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Étude de cas : Armandoaresse@gmail.com. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar armandito611 • 20 Janvier 2016 • Étude de cas • 381 Mots (2 Pages) • 650 Vues
Jamais le gong ne doit bégayer entre les mains du Kpanlingan, « le griot» et la langue lui fourcher dans le royaume de Danxomè. Et pourtant cela, s’est produit dans «Le gong a bégayé », un recueil de deux pièces de théâtre dont l’auteur Apollinaire Agbazahou, inspecteur de l’enseignement secondaire, présent à l’auditorium de l’Institut français du Bénin à Cotonou, 26 avril dernier. Il a livré aux amis lecteurs du club d’animation littéraire et culturelle, tenu chaque dernier samedi de mois par l’Association Aiyé culture, les secrets de son entrée dans le cercle des écrivains béninois. Enseignant de Français devenu inspecteur de l’enseignement du second degré, ancien Directeur départemental de l’éducation et ancien Président du Conseil d’administration du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb), il avait tout voulu sauf faire éditer ses nombreuses pièces qui ont alimenté les journées culturelles dans les collèges et lycées du Bénin. Mais c’était sans compter avec la détermination de ses anciens élèves, avec à leur tête, Daté Atavito Barnabé-Akayi -écrivain et enseignant lui aussi- qui vont le bousculer et obtenir la publication de ses inédites pièces. S’ayant finalement fait à l’idée de ne pas pouvoir se soustraire à son destin d’écrivain, il apprend, «Je fais une littérature de nécessité». Autrement dit, explique l’inspecteur, « je suis devenu écrivain par obligation professionnelle ». En effet, face au désintérêt de ses apprenants à la lecture, l’enseignant du Français qu’il était, passait le clair de son temps à écrire des pièces qu’il représentait avec ses élèves lors des journées culturelles. Ceci, indique-t-il, « pour amener les élèves à s’intéresser à la lecture, à la chose culturelle » ; une sorte de « pédagogie par le théâtre» ajoutera-t-il. « Le gong a bégayé » pièce très aimée, éponyme de son recueil de pièces au programme, en est le fruit. Tout comme «La bataille du trône », la seconde pièce dans laquelle il met en scène le penchant effréné que les hommes ont pour le pouvoir. Le pouvoir, seule obsession des générations qui s’affrontent pour en être détentrices. Mais l’écrivain qu’il est, a un leitmotiv, celui de démystifier la littérature, en écrivant non pas des ouvrages à la taille d’encyclopédie, mais de petits textes faciles à dévorer qui traiteront de «la jeunesse, de la vertu et de la pédagogie.»
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