Présentation du centre de la petite enfance
Étude de cas : Présentation du centre de la petite enfance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Catherine Boisvert • 16 Octobre 2020 • Étude de cas • 1 826 Mots (8 Pages) • 508 Vues
PRÉSENTATION DU CENTRE DE LA PETITE ENFANCE
Le Centre de la petite enfance (CPE), de la Petite-Nation est situé dans la région de l’Outaouais. C’est une corporation sans but lucratif incorporée en vertu de la partie III de la Loi sur les compagnies et, à titre de CPE, il est subventionné par le Ministère de la Famille. Toute l'équipe du CPE de la Petite-Nation œuvre jour après jour pour offrir un service éducatif de haute qualité à ses clients.
Le CPE de la Petite-Nation compte deux installations; une à Papineauville et l’autre à Thurso et parmi les responsabilités qui lui incombe, le CPE administre le bureau coordonnateur qui gère la garde en milieu familial sur le territoire de la MRC Papineau.
En ce qui a trait aux ressources humaines, pour assurer son bon fonctionnement, le CPE de la Petite-Nation revendique une équipe de cinq gestionnaires et de plus de 60 employés permanents, à temps complet et temps partiel. La Corporation est gérée par un conseil d'administration de 11 administrateurs. La majorité de ceux-ci sont des parents ayant des enfants qui fréquentent soit l'installation principale ou une ressource de garde en milieu familial. La présidence est toujours assurée par un parent. Le fonctionnement du CPE est assuré par du personnel syndiqué, reconnu et qualifié, sous la responsabilité de la directrice générale, Madame Tanya Piché, nouvellement en poste suite au départ à la retraite de l’ex-directrice générale et membre fondatrice du CPE de la Petite-Nation, madame Yvette Sanscartier.
La Corporation détient un permis d'opération du Ministère de la Famille qui octroie au CPE les mandats suivants :
∙ 62 places disponibles pour des enfants âgés de 18 mois jusqu'à l'entrée à la maternelle dans l’installation de Papineauville « Les Geais bleus »
∙ 62 places disponibles pour des enfants âgés de 18 mois jusqu'à l'entrée à la maternelle dans l’installation de Thurso « Les Colibris ».
∙ la gestion du bureau coordonnateur des ressources de garde en milieu familial «Les Hirondelles »; ce bureau voit à la coordination de plus de 20 responsables de services de garde (RSG) répartis sur le territoire de la MRC Papineau qui, au total, accueillent chaque jour environ 100 enfants.
LA PROBLÉMATIQUE
Le secteur de la petite-enfance n’est pas épargné en ce qui a trait à la pénurie de la main-d’œuvre et la fidélisation du personnel; des problématiques qui touchent plusieurs secteurs d’emploi. Le réseau des services de garde éducatifs doit donc, lui aussi, composer avec ces défis qui se font sentir au quotidien.
Conséquemment, Le CPE de la Petite-Nation a du mal à recruter des travailleuses et travailleurs formés et dument diplômés et plusieurs responsables en services de garde (RSG) en milieu familial éprouvent des difficultés telles que l’embauche de personnel de remplacement et une charge de travail très lourde (souvent plus d’une cinquantaine d’heures de travail par semaine).
On ajoutera au portrait le projet d’instauration des maternelles 4 ans du gouvernement Legault, lequel empire les choses. Surtout dans un milieu comme celui de la Petite-Nation où trois de ces classes sont prévues. Les deux milieux (CPE et Maternelle 4 ans) se disputent les mêmes employées spécialisées. Cela ne fait qu’accentuer la pression sur le réseau et sur le personnel. Le réseau des services de garde, déjà aux prises avec des difficultés de recrutement, craint un exode de son personnel si le gouvernement autorise les éducatrices en centre de la petite enfance (CPE) à prendre en charge des classes de maternelle 4 ans.
Dans certaines régions, notamment en Outaouais, quelques CPE ont des difficultés à maintenir les ratios éducatrices-enfants spécifiquement à cause des problèmes de recrutement. Il devient difficile de trouver des remplaçantes dument formées pour les congés de maladie ou de maternité et les vacances. Les éducatrices doivent composer tous les jours avec la pénurie de main-d’œuvre.
Par ailleurs, le règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance impose qu’au moins deux éducatrices sur trois soient détentrices d’une formation de niveau collégial en éducation à l’enfance (certaines équivalences sont reconnues). C’est la loi. Il arrive que la directrice générale et la directrice adjointe à la pédagogie soient tenues de travailler dans les locaux avec les enfants. Les finissantes se font rares, certaines changeront de domaine (défi de la rétention du personnel diplômé) et réorienteront leur carrière; bref, l’épuisement professionnel est répandu.
Tous les jours, la directrice générale du CPE doit user de diplomatie pour s’assurer que le personnel est suffisamment nombreux. Le CPE doit aussi prévoir un plan de relève, car plusieurs départs à la retraite sont prévus au cours des prochaines années. Une vigie des mouvements de la main-d’œuvre du CPE s’avèrera donc nécessaire au cours des prochaines années afin de pourvoir les postes vacants.
Solutions
Afin d’en arriver à résoudre la problématique établie ici, il importe de considérer les deux éléments de solution suivants : d’abord miser sur le développement des ressources humaines; mais aussi apporter une attention de tous les instants au recrutement.
Le développement des ressources humaines
Dans un contexte où l’effectif du CPE est essentiel à la capacité de l’organisation de mener à bien sa mission, et ce dans les meilleures conditions possible, il est capital que la gestion effectue une planification soignée et stratégique des ressources humaines.
La planification de la main-d’œuvre, l’analyse des compétences actuelles et futures, l’élaboration et la gestion de plans de carrière et de relève, la planification du développement des compétences, la favorisation du développement des carrières au sein de l’organisation; voilà des éléments qui sont à la base du développement optimal des ressources humaines.
Ici, le CPE doit procéder à l’évaluation de l’effectif en place en fonction des besoins à court, moyen et long terme de l’organisation. Nous le mentionnions plus haut, la bonne conduite du mandat d’un CPE repose, en grande partie, sur l’apport de son personnel formé et diplômé. L’effectif est aussi composé d’employées qui, bien que ne détenant pas la formation requise actuellement, seraient tout à fait capables de l’obtenir. La direction du CPE aura dès lors tout intérêt à établir, de concert avec l’employée, un plan de gestion de carrière qui mise sur le développement des compétences par l’apport de la formation, préférablement, qui mène à l’obtention de la diplomation requise pour le poste d’éducatrice en service de garde.
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