Réflexions critiques et compréhensions du monde de l’entreprise

Le travail est par essence est un fardeau pour l’homme, le mot travail vient du latin populaire tripaliare : « tourmenter avec un tripalium ». Un tripalium étant un instrument de torture. L’homme est cependant obligé de travailler, puisque le travail est ce qui permet à un homme de répondre à un besoin. Depuis les chasseurs cueilleurs, aux premières civilisations jusqu’à nos jours l’homme a toujours travaillé, la conception de celui-ci a évolué au fil du temps pour enfin arriver à nos jours, une société où la vie de l’homme est rythmée par le travail. Nous naissons, nous apprenons à travailler pendant nos études, nous travaillons, on se repose d’une vie de travail à la retraite puis nous mourrons. Notre société ne nous laisse apparemment pas le choix, pour s’y intégrer il faut travailler, la question n’étant pas, faut-il travailler ? Mais bien plus, comment s’épanouir au travail ?

Question certes universelle mais qui préoccupe tous particulièrement les entreprises, comment faire en sorte qu’un employé s’épanouisse au travail ? En effet il est sensé de penser qu’un employé motivé est un employé productif et performant. C’est donc à cette question que je vais m’efforcer de répondre en développant des arguments basés sur mon expériences de stagiaire.

En premier lieu lorsqu’on pense à motivation au travail on pense à rémunération, nous verrons donc dans un premier temps dans quels mesures l’argent motive un employé et quels en sont les limites.

Puis nous verrons dans un second temps la nécessité de la reconnaissance dans l’implication d’un employé.

Une phrase célèbre dit que tout travail mérite récompense, et aujourd’hui pas de doute la récompense est matérialisée par de l’argent le plus souvent donner sous forme de salaire ou de prime. Ça n’a cependant pas toujours été le cas, la notion de salarié est arrivée au XIXe siècle avec la révolution industrielle, c’est depuis cette période que la loi universelle travail = salaire c’est imposé. Alors oui évidement l’argent motive un employé à travailler, j’ai pu le constater pendant mon stage, en période de grosse commande les ouvriers sont amenés à faires des heures supplémentaires mieux payés que les horaires classiques de travails. C’est cette augmentation ponctuelle du salaire qui pousse l’équipe de production à travailler plus longtemps. Aboubakar un des chargés de production m’a même dit qu’il demandait à faire le plus souvent des missions en heures supplémentaires pour être payé un maximum, pour lui peu importe la quantité de travail qu’il doit effectuer s’il a la possibilité de gagner plus d’argent il est prêt à prendre sur lui. Je ne peux cependant pas faire de vérité générale sur la motivation qu’engendre l’argent au travail, en effet pour avoir parlé avec le second chargé de production Nicolas, lui ne semble pas spécialement raffoler des heures supplémentaires. Nicolas fait des missions d’heures supplémentaires quand l’entreprise est dans le rush mais il n’en a jamais fait la demande personnelle. En connaissant brièvement le parcours, et la vie personnel de ces hommes je pourrais en déduire que l’argent est une source de motivation plus ou moins importantes selon des critères propres à la vie des employés. Quand l’argent représente quelque chose de vital pour un employé, cet employé peut, par exemple, avoir besoin d’argent pour se payer une nouvelle voiture, mieux se loger, rembourser une dette, etc… dans ce cas l’argent est le principal levier de motivation pour l’employé. A l’opposé quand l’argent ne représente pas une nécessité absolue pour un employé, l’argent peut n’avoir aucun effet motivant parce que ses besoins de base sont déjà comblés.

La motivation par l’argent au sein de FoodTaste s’effectue également par un système de prime en fin d’année, les employés les plus performants se voient attribuer une somme d’argent supplémentaire en plus de leurs salaires, donc forcement en fin d’année on remarque un relent de motivation de la part des employés dans le but d’obtenir une prime conséquente.

Si une prime peut motiver à court terme, un salaire élever ne semble pas garantir un travail de qualité, Michel Riemer directeur général de FoodTaste et tuteur de stage, m’a confié que parmi ces

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