Pascal, l'amou propre
Discours : Pascal, l'amou propre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tamerelesote • 6 Avril 2020 • Discours • 752 Mots (4 Pages) • 432 Vues
Suite du cours sur Pascal
II Etude du Second discours sur la condition des grands; la différence entre grandeurs naturelles et grandeurs établies.
1) La société
Qu'est ce qui rend l'homme capable de vivre en société? Pas l'amour des autres. L'homme depuis sa rupture avec Dieu, est égoïste, il n'aime que lui, il ne cherche que son intérêt.
A L'amour propre
L'homme ne peut vivre sans aimer et être aimé mai il est incapable d'un amour véritable: ce que Pascal appelle la charité de caritas en latin qui veut dire amour. Il ne sait pas faire passer l'autre avant soi, le groupe avant soi. L'homme n'aime que lui et veut tout ramener à lui. Les autres et le monde doivent lui être sacrifiés. Pascal écrit dans les Pensées: "Le moi est haïssable". Chacun dit: et moi, et moi? Moi d'abord!
Mais l'homme ne peut se passer des autres: il veut être reconnu, admiré, estimé. Il veut la gloire, les honneurs, la renommée. C'est pourquoi il recherche la société.
"La nature de l'amour propre et de ce moi humain est de n'aimer que soi ...il veut être l'objet de l'amour et de l'estime des hommes".
L'amour propre ne signifie pas avoir de la fierté ou se faire respecter, cela veut dire être égoïste, se préférer aux autres, n'aimer que soi. Chaque homme est rempli d'amour propre.
Aujourd'hui, réfléchir au selfie, à la mise en image de soi sur les réseaux sociaux, à désirer être people... (à ne pas dire dans une dissertation).
L'homme pour être aimé, admiré, cache ses défauts, il veut paraître et non être , se montrer tel qu'il est réellement. Il s'embellit, il ment sur lui-même, il déteste les critiques et les gens qui lui disent la vérité sur lui-même. Ainsi nous aimons les flatteurs et nous nous fâchons avec les amis sincères qui nous disent nos défauts.
Nous voudrions être connus de toute la terre , être célèbres, qu'on se souvienne de nous après la mort, et c'est pourquoi nous aimons la gloire et le pouvoir. Pourtant que restera t-il des grands rois dans des milliers d'années?
Il y a des hommes sociables, qui sont très civilisés, raffinés, polis, la politesse est l'apparence de l'égard dû à autrui: laisser passer quelqu'un devant soi par exemple. Ce n'est qu'hypocrisie, on se donne l'apparence d'être moral et de respecter autrui ; en réalité, on ne le fait que pour rendre supportable la vie sociale, parce qu'on attend le même comportement de l'autre. Si on était menacé, on ne le laisserait pas passer le premier. On peut être poli avec quelqu'un qu'on opprime: un serviteur , un subordonné.
Parenthèse: la politesse nous apprend-elle à avoir des égards pour les autres et nous guide t-elle vers la morale ou bien est-elle une hypocrisie sans rapport avec la morale? Ce que pense Rousseau. Si l'on apprend aux enfants la morale, ils seront polis. Si on ne leur apprend que la politesse, ils seront hypocrites.
Les hommes ne sont donc sociables que par intérêt, égoïsme, ils ont besoin d'être reconnus; ils ne peuvent vivre seuls; il faut des règles de politesse. L'homme poli, civilisé, est ce que Pascal appelle l'honnête homme. Cela n'a rien à voir avec la vertu morale d'honnêteté. C'est une conduite sociale.
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