OBjet d'étude
Étude de cas : OBjet d'étude. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kevin91 • 29 Novembre 2015 • Étude de cas • 2 762 Mots (12 Pages) • 900 Vues
Objet d’étude
L’organisation du travail
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L’organisation du travail
On nous parle de mauvaises conditions de travail. Ce sujet est préoccupant pour des personnes de notre âge puisque nous allons aborder cette période de vie où nous allons être actifs mais qu’en est-il ? Certes nous avons étudié l’Organisation Scientifique du Travail et les inconvénients du « travail à la chaîne ».
Ces méthodes sont-elles encore appliquées ?
Nous allons dans une 1ère partie rappeler ce qu’est le taylorisme et le fordisme, puis nous verrons dans une deuxième partie ce qui est constaté dans les médias d’après mes documents personnels et les possibilités d’améliorer les conditions de travail.
Le travail à la chaîne ou Organisation Scientifique du Travail, a été imaginé par Frederick Taylor. La théorie de Taylor consiste à décomposer, analyser et optimiser chaque poste de travail en imposant 2 divisions : une division horizontale qui fait que chaque salarié est affecté à une tâche précise et une division verticale qui marque les rapports hiérarchiques.
Par exemple, Ford a été la première entreprise à adopter le taylorisme dès le début des années 1900 dans l’usine de Highland Park à Detroit selon le document 1 du cours. Toujours selon ce document, on apprend que suite à l’adoption du taylorisme, une ligne d’assemblage d’un nouveau genre a été installée : les véhicules sont transportés d’un poste de travail à un autre à l’aide de chaînes de convoyages mécanisées. À la suite de ça, chaque ouvrier se voit affecter une tâche précise dans le processus de fabrication de la voiture. Ce nouveau mode de travail a permis de réduire considérablement le temps des opérations de montage des voitures (de 728 minutes à 93 minutes) ainsi que les prix (950 $ en 1908, 290 $ en 1925). Le document 2 montre 2 exemples de travail à la chaîne.
Ce nouveau mode de travail permet à une entreprise de gagner en rentabilité et d’augmenter sa productivité. Il favorise aussi l’embauche et l’augmentation du niveau de salaire. Cependant, une déqualification du travail ainsi qu’une grande pénibilité du travail sont vite constatés à cause d’une reproduction de gestes minutés et répétitifs à longueur de journée.
Aujourd’hui, les choses ont évolué non pas positivement mais négativement avec le travail des enfants et encore la pénibilité qui est toujours présente.
Comme le montre les documents 3 et 4 que j’ai pu trouver sur Internet (unicef.org et humanium.org), les enfants sont utilisés dans les usines, dans les mines. Le document 3 évoque des tâches difficiles et des conditions pénibles de travail qui engendrent de nombreux problèmes liés à la santé comme le vieillissement précoce, la malnutrition, la dépression ou encore, la dépendance aux drogues et bien d’autres…
Les enfants utilisés pour le travail proviennent principalement de milieux défavorisés, de groupes minoritaires ou ont été enlevés de leur famille. En plus de ça, ils sont forcés à travailler dans des conditions inhumaines et sont très souvent victimes de violences en tout genre.
Bien sur, cela n’est pas sans conséquence : ne suivant pas de scolarité normale, ces enfants sont condamnés à devenir des adultes analphabètes sans possibilité d’évoluer socialement et professionnellement.
Selon les traditions et culture, l’exploitation infantile prend différentes formes :
- Asie du Sud-est et Pacifique : les enfants servent dans les usines de textiles
- Afrique : les enfants vendus par leurs parents se retrouvent exploités dans les plantations et les mines
D’après le document 4, selon une estimation il y aurait 158 millions d’enfants ayant entre 5 et 14 ans qui travaillent soit 1 enfant sur 6 dans le monde :
En Afrique subsaharienne, ce serait 69 millions d’enfants (environ 1 enfant sur 3)
En Asie du Sud, on serait à 44 millions d’enfants qui travaillent et qui sont dont privés d’un bon avenir.
Pour ce qui est de la pénibilité, les documents 5 et 6 évoquent le compte de pénibilité qui est un droit nouveau ainsi que le frein à l’emploi qu’est la pénibilité.
Parmi les facteurs de pénibilité, nous retrouvons : le travail de nuit, le travail répétitif, en équipe alternative ainsi que le travail sous pression hyperbare. Ces différents facteurs peuvent être considérés comme des freins à l’emploi même s’il faut noter que certains efforts sont faits d'années en années afin d'améliorer les conditions de travail des salariés. Ces efforts ne sont pas encore suffisants mais cela devrait se régler avec le temps.
D’un autre côté, Xavier Beulin, président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitant Agricoles, affirme que « pour les petites entreprises agricoles qui ont un, deux, trois salariés, l’obligation faite aux employeurs de reporter chaque soir sur une fiche les tâches effectuées dans la journée les oblige à en apprécier la pénibilité ».
Pour améliorer les conditions de travail des salariés en France, il existe différentes actions comme : les avantages en nature, le travail en équipe, la compétition entre salariés ou encore mieux, les augmentations de salaire. Par exemple, dans une usine de Yves Rocher qui se situe en France, les suggestions des salariés sont rémunérés selon leur intérêt (entre 30 et 210 €). Ces suggestions doivent permettre d’éradiquer les pertes de temps durant la production de l’entreprise.
Il existe aussi d’autres façons d’organiser le travail d’après mon document de cours. Parmi ces différentes façons d’organiser le travail, on retrouve le toyotisme : ce nouveau mode de travail propose des procédés de fabrication qui reposent sur une meilleure intégration des personnels : c’est à dire que les salariés sont plus polyvalents et sont donc capables d’effectuer la conception, le dépannage et la maintenant ainsi que le contrôle de la qualité des productions. Cette manière d’organiser le travail permet de privilégier la qualité ainsi que l’enrichissement des tâches des salariés. Cette nouvelle méthode a par ailleurs été adoptée par Yves Rocher dès 2002 après que Pierre Antoine PERROT ait reprit l’usine de Ploëmerl. À son arrivée, il constate qu’il y a seulement 2 contremaîtres pour 160 personnes. Pour faire changer le mode de travail de cette usine, il s’est basé sur son expérience dans l’entreprise PSA Peugeot Citroën et a estimé que le toyotisme pouvait être transposé à l’univers cosmétique.
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