La croissance et le développement au Brésil
Étude de cas : La croissance et le développement au Brésil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yimyli • 15 Mai 2022 • Étude de cas • 3 422 Mots (14 Pages) • 304 Vues
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Sommaire
Introduction................................................................................................................2p
Partie I.........................................................................................................................3-4p
Partie II........................................................................................................................5-6p
PARTIE III........................................................................................................................7-8P
Conclusion.....................................................................................................................9p
Introduction
La croissance économique caractérise l'augmentation durable de la richesse produite, ou l'accroissement de la production globale sur un territoire ou dans une économie nationale. Cette augmentation (qui peut être irrégulière et subir des fluctuations) est un phénomène quantitatif qui peut être mesuré en volume ou en valeur par l'évolution d'agrégats tel que le PIB. Cette croissance quantitative se traduit notamment pour les ménages par l'augmentation du niveau de vie.
Le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et démographiques de la société. Cependant, le développement s'appuie sur la croissance, et la prolonge en modifiant sa nature et ses effets. Le niveau de développement et de bien-être des différentes nations s'apprécie par des indicateurs spécifiques (IDH et IPH) qui sont l'indice de développement humain et l’indicateur de pauvreté humaine.
Au cours de ce devoir, nous allons identifier le lien qui existe entre ces deux grands indicateurs à travers l’économie du Brésil.
Rappelons-le, le Brésil est devenu en quelques années une puissance économique de premier plan. Dans le monde, devançant même l’Inde ou la Russie, autres pays émergents se positionnant ainsi « neuvième économie mondiale » par son PIB. Mais ce pays plein de promesses a été affecté par une brutale récession il y a six ans de cela, dès lors, le pays travaille à se reconstruire tant bien que mal. Mais le Brésil n’a pas été en mesure de croître au même rythme qu’au cours des décennies précédant la récession et cela s’accentue notamment avec la pandémie COVID-19. Selon les prévisions du FMI d'avril 2021, l'économie devrait se redresser en 2021. Cependant, ces prédictions restent à voir, car parallèlement, ce géant de 8 511 965 km2, témoigne de problèmes structurels persistant qui nuisent au développement durable du pays. Ainsi, dans un premier temps, nous allons faire une analyse de ce qui a été dit à propos de l’interdépendance entre les notions de croissance et développement. Puis, dans un second temps, nous allons voir les situations où la croissance favorise le développement au Brésil. Enfin, dans un sens inverse nous allons déterminer si, la composante du développement au Brésil peut-être moteur/acteur de sa croissance.
Partie I
Quels sont les dires à propos de la croissance et du développement ? Sont-ils liés ?
- La croissance et le développement sont bien liés
En premier lieu, nous pouvons affirmer que « oui » la croissance et le développement fonctionnent ensemble. En effet, il serait logique de dire qu’il y a une interdépendance entre ces deux notions. Tout d’abord, la croissance est un facteur de développement. La croissance permet en effet une augmentation de richesse et en répartissant ces richesses, la société disposera des moyens nécessaires pour changer sa structure de manière positive, c’est-à-dire se développer économiquement, mais aussi socialement. Ensuite, il faut aussi comprendre que le développement est un moteur de la croissance. En effet, lorsque l’on modifie la structure d’une société, soit au niveau économique ou soit au niveau social, le pays va faire ce qu’on appelle des « investissement ». Des investissements qui vont être, au départ, public et qui vont eux-mêmes créer d’autres investissements privés. Ce phénomène est appelé le « cercle vertueux ».
Pour appuyer cette hypothèse, appuyons-nous d’une théorie néoclassique inspirée par David Ricardo, économiste et philosophe britannique du 18ème siècle. Selon lui, il faut se spécialiser dans le domaine où on est le plus compétitif. Les pays sous-développés doivent mettre en valeur leurs avantages comparatifs pour s'insérer dans l'économie mondiale et ainsi se développer. Le libre-échange est donc indispensable au développement du tiers-monde. En soit, le développement d’un pays est accentué par la croissance selon lui. Ce « néo-Riccardisme » arrive sur le devant de la scène à partir du début des années 1980.
Un autre célèbre économiste du 19ème siècle, Joseph Schumpeter, s’appuie sur une autre théorie. Selon lui, c’est l’innovation qui est moteur de croissance. Selon lui, c ’est grâce à un « entrepreneur innovateur » que la dynamique économique se fait sentir à travers des progrès aussi bien quantitatifs (avec l’augmentation du niveau de production) que qualitatifs. L’entrepreneur est donc l’acteur fondamental de la croissance économique. Il aime le risque et est à la recherche du profit maximal. L’innovation lui permettra d’obtenir un monopole temporaire sur le marché. Il sera donc le seul pendant un certain temps à pouvoir produire cet objet qui lui rapportera donc gros.
- La croissance et le développement ne sont pas liés
La croissance n’est cependant pas synonyme de développement. En effet, elle n’entraîne pas forcément un développement dans un pays qui bénéficie de la croissance. La création de richesse n’est pas suffisante au développement. La richesse créée doit être utilisé pour changer de manière bénéfique la structure économique et sociale d’un pays comme nous l’avons évoqué précédemment. Comment l’effet bénéfique de la croissance est-elle limitée ? En investissant par exemple dans des secteurs qui ne sont pas propices au développement économique et sociale. C’est le cas notamment dans des états qui investissent la création de richesse dans l’armé par exemple ou la défense.
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