Projet d'amélioration des services au port d'Anvers
Étude de cas : Projet d'amélioration des services au port d'Anvers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vitovap • 19 Février 2021 • Étude de cas • 10 521 Mots (43 Pages) • 460 Vues
REPUBLIQUE FRANCAISE
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
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UNIVERSITE PERPIGNAN VIA DOMITIA (UPVD)
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INSTITUT D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES (IAE)
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MASTER II GAMP
PORT SERVICES AND OPERATIONS
AMELIORATION DES SERCICES DU PORT D’ANVERS : SECURITE ET INFORMATION
Réalisé par :
- Léandre GNAWA
- Sylvestre VITOFODJI
Sous la direction de :
- Belmondo de SOUZA
Mr. Rémi GARRIGUE
Année Académique : 2020 – 2021
PROBLEMATIQUE
Le secteur des transports compte sans doute parmi les gagnants de la mondialisation. La séparation spatiale des centres de production et des centres de consommation au niveau mondial aura rendu le transport physique de marchandises indispensable. Cette nécessité économique se traduit par une croissance permanente du commerce maritime international. Les ports étant les points de rupture de charge par excellence, ils constituent un support indéfectible pour les échanges maritimes. Du havre jusqu’à Hambourg, les ports de la Northern Range et plus particulièrement ceux de Rotterdam, Hambourg et Anvers, de par leurs positions géostratégiques, leurs équipements ainsi que les services qu’ils proposent ont engendré une croissance économique fulgurante au cours de ces dernières années.
En faisant lumière sur le port d’Anvers, on peut souligner qu’aucun autre port maritime n'est aussi profond en Europe que lui. Il constitue la porte d’accès à l’Europe mais aussi la liaison la plus rapide et la moins chère avec l’arrière-pays européen. Notons que 60 % du pouvoir d’achat européen se trouve dans un rayon de 500 kilomètres d’Anvers. Selon les statistiques de 2020, le port d’Anvers a traité environ 238 millions de tonne de marchandises. Par ailleurs, il y a pour tous les types de produits une solution rapide et efficace de transport dans le port d’Anvers et l’arrière-pays européen. Trafic maritime de marchandises (50.5% route, 37.6% Batellerie, 8.7% rail, 3.2% Pipe-lines) et le trafic conteneurs (55% route, 38% Batellerie, 7% rail). Cette armada logistique déployée par le port d’Anvers est tributaire de la panoplie de services qu’il offre à sa clientèle aussi bien en Europe que dans le monde.
Cependant, si certains problèmes environnementaux minent presque tous les ports de la rangée du nord, l’image du port d’Anvers est devenue encore plus sombre à cause du trafic de drogue. Selon les douanes, « L’une des routes typiques utilisée par les trafiquants de drogue sont bien les routes maritimes existantes venant des pays producteurs de fruits exotiques. Ils vont donc remplir de cocaïne les conteneurs de fruits exotiques et c’est là qu’on retrouve donc régulièrement de la cocaïne au port d’Anvers ». Le port d’Anvers est devenu une véritable plaque tournante du trafic de cocaïne. En effet, ce port est devenu la principale porte d’entrée de la cocaïne sur le continent européen, en raison de son lien commercial plus fort avec l’Amérique du Sud. En 2018, le SPF finance (en charge des douanes) a communiqué une saisie record de 45,9 tonnes de drogue sur le territoire belge dont 42 tonnes au port d’Anvers. Déjà le début de l’année 2019, 17,5 tonnes de drogue ont été saisies. Ce qui relevait un début d’accroissement de ce trafic illicite. Augmentation qui s’est beaucoup remarquée en 2020, avec 65.48 tonnes de cocaïne interceptées: un nouveau record, selon les chiffres de l’administration générale des douanes et accises du SPF Finances.
Un problème qui se trouve être une conséquence majeure du point fort de ce port. Anvers est connu dans le monde entier pour sa haute productivité dans la manutention de conteneurs.
Jusqu’à 64 mouvements par grue y sont effectués chaque heure. Ceci permet aussi une livraison rapide des clients. Mais il est important de relever que pour favoriser la célérité dans les opérations, toutes les marchandises ne sont pas scannées. En tout, seuls 34 000 conteneurs sont contrôlés chaque année, soit 01% des containers qui arrivent au port d’Anvers. Il se pose là aussi un problème logistique majeur lié au système d’information qui laisse à désirer.
Un port sécurisé, avec des outils logistiques à point, est un port d’assurance. Il attire l’investissement des partenaires, gage de son développement. Ainsi, deux problématiques seront traitées à travers notre étude pour essayer d’améliorer les services proposés par le port d’Anvers :
1- Le Trafic de drogue au Port d’Anvers
La drogue arrive souvent dissimulée dans des cargaisons de fruits ou dans les parois des containers en provenance principalement du Brésil, de l’Equateur et de la Colombie. La célérité de ce port qui est à base de sa productivité constitue à la fois une gangrène. En effet, en plus de l’implication des agents portuaires dans le trafic de drogue, les conteneurs ne sont pas contrôlés de fond en comble par les autorités pour éviter une congestion ou une asphyxie des activités portuaires.
2- Un système d’information à repenser
"Si on peut déjà arrêter les conteneurs à risque dans les pays sources, on ne doit plus les inspecter, les contrôler quand ils arrivent dans le port d’Anvers", explique Bob Van den Berghe, du Bureau des Nations-Unies pour les drogues et le crime. Cette assertion doit être prise avec beaucoup de réserves car même si l’autorité portuaire du pays chargement a vérifié au préalable la marchandise
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