Le monde du travail.
Mémoire : Le monde du travail.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alicia Laffaille • 1 Novembre 2016 • Mémoire • 2 958 Mots (12 Pages) • 719 Vues
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S o m m a i r e
I n t r o d u c t i o n
I. Les conditions de travail
A) Ce qu’ils subissent
B) Conséquences de ces conditions
II. La différence entre le monde ouvrier et employé
A) Les différences entre ces deux mondes
B) Les similitudes de ces deux mondes
C o n c l u s i o n
I n t r o d u c t i o n
Le monde du travail représente l’ensemble des acteurs qui en contre d’une prestation de service ou de la production de bien sont rémunérés à hauteur de leur contribution.
Depuis les années 1980, la littérature s’intéresse au monde du travail, et plus particulièrement aux grandes entreprises ;
François Bon auteur du livre Sortie d’usine publié en 1982, est l’un des auteurs ayant initié ce courant littéraire.
Ces ouvrages résultent d’un contexte économique marqué par deux cycles économiques majeurs : la crise structurelle au cours des année 1970 ainsi que le choc pétrolier de 1973 mettant fin à la période des « Trente Glorieuses », et marquant le début des « Trente Piteuses ».
On remarque une période de récession, de manifestations socio-économiques avec chômage, précarité, pauvreté. On remarque également une désindustrialisation, en effet, nous assistons à une disparation progressive des usines françaises qui se délocalisent dans des pays dans lesquels la main d’œuvre est moins coûteuse.
Ces disparitions entraînent une restructuration des secteurs économiques, les emplois changent.
Durant le 20ème siècle, on peut s’apercevoir d’une déshumanisation du travail.
Nous nous appuierons sur les récits suivants afin d’étudier le monde du travail sous ses différents aspects.
L’extension du domaine de la lutte de Michel Houelle Becq, publié en 1994.
Sortie d’usine, François Bon publié en 1982.
Petites natures mortes au travail, Yves Pagès, publié en 2000.
La centrale d’Élisabeth Filhol, publié en 2010.
Stupeur et tremblements, d’Amélie Nothomb publié en ….
Tout au long de ce mémoire, nous nous demandons alors comment est perçu le monde du travail à travers ces récits ?
Dans une première partie, nous étudierons les conditions du travail puis dans une seconde partie, les éventuelles différences entre le monde au sein d’une usine et dans les bureaux.
- Les conditions de travail
- Ce qu’ils subissent
Dans le livre Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb, Amélie San le personnage principal qui souhaitait devenir traductrice de ce roman subit de nombreuses épreuves au sein de son travail. Dans ce roman, Amélie San parle de ses expériences au sein du monde du travail. Elle commence tout d’abord par présenter ses supérieurs.
Au cours de son contrat de travail, cette dernière a dû réaliser plusieurs tâches.
Sa première tâche était de rédiger une lettre pour inviter une certaine personne à une partie de golf. Pour cela elle a dû refaire la lettre de nombreuses fois car elle ne convenait pas à son supérieur qui lui disait d’un air méprisant : « recommencez » et déchirait celle-ci. Son supérieur rejetait sa rédaction sans aucunes justifications. Pour cette première tâche, nous imaginons que l’accueil ne fut pas agréable et qu’elle se sentie dévalorisée.
Ses supérieurs ne lui donnaient rien à faire mis à part leur apporter des tasses de café, c’est alors qu’Amélie San commence à se soumettre à ses supérieurs.
N’ayant aucunes tâches à réaliser, Amélie San décida de faire preuve d’initiatives plus d’une fois, initiatives qui fut mal interprétées par ses supérieurs.
Prenons cette exemple, lors d’une réunion cette dernière a servi le café accompagné de formules d’usage qui suggéraient qu’elle parlait le Japonais à la perfection. Cette initiative n’a pas plu à son supérieur qui fut épris d’une immense colère.
Elle décida ensuite de distribuer le courrier sans en demander l’autorisation, pour son supérieur cette action était de voler le travail d’une autre personne.
Cette fois-ci elle n’oublia pas de demander la permission afin de mettre les calendriers à jour, cependant elle réalisa cette tâche en distrayant les employés de la structure. Pour son supérieur elle se donnait en spectacle. Sûrement pour la punir, son supérieur lui donna des photocopies à réaliser une par une, feuille par feuille pour que le parallélisme avec le bord soit absolu. Elle dû recommencer cette tâche de nombreuse fois car sa réalisation ne convenait pas aux exigences à son supérieur.
Même lorsqu’elle rendu un rapport complet et détaillé pour l’un des membres de la structure son supérieur lui imposa que cela était son premier et dernier rapport.
Sa supérieure lui donna alors du travail au secteur comptabilité, secteur pour lequel Amélie San n’avait aucune expérience et c’est pour cela qu’elle ne fut pas compétente.
Après plusieurs travaux effectués qui ne convenaient toujours pas, elle finit par nettoyer les toilettes de l’étage de l’immeuble. Malgré cela, sa supérieure trouvait toujours un détail défaillant.
À travers ces exemples, nous nous rendons compte que ses supérieurs lui attribuaient des tâches qui n’avaient aucun rapport avec sa compétence principale.
En plus de lui attribuer ces tâches incongrues, ses supérieurs lui parlaient d’un ton méprisant. En voici quelques exemples : « Idiote ! », « Vous êtes soit une traîtresse, soit une demeurée », « Si vous apparteniez à la catégorie des handicapés mentaux, il fallait me le dire », « Recommencez », « Ne croyez-vous pas que cette incapacité provient surtout d’une déficience propre à votre cerveau », « Bouffe ! ».
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