Responsabilites Environne - mentale, Economique Et Sociale
Rapports de Stage : Responsabilites Environne - mentale, Economique Et Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wolfitto • 2 Octobre 2014 • 412 Mots (2 Pages) • 774 Vues
L’APPROCHE DURABLE : RESPONSABILITÉS ENVIRONNE- MENTALE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
La gestion de projets a traditionnellement visé les préoccupations éthiques au niveau tactique (pendant la durée du projet). Cependant, la considération de principes de développement durable à soulevé des considérations stratégiques liées à la responsabilité environnementale, économique et sociale à long terme (Brundtland, 1987, Stelzer, 2006).
En assumant une responsabilité environnementale, l’œuvre archi- tecturale doit contribuer, entre autres, à : la conservation des ressources naturelles et des écosystèmes (Brundtland, 1987); l’optimisation des ressources utilisées pour le projet (Beatley, 2000, Porter, 1995); la réduction des effets négatifs sur l’environnement (Wheeler, 1998); et la réduction de la vulnérabilité face aux aléas naturels (Lizarralde et al., 2009).
La responsabilité économique cherche à clarifier les ambiguïtés des approches déontologiques qui soustraient aux responsabilités de l’architecte les dimensions d’ordre économique du projet. La Formule canadienne normalisée de contrat entre client et architecte présente des ambiguïtés à cet égard : « Lorsque l’architecte prépare des esti- mations du coût des travaux pour le client, il ne peut pas garantir l’exactitude de ces estimations puisque les questions de coût ne relè- vent pas du contrôle de l’architecte» (L’IRAC, 2005, p.4). En assu- mant cette responsabilité, l’œuvre architecturale doit contribuer non seulement au développement économique, mais aussi à la minimisa- tion des coûts d’entretien et des transformations ultérieures, ainsi qu’à l’optimisation des ressources disponibles et la réduction des déchets et gaspillages.
La dimension sociale concerne souvent la relation entre l’architec- ture et sa responsabilité face au renforcement des valeurs démocra- tiques, en adoptant une approche qui ne dissocie pas les considéra- tions éthiques des considérations esthétiques: «un modèle théorique du design ne saurait être complet s’il n’inclut pas des considérations sur les acteurs, les processus qu’ils mettent en œuvre, et les caracté- ristiques de l’objet – matériel ou non – qui en résultent, ainsi que sur les conditions de réception de cet objet par le monde humain (usagers) et non humain (écologie)» (Findeli et Bousbaci, 2005, p. 19). Cette approche a inspiré les définitions du rôle de l’architecte basées sur la gouvernance, telles que celle proposée par Ian Low (2006) : « The estab- lishment of order, far more than the creation of form describes the
labor of the architect ; order(s) that seek to participate in and con- tribute to the work of democracy in a globalizing world ». Après avoir présenté l’évolution des considérations éthiques issues de l’analyse de l’objet jusqu’aux caractéristiques du processus, nous focaliserons main- tenant sur les aspects de la gouvernance.
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