Psychosociologie De La Petite Enfance
Mémoire : Psychosociologie De La Petite Enfance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zelfe • 30 Décembre 2013 • 4 953 Mots (20 Pages) • 1 193 Vues
De la naissance à trois ans.
1) La naissance.
Elle suscite l’émerveillement pour les parents et l’entourage (félicitations).
Pour le bébé c’est une étape vraisemblablement vécu comme difficile, c’est le passable brutal d’un état paisible a un état d’agression.
- Souffrance physique lié au effet immédiat le l’accouchement sur le corps de bébé
- Souffrance lié au changement d’environnement (passage du milieu liquide et confiné à l’air libre) à l’air libre ou la lumière est aveuglante et les bruits assourdissant
- La coupure du cordon ombilical impose au nouveau né de faire fasse seul à son oxygénation pour assurer sa survie
- A la naissance le poids du nouveau né est de 3-4 kg pour une taille de 50cm
Le nouveau né manifeste :
- Une hypertonicité des muscles fléchisseur d’où une attitude incurvé
- Une hypotonie axiale rendant impossible le maintien du corps vertical d’où une tête ballante et absence de position assise non soutenu
- La motilité, c’est l’aptitude à effectuer des mouvements spontané ou réactionnel, elle est relativement massive et anarchique
- La motilité faciale chez le nouveau né est caractérisée par une crispation du visage accompagné de cris
- La détente de la face avec « un proto sourire » révèle un état de confort de l’enfant
- L’agitation des membres (pédalage) introduit une communication avec l’environnement extérieure
Des la naissance le bébé possède un héritage fœtal qui structure son développement. L’ensemble des reflexes dits archaïques ont une large part de fonction adaptative. Ces reflexes s’intègrent dans des montages comportementaux de plus en plus complexe ou disparaissent. Il y a 4 groupes de réflexes :
- Le réflexe de moro « bras en croix », c’est une reflexe de protection se déclenchant lors d’un changement de posture ou de stimulation diverse. Bébé va donc écarter les bras et les ramène sur la poitrine.
- Le réflexe d’agrippement « grappins reflexe », préfigure l’appréhension
- Les réflexes labiaux, succion et déglutition
- Le réflexe de marche automatique observer des le 8ème mois d’âge gestationnel et qui disparait vers 5-6 mois. L’absence ou la persistance de cet automatisme peut révéler une patrologie neurologique.
De nombreuses recherches montrent la formidable capacité de bébé à s’adapter. Bébé bénéficie déjà d’un système relationnel complexe.
2) Le développement psychoaffectif.
a. Le rôle fondamental de la mère selon Winnicott (1896-1971).
Dès les premiers jours de sa vie, bébé « sait plus de chose sur sa mère qu’elle n’en connait sur lui car il a vécu avec elle 9 mois de vie intime ». Il est persuadé qu’une mère qui aime normalement son enfant est une « bonne mère ».
- Winnicott parle préoccupation maternelle primaire : c’est l’état de la mère pendant la grossesse et quelques semaines après la naissance. Cela se caractérise par une sorte d’hypersensibilité qui fourni à l’enfant les conditions nécessaire à son développement. L’adéquation totale de la mère et de son enfant le protège des dangers et des menaces de l’environnement extérieur. La mère joue le rôle d’une sorte de miroir pour l’enfant.
- La fonction de l’environnement : Ce sont les soins maternels qui soutiennent le développement psychoaffectif de l’enfant encore incapable de maitriser les expériences bonne et mauvaise. Trois processus interviennent ensemble :
o le « Holding » c’est le maintien de l’enfant par la mère. La mère tient l’enfant, lui assure un contenant corporel grâce à son propre corps et elle introduit son petit dans l’espace. Pour Winnicott, la plus part des mères sont suffisamment bonne, c'est-à-dire pas parfaite mais capable d’assumer les difficultés en lien avec le maternage. Cela permet a l’enfant de sortir progressivement de la fusion. Winnicott établit 3 étapes dans ce processus d’intégration :
• La dépendance absolue (dans les 5 premiers mois) la fusion avec la mère est totale, la mère exprime, traduit et fait des réponses à la place de son enfant.
• La dépendance relative (entre 6 et 12 mois) l’enfant commence à se rendre compte de ses besoins et essaye activement de les exprimer à sa mère.
• L’indépendance (début de la deuxième année) par ses souvenirs l’enfant peut différer le recours à la mère et accéder à une certaine compréhension de son environnement.
o Le « Handling » : renvoi aux soins et les manipulations de l’enfant par sa mère c’est ce qui permet le développement de l’image de soi et du schéma corporel.
o « L’object-presenting » : c’est le mode de présentation au monde extérieur, l’enfant a travers la mère a accéder aux objets simple puis aux objets de plus en plus complexe et enfin au monde dans toute ses dimensions. La manière dont la mère elle est proche, propose à l’enfant le monde déterminera en grande partie la relation à l’autre et cette relation se construit par le billet de deux phénomènes :
• L’espace transitionnel: au départ le bébé vit dans un état de « toute puissance magique », pour Winnicott, bébé a fabriqué le lait qu’il reçoit. Pour accéder à la réalité extérieure, il lui faut renoncer à cette illusion et faire progressivement la différence entre l’intérieur et l’extérieur, et le soi et le non soi. Un espace intermédiaire est alors crée par l’enfant par l’utilisation d’un objet (doudou, nain-nain, draps, écharpe...). Sa fonction est de représenter le passage entre la mère et le monde extérieur et de rétablir la continuité menacée par la séparation. Il est donc important de ne pas trop changer cet objet, qui doit rester permanent. L’enfant a tout les droits sur cet objet : il l’aime, le mutile, le maltraite… L’objet survit à l’agressivité de l’enfant. Cet objet est délaissé et repris (la réconciliation) et il est empreint d’une signification affective. L’enfant l’aime « comme si c’était lui et comme si c’était quelqu’un d’autre ». L’objet sera abandonné par la diminution progressive
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