielle Tremblay, 2012, page 82), seulement une personne (une femme), dans mon sondage, est une travailleuse autonome et a la possibilité d’être plus flexible. Voici ce qu’elle nous a donné comme commentaire lorsqu’elle a complété son sondage :

 « Même si être travailleuse autonome demande beaucoup d’investissement de temps, il me permet d’être présente aux activités scolaires et d’aller aux rendez-vous avec les enfants sans me sentir coupable ».

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Contrairement aux études effectuées dans le volume « Conciliation emploi-famille et temps sociaux », ainsi que des vidéos écoutés dans le cadre du cours, mon étude a été effectuée auprès de personnes travaillant principalement dans le milieu de l’éducation (48%) comportant plus de 100 employés. Comme c’est un milieu « pour les enfants » il sera intéressant de voir si ce milieu est plus conciliant que celui du corps policier. Aussi, 19% des répondants proviennent du milieu de la construction et 10% de la santé.[pic 12]

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