Fiche de lecture : Psychologie des groupes et management
Étude de cas : Fiche de lecture : Psychologie des groupes et management. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar omar hadi • 15 Mai 2019 • Étude de cas • 853 Mots (4 Pages) • 701 Vues
FICHE DE LECTURE
Psychologie des groupes et management | ||
Auteur :Jean Dubois | Editeur : Dunod économie Nb de pages : 116 p | Année de 1ère parution: 1972 |
Commentaires sur les auteurs Jean Dubois, né le 18 janvier 1928 à Paris, c’est un sociologue français. C’est un chercheur contemporain parmi les premiers à faire des ouvrages et des études dans le domaine des études en psychosociologie des organisations. Il forme le courant néo-rationaliste avec ses collaborateurs M. Crozier et H. A. Simon et J. G.March, qui cherchaient à analyser la dynamique de la vie organisationnelle dans ses fondements. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la sociologie du groupe et l’organisation des entreprises, dont « Les cadres dans la société de consommation » (1969), « Les cadres, enjeu politique » (1971) et « Réguler le social dans l'entreprise » (1995). | ||
Synthèse de l'ouvrage L’objectif de cet ouvrage est de proposer aux gestionnaires le moyen de comprendre les phénomènes de la vie des organisations qu’ils y travaillent et qui sont difficiles a analyser, en leur montrant essentiellement les différents rapports entre motivation et participation, la vie affective des groupes, les rapports entre pouvoir et autorité et responsabilité dans les groupes et la vie des groupuscules (petit groupe) comme la relation entre le gestionnaire et le psychosociologue. Tout d’abord, l’auteur a commencé par mettre ces deux derniers dans leur contexte général ou plutôt dans leur environnement en essayant de dénombrer les différentes difficultés formant un amalgame (confusion) à identifier et à résoudre.
Ensuite, il a essayé de définir le « groupe » selon plusieurs points de vues, en commençant par celui du dictionnaire, passant par la définition spontanée (groupe de l’idéal),le groupe de contrainte, le groupe de persuasion, arrivant a la notion d’interdépendance. Bien que J.Dubois avait opté pour la définition suivante : « L’organisation est un instrument collectif au moyen duquel chacun des acteurs cherche à atteindre ses objectifs ». Puis, dans l’étape suivante il s’est focalisé sur les objectifs de l’entreprise et buts des individus, durant laquelle il a analysé les finalités de l’entreprise et buts des sous-groupes, les buts spécifiques du personnel et les objectifs de l’entreprise, ce qui a mené a deux lois en particulier :
Apres, l’auteur a évoqué les différents images du phénomène affectif dans la vie des groupes industriels tel que la sous estimation et la sur valorisation et la relation entre technique et humain. En fait il a visionné les étapes d’identification de l’individu a partir de son entourage primaire (famille) jusqu’au environnement professionnel (travail) et de l’influence du groupes sur l’individu. En plus que ça, l’auteur a démontré à la quatrième partie, les phases par lesquelles l’individu peut passer pour conduire un groupe, ainsi que les méthodes et les caractéristiques primordiales pour entamer cette mission, tout en évoquant les effets et conséquences résultants de chaque genre de commandement, en mettant en exergue l’importance du groupe en réalisation de l’objectif même en absence de chef (l’autogestion). Apres avoir met en lumière les principaux mécanismes qui régissent la vie des groupes, J.Dubois a essayé de nous donner la formule magique qui fera de l’entreprise un vrai groupe en valorisant la communication et le rôle du groupe a la satisfaction des besoins individuels.
L’auteur a valorisé aussi, au sein des deux parties suivantes, les relations qu’on peut identifier dans l’entreprise, et qui nécessite notamment d’établir un réseau de négociations permettant de d’appliquer la coexistence, l’interdépendance, et les relais, tout en conservant la hiérarchie. En conclusion, le groupe-entreprise reste inséparable des domaines d’intervention externes, et malgré la présence des conditions favorables en interne, il est inévitable de savoir gérer l’environnement extérieur de l’entreprise et de venir face aux atouts dites sociopolitique surtout. | ||
Avis personnel du lecteur J. Dubois appartient au courant néo-rationaliste (avec M. Crozier et H. A. Simon et J. G.March) qui résout le problème en considérant la structure formelle comme un régulateur des luttes de pouvoir qui naturellement se jouent dans l’organisation entre les individus. Les acteurs tiennent leur pouvoir de l’imprévisibilité de leur comportement et du contrôle qu’ils peuvent avoir sur une zone d’incertitude. En tant que néo-rationaliste, il a essayé de montrer, à travers cet ouvrage, les limites de la conception du courant rationaliste classique et le courant des relations humaines, en se référant aux différents études et expériences élaborées par ses collaborateurs. Les idées avancées dans l’ouvrage sont sommes toutes encore d’actualité, mais qui connaissent une évolution si on prend en considération les changements sociales et sociopolitiques que le monde connaisse depuis le déclenchement des révolutions populaires. |
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