Etude sectorielle, les cosmétiques en Amerique du sud
Étude de cas : Etude sectorielle, les cosmétiques en Amerique du sud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alixou • 10 Janvier 2016 • Étude de cas • 2 717 Mots (11 Pages) • 1 529 Vues
DELANGLADE Alix BTS CI 1
2013-14
E41M2 Etudes et veille
Etude sectorielle
Secteur du cosmétique en Afrique du Sud
[pic 1]
[pic 2]
Lycée Jeanne Perrimond
Etude sectorielle : Secteur du cosmétique en Afrique du Sud
Table des matières
1 – La demande
Le volume et la segmentation du marché sud-africain des cosmétiques
Un secteur en croissance qui engendre des opportunités
2 – L’offre
Offre étrangère
Place de la France
Concurrence
Comportement d’achat
Stratégies d’expansion
3 – Distribution
Les différents modes de distribution
Droit de douanes
4 – Les Risques
Annexes
(1) Importations de produits de beauté en 2012 en Afrique du Sud
(2) Répartition entre segments d’importation en 2012 en Afrique du Sud
(3) Opération d’exportation – Risque Politique / Risque Commercial
CAHIER DES CHARGES
L’Afrique du Sud constitue le 1er marché en valeur, sur l’ensemble des secteurs de la beauté en Afrique et représente une porte d’entrée ainsi qu’une plateforme de distribution pour l’expansion des entreprises dans la région sub-saharienne. Le marché se place au 22ième rang mondial, tous secteurs de la beauté confondus.
1 – La demande
En Afrique du Sud, sur 51,19 millions d’habitants, environ 12 millions disposent d’un pouvoir d’achat comparable aux pays développés. Le salaire moyen mensuel brut en Afrique du sud est de 8.500 ZAR (1.100 USD).La consommation est dynamique et le développement des circuits professionnels offre des opportunités pour les nouveaux entrants. De plus, le segment des produits dit « ethniques » est très porteur. Les consommateurs sud-africains recherchent de plus en plus des produits innovants et de qualité. Ces évolutions font de l’Afrique du Sud un marché stratégique et offrent de réelles opportunités aux entreprises françaises, la France bénéficiant déjà une réputation bien établie de fiabilité dans le domaine des cosmétiques ainsi que dans le secteur du bien-être. Les importations de produits cosmétiques représentaient, en 2012, l'équivalent de 397,7 millions d'euros.
Les professionnels du secteur évaluent ce marché à plus de 2,9 milliards d’euros en 2012 (soit une hausse de 23% par rapport à 2011). Celui-ci devrait augmenter de 14 % en 2014.
Produits « skincare » et « bodycare » | 238,7 millions d’euros |
Maquillages | 97,7 millions d’euros |
Fragrances | 327,9 millions d’euros |
Soins capillaires | 267,3 millions d’euros |
Produits d’hygiène | 514 millions d’euros |
Produits cosmétiques enfants | 13,7 millions d’euros |
Ces chiffres datent de 2010, n’ayant pas eu accès à ceux de 2013. En revanche, ils sont en perpétuelle croissance.
Le volume et la segmentation du marché sud-africain des cosmétiques
Les segments de produits les plus importés en Afrique du Sud sont les produits de beauté de l’ordre de 35%, suivi des parfums avec 18% et enfin des produits capillaires avec 15% (Annexe 1).
Le marché sud-africain des cosmétiques est fort et en croissance. D’après le département sud-africain de l’Industrie et des Affaires, les consommateurs sud-africains continuent à acheter de larges gammes de produits de beauté.
Un secteur en croissance qui engendre des opportunités
Lors des Rencontres internationales de la santé et du bien-être, (organisées par Ubifrance), Thomas Curelli (Conseiller Export au bureau Ubifrance en Afrique du Sud), observait que certains segments connaissaient toujours une croissance, et encourageaient les sociétés Française à s’intéresser plus particulièrement à des opportunités tels que les produits anti-âges, bio et naturels, ethniques, compléments alimentaires beauté et cosmétiques pour hommes. De plus, le marché sud-africain offre aussi des avantages à l’exportateur. En effet, en ce qui concerne le transport, par avion, cinq jours suffisent à partir de Paris, et ce n’est pas très coûteux. Ensuite, les esthéticiennes sur place sont bien formées, d’autant plus que la formation locale répond aux attentes.
Cependant, ce secteur très organisé a dû s’adapter depuis quelques années à des changements structurels, tels que le développement des marchés homme et bébé, ainsi que l’émergence d’une classe moyenne issue des communautés noires, adepte de produits spécialisés. En effet, en Afrique du Sud, 80 % de la population à la peau de couleur noire, 9 % de couleur blanche et 9 % de couleur métisse.
2 – L’offre
Offre étrangère
Parmi les grandes multinationales implantées en Afrique du Sud, on peut citer L’Oréal South Africa, Unilever, Revlon ou bien encore Procter & Gamble Company. Certaines entreprises sud-africaines réussissent à rivaliser avec ces groupes et se positionnent comme des acteurs incontournables du marché, telles qu’Amka, Indigo Cosmetics, Africology ou encore Prime Product.
...