Mondialisation stratégie d'entreprise

LES ENJEUX DE LA MONDIALISATION ET SES IMPACTS SUR LA STRATÉGIE D’ENTREPRISE

Il y a eu, dans l’histoire de l’humanité, 4 mondialisations :

• 1ère mondialisation : époque antique et empire romain ; s’est développé autour de la Méditerranée -> développement des échanges commerciaux avec des épices, la traite des esclaves, le blé et le vin
• 2ème mondialisation : du 15ème siècle jusqu’au 18ème siècle -> grandes découvertes (de nouveau territoires comme l’Amérique, l’Inde) donc développement du commerce triangulaire entre les grandes nations européennes et les nouveaux territoires
• 3ème mondialisation : de 1870 à 1914 -> période de la 2ème révolution industrielle (développement du train, des métiers à tisser) donc développement des échanges internationaux entre les pays d’Europe du nord-ouest, de l’Amérique et du Japon
• 4ème mondialisation : de 1980 à aujourd’hui ; c’est la mondialisation la plus aboutie et qui fédère le plus de pays -> est arrivée en deux étapes :

• internalisation de 1946 à 75/80 -> développement croissant des échanges entre les villes, grâce notamment au GATT (organisation qui consiste à réunir les pays pour discuter ensemble pour négocier les taxes douanière) qui a permis de diminuer les barrière douanière et donc faire exploser le commerce mondial
• puis, 2 chefs d’état libéraux (Margarette Thatcher et Ronald Regan) ont une conception de l’économie où les états ne doivent pas intervenir dans l’économie ; ils sont soutenue par l’école de Chicago et les deux économistes Milton Friedman et Robert Lucas -> ont mis en place la théorie néolibérale qui est toujours appliquée aujourd’hui : théorie des marchés efficients (selon les néolibéraux, pour qu’un marché fonctionne efficacement et que l’offre s’ajuste parfaitement à la demande, il faut que les états n’interviennent pas dans l’économie et que s’il y a une crise/défaillance de marché, le marché va se rééquilibrer tout seul) qui va à l’encontre de la théorie keynésienne

Les 3D de la théorie néo-libérale :

• Désintermédiation (= supprimer un/les intermédiaire(s)) : historiquement (depuis le 16ème siècle), les italiens inventent la banque qui est un intermédiaire entre l’offre et la demande, la banque qui finance les entreprise et contrôle le risque. La banque créé de la masse monétaire ex-nihilo (= à partir de rien). Depuis la denier mondialisation, les entreprises ne passent plus par les banques pour plusieurs raisons : coûte trop cher, trop long et trop d’administratif donc trop compliqué.

Les entreprises vont donc trouver des sources de financement autrement :

• sources de financement classiques : prêt bancaire, auto-financement (= réserve légale), les zin-zins (= les institutionnelles : banques, compagnies d’assurance et les autres entreprises) et l’État (avec la caisse des dépôts et consignations)
• nouvelles sources de financement : fonds souverains (appartiennent à des états importants comme le Qatar, Dubai ou l’Arabie Saoudite), fonds de pension (fonds de prévoyance pour les retraites américaines ; exemple : Carlyle ou Black Rock)

• Décloisonnement : ouverture constante des marchés et le développement des échanges internationaux. C’est lié à l’organisation mondiale du commerce (OMC) créé en 1995 pendant les accords de Marrakech. L’OMC remplace aujourd’hui le GATT. L’OMC consiste à la baisse des barrières tarifaire, des barrières douanières et des contingentements (= quotas). Aujourd’hui plus de 200 pays échangent au sein de l’OMC.

• Dérégulation : supprimer ou réduire des règles juridiques qui vont à l ‘encontre du fonctionnement du marché. Exemple : abolition des monopoles pour libérer la concurrence comme pour le sytème aérien. 

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