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Présentation du métier de physicien nucléaire

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Par   •  5 Avril 2022  •  Synthèse  •  558 Mots (3 Pages)  •  351 Vues

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Charles MATIGNON 2nde 09                                                         18/02/2022

SES

La socialisation est différente selon le genre dans toutes les sociétés. En effet, on constate, depuis toujours, que les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains clichés véhiculés par la société.

Ainsi, depuis leur naissance, les garçons sont plus stimulés par le sport et les filles plutôt sur le plan affectif et artistique.

Un des moyens de véhiculer ces clichés est le jeu. Les jouets sont socialement déterminés. Ainsi, on aura plus tendance à proposer à un garçon de jouer à la guerre ou aux petites voitures tandis qu'on proposera à une fille de s’occuper de son poupon et de faire le ménage. Encore de nos jours, les jouets sont genrés. Le jouet proposé à l’enfant est basé sur l’imitation du mode de vie homme/femme dans la société. Ces modèles sociaux sont donc assimilés par les enfants par imitation du comportement de leurs parents.

Le comportement induit par les parents en fonction du genre de leur enfant est distinct. Par exemple, lorsqu’un petit garçon tombe, on va le remettre sur ses pieds et lui demander de ne pas pleurer, lui dire que ce n’est rien. Alors que la petite fille, elle, sera plutôt consolée et on trouvera ses larmes plus « naturelles ». Tout cela vient du fait que la société considère que les garçons doivent être forts et ne doivent pas se plaindre. Un garçon qui montre ses émotions est jugé comme un enfant sensible.

Ces différences de traitement entre les garçons et les filles se font de manière inconsciente. Les parents reproduisent des modèles qu’eux-mêmes ont intégré, ce qui pourra conduire, plus tard, à des différences de goûts et de comportements chez les filles et les garçons. La société pousse donc les individus à se comporter d’une certaine manière car la socialisation, imposée dès la naissance, imprime des normes et des valeurs dans leur personnalité.

Ce n’est pas sans conséquences pour les enfants : on constate ainsi que les garçons choisissent plus souvent des options scientifiques au baccalauréat telles que mathématiques et physique, et se tournent ensuite plus naturellement vers des études supérieures longues, voire dans les grandes écoles. Les filles se dirigent plus facilement vers des séries littéraires, médico-sociales, économiques…

Plus tard, les emplois professionnels occupés seront donc différents. Il y a des stéréotypes attachés à certaines professions jugées plus « féminines » (infirmière, assistante maternelle ou encore institutrice) par exemple. Cela encourage donc les filles à occuper ces postes et les garçons à les délaisser.

Mais les garçons, qui font plus d’études scientifiques, se retrouvent alors dans les plus grandes écoles françaises (Ecole Polytechnique, grandes écoles de commerce ou d’ingénierie, etc.) et auront donc des postes à plus hautes responsabilités que les filles. Cela se vérifie encore aujourd’hui dans les postes de direction ou dans le monde de la politique malgré une volonté de parité dans tous ces milieux.

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