La non communication sur une patiente sédatée
Étude de cas : La non communication sur une patiente sédatée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Taran Tino • 4 Octobre 2022 • Étude de cas • 706 Mots (3 Pages) • 315 Vues
CFDC – IFSI R. Poincaré PED PROMO 2020 - 2023 S2 UE 5.8 DOC
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ADSAR n°4
Analyse de situation ou activité rencontrée en stage
Version : 1
Stage semestre n°4
Du 21 Mars au 15 Avril 2022.
Typologie de stage : Réanimation médical
Titre : La non communication sur une patiente sédatée.
Date de réalisation de l’analyse : 08/04/2022
NOM Prénom : LEFORT Quentin
Promotion : 2020 / 2023
Nom du formateur de suivi pédagogique : Mme Le Bars
Lieu :
La situation rencontrée a eu lieu dans un service de réanimation d’un hôpital public de Paris. Le service de réanimation comprend 3 unités composées d’un poste de soin dans chaque unité. La situation se passe dans la chambre de la patiente.
Situation :
La situation réalisée est l’ablation d’un redon abdominal chez une patiente sédatée, intubée et ventilée. Mme M. à 45 ans et est dans le service de réanimation depuis 3 jours pour détresse respiratoire, elle était dans le service de chirurgie digestive en post-op d’un by-pass. Je m’occupais de deux autres patients et mon infirmier tuteur s’occupait d’elle car les infirmiers ont trois patients à charge. Il m’a demandé de venir pour faire l’ablation de redon sur cette patiente, sachant que c’était la deuxième fois que j’effectuais ce soin dans mes stages. Je me sens plutôt à l’aise avec ce soin et Mme M. est légèrement sédatée (1mg/h de Midazolam) et semble « confortable ».
Afin d’effectuer ce soin, mon tuteur me montre le protocole du service pour l’ablation des redons. Cela se fait avec du matériel stérile.
Nous sommes tous les deux équipés d’une charlotte et d’un masque que nous portons déjà aux vues de la situation actuelle. Je prépare mon champ stérile que je place sur mon adaptable qui a été nettoyé avant.
Je mets mes gants stériles et mon tuteur s’occupe d’enlever les pansements sales et de me distribuer le matériel nécessaire. J’effectue tout d’abord un protocole Bétadine en 4 temps pour nettoyer l’orifice du drain, puis utiliser un bistouri pour couper le fil. Je prends ensuite une compresse pour enlever un des drains. Le premier, je le retire sans aucune résistance, mais le second, j’ai senti une résistance. Or dans le protocole du service, cela n’était pas précisé et m’a donc surpris.
Questionnement et analyse :
La principale difficulté que j’ai rencontrée, c’est la sédation de la patiente, et donc la non communication avec elle. Dans un sens, je pense que cela m’a enlevé un stress (je n’avais pas l’appréhension de faire mal au patient). Après c’est difficile d’effectuer ce genre de soin sans informer le patient, par exemple lorsque je retire le tuyau. Durant nos cours « UE 4.2 Soins relationnels », nous avons appris que l’information au patient était primordiale, ainsi que sa bonne compréhension. En réanimation je me suis retrouvé confronté à de nombreux patients sédatés et donc non communicants. On effectue de nombreux soins sans avoir le consentement du principal intéressé, et sans vraiment savoir s’ils nous entendent et ressentent ce que l’on fait. C’est une prise en charge différente, et j’ai mis du temps à l’intégrer.
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