Dissertation philosophie : l'art a-t-il besoin de règles?

L’art a-t-il besoin de règles ?

Avant la Renaissance, les artistes et les artisans n'étaient pas différenciés. De plus ils faisaient partie de corporations dans lesquelles on leur apprenait les méthodes de leur art c'est-à-dire les règles à respecter pour bien faire leur métier. Les règles peuvent être définies et caractérisées de deux façons; d’une part, elles peuvent être esthétiques et dans le but de créer d’une certaine manière ceci implique donc des restrictions et contraintes, afin d’illustrer cette définition de l’art nous prendrons l’exemple de la bataille d’Hernani en 1830 pendant le

classicisme. Le besoin, lui, s’associe au nécessaire qui est tout ce qui ne peut pas ne pas être et qui s’oppose à la contingence. De même, l’art peut aussi se définir de deux façons différentes, d’une part il est l’ensemble des productions artistiques ( oeuvres littéraires,musicales,...) mais aussi l’art est l'activité de création artistique, une technique( perspective en dessin par exemple), il est le domaine de la création d’oeuvres destinées à la contemplation. Nous nous demanderons donc si l’art doit-il se restreindre, s’imposer des règles malgré le fait que ce soit un sujet très vaste et dense. Afin de répondre à cette problématique, nous verrons dans un premier temps qu’il n’existe pas de création artistique sans règles, ensuite, nous verrons que la créativité est irréductible aux règles et enfin nous étudierons les concepts de talent et de génie à travers l’art et par conséquent l’invention perpétuelle de règles.

En effet, l’opinion courante aime à penser que l’art n’est pas un domaine comparable aux autres. L’artiste serait donc inspiré, hors du commun et ses oeuvres seraient donc inexplicables. Par conséquent, l’art implique une certaine techné, c’est-à-dire une disposition à produire accompagnée de règles exactes, comme par exemple la capacité à créer selon des règles: l’architecte produit un bâtiment en suivant certaines règles, sans quoi le bâtiment s’effondre. Par exemple, la bataille d’Hernani, s’est produite durant la pièce de théâtre Hernani de Victor Hugo en 1830, suite à un bousculement de règles et de code, car la pièce met en avant le drame romantique grotesque et sublime, il y à donc eu une confrontation entre les règles traditionnelles et les nouvelles règles que Hugo utilisa, sachant que cette bataille s’est produite durant le classicisme. Les conceptions des règles esthétiques n’étaient alors plus du tout les mêmes et il s’est produit une vraie confrontation entre les deux groupes. De plus, un concept clé serait aussi le différentiation entre la praxis et la poiesis. La praxis correspond à l’action qu'il accomplit et la poiesis correspond à la disposition à produire accompagnée de règles. Egalement, l’art est considéré comme beau et l’artisanat est considéré comme utile. Platon présentait l'idée que pour certains, le poète était un moyen entre les hommes et le lieux, recevant des dieux un message qu’il communiquait aux mortels. Cependant, en analysant cette opinion, il apparaît clairement que tout art exige un savoir-faire ou techniques et des règles dont l’artiste doit apprendre. Par exemple, le solfège et la technique des mains pour le musicien, la perspective pour le peintre et la grammaire pour le poète. Chaque art à sa technique. Il est donc évident que seul un artiste iquique à ces règles pourra créer une oeuvre d’art. Les connaissances et le savoir-faire différencient l’artiste médiocre, du bon voire de l’excellent artiste. L’artiste médiocre est ignorant de sa technique et de sa pratique. En d’autres termes, qui nierait le fait de suivre des règles. La beauté se dit forma en latin et l’art, la techné. Une belle oeuvre d’art serait donc le mélange entre une certaine forme répondant à une technique. C’est la constitution d’une forme harmonieuse qui fait l'art.

Après avoir brièvement introduit et présenté la première partie de la création artistique dépendant de règles, nous allons voir désormais que la créativité est irréductible aux règles, même si l’application totale de règles pourrait mener à une standardisation.

Nous allons donc voir désormais que la créativité est irréductible aux règles. Si une activité rationnelle, liée à la connaissance des règles, s’y

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