Cas Univez
TD : Cas Univez. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar crawford • 18 Octobre 2017 • TD • 729 Mots (3 Pages) • 474 Vues
Isabelle Faure
Joel Kahil
Groupe 504
Cas Unvez
Problématique du calcul des coûts de revient.
Un des objectifs du contrôle de gestion étant d’assurer la mesure et l’évaluation des performances, le calcul des coûts de revient se doit d’être le plus précis et réaliste possible. En effet, de l’évaluation des coûts de revient vont dépendre la fixation du prix de vente ainsi que l’externalisation de certaines activités. De plus, comme nous le verrons au cours de ce cas, il n’est pas toujours évident de rattacher certaines charges indirectes à un ou plusieurs produits. C’est tout le problème de bien choisir les clés de répartition lors de l’imputation des charges des centres auxiliaires sur les centres principaux.
Critique de l’ancien modèle
Il est tout d’abord hasardeux de répartir des frais importants comme ceux de l’administration aux centres concernés sans facteur de pondération. Les frais administratifs imputés à tel centre ne correspondront pas forcément à la réalité. En effet, il est très difficile d’estimer la contribution des frais administratifs aux charges des combinés ou des cafetières. Ce sont des charges dites fixes dont une mauvaise estimation peut fausser le coût de l’unité d’œuvre, et donc la rentabilité relative du produit. Il ne faut non plus oublier que les faits administratifs représentent une grosse partie des charges à imputer à savoir 32.5 %. Cela rend d’autant plus importante leur estimation.
Au contraire, le cas de la force motrice est plus aisé car la répartition entre les deux ateliers se fait sur la base du nombre de kwh effectivement fournis. Dans ce cas, nous pouvons facilement mesurer la contribution de chaque atelier à la consommation totale d’électricité. Cela traduit donc une situation réelle.
Coût de revient et résultat net avec l’ancien modèle
Connaissant le coût de l’unité d’œuvre et la consommation de chaque produit, on en déduit alors le tableau suivant :
Combiné | Cafetière | |
Coût de production total | 900 000 | 1 000 000 |
Coût unitaire de production | 900 | 200 |
Coût de production des produits vendus | 450 000 | 700 000 |
Coût de distribution | 95 000 | 105 000 |
Coût de revient | 545 000 | 805 000 |
Calcul du bénéfice net et valorisation des stocks.
Chiffre d’affaire total | 2 000 000 |
Coût de revient total | 1 350 000 |
Bénéfice net | 650 000 |
900*500 + 200 * 1500
= 750 000
Coût de revient et résultat net avec le nouveau modèle
Calcul du coût de l’unité d’œuvre
Montant totalForce MotriceAtelier 1Atelier 2DistributionAdministration1 300 000100 000400 000300 000 100 000 400 000-100 00075 00025 000Totaux définitifs475 000325 000100 000400 000Nombre d’UO3 2504 5002 000 000Coût de l’UO146.1572.220.05
Calcul du coût de revient
Combiné CafetièreCoût de production total748 920
851 058
Coût unitaire de production748.92170.21Coût de production des produits vendus374 460595 735Coût de distribution47 50052 500Coût de revient421 960648 235
Calcul du bénéfice net et valorisation des stocks.
Chiffre d’affaire total 2 000 000
Coût de revient total1 070 195Frais d’administration400 000Bénéfice net529 805
En ce qui concerne les stocks, ils sont évalués au coût de production.
Valeur des stocks = valeur des stocks de combinés + valeur des stocks de cafetières
= 748.92*500 + 170.21 *1500
= 629 775
Conclusion
Le cas Unvez est instructif car il nous montre que le coût de revient dépend de la méthode choisie d’autant plus que les charges concernées sont conséquentes. L’ancienne méthode, qui pêchait par son manque de réalisme, conduisait à un gonflement des bénéfices nets par une hausse de la valeur des stocks. En effet, en considérant l’administration comme un centre auxiliaire, on a réparti ces frais entre les produits vendus et ceux mis en stocks. Au contraire, la nouvelle méthode fait supporter l’ensemble des frais d’administration sur les produits vendus et non sur les stocks. Le centre administration ne crée pas de valeur pour les produits fabriqués et ne participe pas au processus de production : il est donc plus réaliste de le considérer comme un centre principal.
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