Le système financier est-il assez-réguler ?
Étude de cas : Le système financier est-il assez-réguler ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ndeknkdczze • 20 Septembre 2018 • Étude de cas • 976 Mots (4 Pages) • 805 Vues
Le système financier est-il assez-réguler ?
II- Contre
- Les agences natatoires au cœur de controverses
Cependant, nous voyons que le système financier peine à trouver son équilibre de régulation. En effet, seule 3 agences de notations (« =qui établit les indices permettant d'évaluer la solvabilité des entreprises ou des pays ») sont présentes dans notre société : Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's. Ces dernières se trouvent dans une situation d’oligopole car ces 3 agences accaparent la quasi-totalité du marché. Ceci peut donner lieu à des dérives comme toute situation d'oligopole et cela n'est pas souhaitable dans une économie qui se veut régulée. De plus, un autre aspect de cette régulation est à revoir car ces agences de notations sont confrontées à des conflits d’intérêt. Les agences de notation sont rémunérées par les émetteurs des titres qu’elles notent : on est donc dans une situation de potentiel conflit d’intérêt. En effet, les agences de notation sont payées par les entreprises qu'elles évaluent : l'entreprise demande aux différentes agences de faire du "pré-rating", c'est à dire des simulations de notation, puis elle choisit celle qui la note la plus favorablement. Par ailleurs, les notes proposées par les agences de notation sont assez largement autoréalisatrices : si les agences prévoient un non remboursement, elles notent négativement un émetteur de titre cela provoquera un risque de non remboursement bien que ce remboursement aurait pu être effectué, ainsi il y aura une forte répercussion sur l’économie.
Leur activité est également procyclique : aggravant les crises ou, à l'inverse, favorisant les bulles spéculatives en période de croissance. Elles sont accusées d’avoir un rôle de « pompier pyromane », exemple : 22 décembre 2009. Moody's ramène la dette grecque de A1 à A2, soit encore deux crans au-dessus des deux autres agences. En période de crise, la dégradation des notations a un impact conséquent car elle renforce les craintes des investisseurs potentiels qui sont alors encore plus réticents. Cet effet est accentué par les pressions politiques. En effet les agences de notation ne peuvent dévaluer la notation des États car cela aurait de fortes répercussions sur les économies. Ce phénomène biaise donc une fois de plus la représentativité et la fiabilité des notes attribuées, ce qui décrédibilise ces agences.
Les agences tentent cependant de se défendre contre leurs critiques en clamant que « le problème est moins dans leurs notes que dans l'utilisation qui est faite de leurs notes » : utilisation laxiste : délégation de leur responsabilité aux agences, fautive : notes effectuent sur du long terme or cette évaluation est prise en compte pour une utilisation de court terme afin de juger la liquidité du titre, défaillante : elles sont devenues automatiques.
Certains proposent que l’État reprenne le contrôle sur l’activité des agences de notation par un contrôle de leur financement. D’autres proposent de créer une agence de notation publique.
- Une régulation à tendance excessive
Le problème d’une régulation trop forte ou inadapté c’est qu’elle peut provoquer une grande perte d’opportunités qui auraient pu être bénéfique à l’économie. De nouvelle règlementation vis à mettre des capitaux de côté, afin d’atténuer les éventuels effets de crise, cependant les capitaux mise de coté provoqueront une perte d’investissement à long terme ce qui est néfaste pour l’économie.
De plus, la culture bancaire n'est pas prête de changer et reste soumise à de l’appât du gain et au goût du risque. Il est quasiment systématique de voir les banques s'opposer et tenter de se défaire de ces réformes comme la règle Volcker ou le projet Barnier. Ces réglementations essayent d’être démantelé par les institutions financières, et un « retour à la case départ » tente d’être mis en place.
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