Étude de marché
Étude de cas : Étude de marché. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Axelle Rouff • 21 Juin 2018 • Étude de cas • 1 737 Mots (7 Pages) • 1 378 Vues
Annexe 1
L’étude de marché
Introduction
L
’attrait des Français pour les loisirs créatifs ne dément pas. De ce fait, de nouveaux acteurs comme les enseignes généralistes s’engouffrent dans la brèche, au détriment des spécialistes.
Ainsi, le secteur suscite les convoitises, tant de la part des marques que des détaillants. Les modes successives stimulent la demande et obligent les acteurs de l’offre, spécialistes comme généralistes, à se démarquer et à innover.
Les spécialistes doivent donc résister aux assauts des enseignes généralistes concurrentes qui ont développé des rayons dédiés aux loisirs créatifs. Des initiatives qu'elles entendent bien poursuivre au cours des prochaines années, condamnant plus que jamais les enseignes spécialisées à réagir.
- La demande
- La demande quantitative
Au cours des prochaines années, la demande en termes de loisirs créatifs devrait continuer à croitre. En effet, après 6 ans de croissance continue (+ 60% sur 6ans), le marché des loisirs créatifs devrait progresser de 2% par an au cours des deux prochaines années.
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De plus, le marché des loisirs créatifs a bondi de 25% entre 2009 et 2016 et est ainsi estimé à un milliard d’euros en 2016 (59,5million d’euros entre janvier et fin août de la même année) selon le cabinet d’étude Xerfi. Son chiffre d’affaires progresse de 2% cette année-là, porté par une demande toujours plus forte. C’est en effet grâce à la tendance du « fait maison » (en 2016, c’est 66% des français qui pratiques le « fait maison » selon le panel NPD Group/La revue du jouet) que les loisirs créatifs ont su se moderniser et élargir leur cible, tant auprès des enfants, qui restent leur cible principale, mais également auprès des jeunes adultes (18-34ans).
Pour ces derniers, le secteur profite alors de l’essor de la digitalisation avec l’aide des vidéos tutoriels ainsi que des sites spécialisés et de l’effet de mode engendré. Les Youtubeurs et autres blogueurs deviennent ainsi les prescripteurs du Do It Yourself (« fait le toi-même » en anglais), provoquant une hausse de la demande dans le secteur des loisirs créatifs pour jeunes adultes. La crise économique mondiale de 2008 a également profité à l’essor du DIY du fait de la baisse de pouvoir d’achat des français, les incitant à se tourner vers ce genre de loisirs.
Cependant, cette progression est également due au segment des activités créatives pour enfant qui, lui, a gagné 8% de chiffre d’affaires en 2016.
En effet, les loisirs créatifs sont devenus des cadeaux incontournables pour les enfants, séduisant ces derniers mais également leurs parents qui souhaitent désormais partager plus d’activités en famille et donc s’éloigner de l’image d’une société décrite comme trop virtuelle.
De plus, les loisirs créatifs sont une des activités dans laquelle les parents sont le plus à l’aise mais également où ils peuvent afficher leur fierté d’avoir aidé leur enfant mais aussi de voir réussir ce dernier, affichant fièrement les créations de leur petit en clamant « c’est mon enfant qui l’a fait ». C’est ainsi que le chiffre d’affaires du marché des loisirs créatifs pour enfants s’élevait à 200millions d’euros en 2016 avec une progression de 7,9% par rapport à 2015.
Le marché des loisirs créatifs peut ainsi être qualifiés de porteurs, au vu de sa croissance des dernières années : 6ans de croissance continue et 2% gagné par an pendant deux ans encore.
- La demande qualitative.
Le marché du loisir créatif a su élargir sa cible. En effet, il ne vise désormais plus les professionnels uniquement mais également les particuliers.
Les acteurs de cette forte demande sont donc :
- Des professionnels
- Des particuliers (consommateurs mais aussi des acheteurs).
Le profil des acteurs de la demande est donc très hétérogène, le secteur des loisirs créatifs pouvant séduire n’importe qui.
Il est a noté que le marché reste mixte pour les plus jeunes mais tend à devenir plus féminin lorsque l’on s’intéresse au groupe des jeunes adultes.
Ce qui diffère cependant d’un individu à l’autre est son comportement d’achat : tandis que certains se verront être consommateurs, d’autres se verront être de simples acheteurs offrant les produits.
Les motivations resteront cependant les mêmes peu importe le rôle de l’acteur : la fierté de réussir ou de voir réussir. Paradoxalement, les freins seront aussi les mêmes : la peur que la création choisie ne soit trop compliquée, que cela intéresse durant un temps mais que cette lubie passe aussi vite qu’elle est arrivée, etc.
Il est également important de noter que l’expérience d’achat de ces acteurs évolue. En effet, avec l’arrivée d’internet et la possibilité d’effectuer des achats en ligne, il est possible de distinguer deux types de consommateurs : les consommateurs physiques et les e-consommateurs. Dans le cas des loisirs créatifs, les consommateurs vont privilégier l’achat en magasin.
En magasin, ils auront en effet l’avantage de pouvoir être conseillé par un vendeur sur le choix du produit, sur l’utilisation du dit produit ainsi que sur les éventuels produits de substitution dans le cas où le produit voulu au départ ne serait pas disponible (93% des consommateur apprécie cette possibilité) et pourront également tester, toucher le produit (94% des consommateurs estiment important de tester et de toucher le produit). Aussi, se rendre en magasin assure au consommateur la disponibilité immédiate du produit, sans avoir besoin d’attendre la livraison par exemple.
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