Production d'une prestation touristique oenotourisme
Étude de cas : Production d'une prestation touristique oenotourisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar EMLICH • 23 Février 2020 • Étude de cas • 1 249 Mots (5 Pages) • 649 Vues
Dossier 1
1.1 Rédiger une note structurée
Intro : Le marché de l’œnotourisme est une niche du tourisme gastronomique.
Le tourisme gastronomique est le fait de voyager d’un endroit à un autre pour découvrir l’histoire, le savoir-faire et la culture d’un pays à travers ses spécialités culinaires ; ici donc à la découverte des régions viticoles et leurs productions.
Ce type de tourisme est déjà beaucoup pratiqué, c’est un marché très important comportant environ 5 millions de touristes en France et 2,5 millions à l’étranger.
Dans un premier temps nous étudierons l’offre, ensuite nous continuerons par l’étude de la demande et nous conclurons sur les opportunités du marché de l’oenotourisme pour développer l’agence de Madame Aubert.
1. L'offre
C’est une offre dite « émiettée » donc il existe une multitude de types d’opérateurs.
Il y a les agences de voyages et réceptifs spécialisés comme :
-les agences réceptives privées spécialisées en oenotourisme présentes dans la plupart des régions oenotouristiques en packageant des produits sur mesure.
-les réceptifs publics comme les offices de tourisme, les Services Loisirs Accueil de département, les pôles ou pays touristiques qui proposent des prestations oenotouristiques.
-les transporteurs et les autocaristes qui proposent des excursions oenotouristiques, relayés par les offices de tourisme et les hôtels
-les agences évènementielles ou d’affaires spécialisées dans l’oenotourisme proposant des prestations oenotouristiques pour des entreprises
Il y a aussi des initiatives plus isolées ou moins spécialisées comme :
-les agences réceptives art de vivre / randonnées comme France Randonnées ou Allibert qui proposent des prestations oenotouristiques liées à la randonnée.
-les généralistes de courts séjours ou de coffrets cadeaux comme Weekendesk ou Wonderbox
-des regroupements hôteliers comme Horizons d’Alsace qui propose des randonnées oenotouristiques.
Et également les 10 000 caves touristiques et les 31 musées et sites thématiques liés au vins qui ont été recensés.
Il y a différents types de produits comme : les visites de caves, châteaux et maisons de vins ; l’accueil au caveau chez le vigneron ; l’itinérance de type « route des vins » ; les balades et randonnées douces à travers les vignobles et leurs paysages (avec moyen de médiation ou non) ; les prestations agritouristiques chez le vigneron ou au château (gîtes Bacchus, chambres au château, accords, mets et vins…) ; les visites de musées du vin, de villages viticoles ; les fêtes, évènements et activités artistiques autour du vin ; les dégustations commentées dans des lieux dédiés (wineries, bars à vins…) ; les stages et conférences dans des académies du vin ; les offres de tourisme d’affaires autour du vin (réunions suivies de dégustations, d’incentives, de survols des vignobles en hélicoptère, montgolfière…) ; les offres de vinothérapie.
Il y a également les produits sur mesure pour les groupes et les individuels.
Il y a une valorisation de l’offre notamment par la création du label Vignobles et Découvertes qui vise à la mise en réseau des acteurs du tourisme territorial(viticulteurs, restaurateurs, hôteliers…) pour structurer cette offre qui a un fort potentiel d’attractivté touristique.
2. La demande
La demande est assez riche avec 7,5 millions de touristes et 12 millions de visiteurs.
En France, les principaux oenotouristes sont les français avec les 5 millions de personnes, mais il y a aussi les étrangers qui sont environs 2,5 millions (dont 20 % venant de Belgique et de Royaume-Unis).
La clientèle de ce type de tourisme est principalement masculine avec 59 %, l’âge moyen des clients est 46 ans avec 31 % de personnes de plus de 55 ans et 29 % de personnes ayant entre 18 et 35 ans. Les visites s’effectuent particulièrement en couple (43%), mais également en famille (26%) et entre amis (22%).
La clientèle appartient majoritairement à des catégories socio-professionnelles supérieures ou élevées, 49% des oenotouristes ont des revenus supérieurs à 3000 € dont 40 % se situent au-delà de 5000 €.
75% des visiteurs sont des consommateurs de vins et consomment du vin au moins une fois par semaine
En moyenne sur les 5 dernières années, 4 séjours sont effectués dans des régions vitivinicoles,
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