Revisions Logistiques

Questions de révisions

Cours d’intro :

1) Définition logistique :

Pilotage des flux physiques et flux d’information associés d’un point A à un point B. La mission du logisticien est de satisfaire le client au moindre coût et respecter le cahier des charges (livrer le bon produit ; sans dommage ; facturation conforme).

2) Description de la demande unifiée et adaptation de la logistique : l’O < la D

La demande unifiée se caractérise par la conception d’un produit souvent unique et défini par le producteur pour correspondre au besoin le plus large des consommateurs (ex : Ford T, Solex…). L’important est d’assurer une production de masse par une organisation taylorienne du travail pour réaliser des économies d’échelles.

Jusqu’aux années 60, la logistique n’était pas une fonction clairement identifiée. Une gestion de type verticale était favorisée et en général on pouvait observer 3 sous systèmes logistiques amont, interne et aval dans une même entreprise. L’effort d’optimisation se concentrait sur chaque pôle sans vision d’ensemble des contraintes et des besoins. Au final la somme des optimisations sur l’ensemble de la chaîne logistique était contre-productive. Cependant, l’impact négatif (de cette logistique éclatée) n’était pas visible puisque l’offre produit était inférieure à la demande.

3) Description de la D diversifiée : l’O = la D

La concurrence s’organise et les producteurs commencent à décliner leurs gammes. Il y a une segmentation du marché, (marché de renouvellement) les produits sont désormais définis par le marketing et doivent être poussés à la vente par des commerciaux. Diminution de la taille des séries, organisation taylorienne persiste mais en s’automatisant. La complexité est prise en charge par l’informatique avec les systèmes MRP, de gestion et de production.

Suite au choc pétrolier de 1973, une fonction logistique émerge autour de 2 pôles : l’optimisation des processus de gestion des productions et gestion des processus de distribution physique vers les clients. Cela correspond à la période de logistique intégrée (ou centralisée) où l’on se rend compte que certaines activités sans valeur ajoutée peuvent être supprimées (ex : dépoter, ranger, contrôler, stocker..) .

On passe d’une vision productiviste cloisonnée à une vision de gestion de flux et processus.

4) Description de la D personnalisée : l’O > la D

La concurrence s’internationalise, diminution de la durée de vie des produits à cause du renouvellement accéléré des gammes de produit. Le nb de références et de marques se multiplie. Ce qui rend les projections de besoin difficiles et peu fiables et la gestion des flux poussé inefficiente. La diversification du porte feuille de produits provoque une chute des économies d’échelles et les prix de revient augmentent.

Depuis les années 90, on est face à une période de logistique globale ou Supply Chain Management où l’intégration spatiale des marchés accélère et où l’intensification de la compétition qui pousse les acteurs à se recentrer sur leurs cœurs de métiers. Cette accélération est due à différents facteurs tels que :

- La saturation des marchés domestiques, et la recherche de nouveaux débouchés

- La recherche de sourcing (achat) plus avantageux en matière de main d’œuvre, flexibilité et contraintes environnementales et réglementaires

- Les accords de libre échange qui ont levé les obstacles à la circulation des B&S (CEE, ALENA, MERCOSUR..).

- L’industrialisation des transports tout modes confondus qui autorise des flux physiques intercontinentaux de masse avec grande flexibilité & coûts faibles.

- Les Nouvelles Tech de l’Info & de le Communication NTIC qui permettent des flux d’info à grande distance en temps réel, avec grande fiabilité et coûts dégressif.

(Lire cours p.17-18).

Cours commercialisation

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