Mémoire intelligence artificielle
Mémoire : Mémoire intelligence artificielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mitch788 • 13 Février 2020 • Mémoire • 5 559 Mots (23 Pages) • 1 748 Vues
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Introduction
Quand on évoque l’intelligence artificielle, on pense aux voitures autonomes, aux robots-chirurgiens, ou aux assistants intelligents comme Siri[1] ; mais on s’imagine aussi d’être sur écoute 24h/24 par nos appareils électroniques, on pense à des robots qui remplacent le travail de l’homme.
En réalité, l’idée d’intelligence artificielle n’est pas récente. Les auteurs et les poètes avaient déjà exprimé cette idée, notamment dans la Grèce antique. Néanmoins, avant l’apparition concrète de l’intelligence artificielle, certains automates, ancêtres de l’IA que nous connaissons aujourd’hui, arrivent. C’est par exemple le cas des machines à calculer. La première calculatrice a été créée par Blaise Pascal en 1642. C’est à partir de ce moment que l’idée est lancée : la création de machines à calculer au cours des années 1950 s’intensifie notamment par l’industrialisation croissante qui oblige les entreprises et les industries à être beaucoup plus efficaces et à automatiser certains outils de production.
Depuis les années 1950, l’intelligence artificielle a fait son apparition au sein de nos sociétés en prenant une place de plus en plus conséquente. L’intelligence artificielle a pour but de simplifier nos routines quotidiennes dans plusieurs domaines tels le transport, le sport, l’administration ou encore le commerce. Elle est souvent remise en question et fait le sujet de nombreux débats. D’un côté il y a ceux qui sont pour ces intelligences 2.0 et ceux qui sont contre. Nombreuses sont les raisons qui peuvent freiner l’installation des intelligences artificielles. Il y a par exemple le phénomène de destruction créatrice dont nous développerons l’idée plus tard, ou encore la confidentialité des données qui sont remises en question. De plus, certains mouvements visent à créer une intelligence égale à celle de l’homme : on parle de trans-humanisme. Toutes ces pensées peuvent constituer une limite aux intelligences artificielles. Cependant, il n’y a pas que des freins à l’utilisation des intelligences artificielles (IA). Il y a de nombreuses sources positives qui encouragent l’émergence des IA tout en évitant la dépendance. En effet, elles facilitent nombre de tâches dans différents domaines et commercialement, elles sont devenues un atout majeur dans le ciblage marketing par exemple. Les entreprises ont suivi le sens de la marche en adoptant ces intelligences artificielles qu’on retrouve via des logiciels d’analyse de données, dans leur site Internet…
Dans ce mémoire, nous allons nous intéresser à l’impact de l’intelligence artificielle dans le marketing.
Pour répondre à cette question, nous parlerons de la naissance et de l’émergence de l’intelligence artificielle dans un monde de plus en plus connecté. Ensuite nous expliquerons les liens et les fonctionnements de l’intelligence artificielle et du marketing. Enfin, nous parlerons de la prégnance de l’IA dans la vie quotidienne ou dans le monde de l’entreprise.
- La naissance et l’émergence de l’intelligence artificielle dans un monde de plus en plus connecté
- L’émergence de l’idée d’« intelligence artificielle »
Simplifier la vie de l’homme dans plusieurs domaines est la raison première de l’émergence constante des nouvelles technologies. Ainsi, c’est en ce sens que les hommes ont essayé par différentes manières de trouver des solutions :
- Sport : améliorer les performances sportives, analyser les points forts et les faiblesses et les points à travailler …
- Transport : faciliter le transport des usagers en proposant des itinéraires pertinents, analyser les déplacements des personnes
- Commerce : analyser les opportunités commerciales, proposer des offres personnalisées selon la clientèle.
Nous cherchons donc à apporter des solutions là où cela demanderait une surcharge considérable de travail ou encore un dépassement intellectuel. Les hommes cherchent des solutions aux phénomènes qu’ils ne maîtrisent pas comme les maladies et au contraire veulent améliorer ce qu’ils ont appris à contrôler.[2]
La solution est l’intelligence artificielle. Elle se caractérise par l’« ensemble des théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine. »[3] Il y a donc une volonté de vouloir dépasser le naturel, de vouloir faire mieux en allant au-delà des capacités humaines. Pour John McCarthy et Marvin Minsky, deux chercheurs, « l’intelligence artificielle reposait sur la conjecture selon laquelle toutes les facultés cognitives, en particulier le raisonnement, le calcul, la perception, la mémorisation, voire même la découverte scientifique ou la créativité artistique, pourraient être décrites avec une précision telle qu’il devrait être possible de les reproduire à l’aide d’un ordinateur. »[4]
Plusieurs chercheurs pensent pouvoir trouver une solution au handicap, à la maladie, à la vieillesse et à la mort. Ils appellent ça le mouvement transhumanisme. Ce mouvement est apparu en 1950. Parmi ces chercheurs, on peut citer Ray Kurzweil[5] chercheur au MIT, Kevin Warwick[6] chercheur en cybernétique, Nick Bostrom[7] et David Pearce tous deux philosophes et fondateurs de la Wordl Transhumanist Association également appelé Humanity +. Ces chercheurs tentent de trouver une amélioration des facultés physiques et mentales grâce aux moyens chimiques, génétiques, mécaniques, et aussi grâce à l’intelligence artificielle. Beaucoup d’ingénieurs et de sociétés transhumanistes émettent l’idée qu’il faut de nombreuses années avant de pouvoir trouver une solution. C’est alors que la technique de cryogénisation est apparue : il s’agit de congeler des êtres humains en attendant de pouvoir trouver des moyens technologiques médicaux pour les ramener à la vie. La plupart des chercheurs veulent réussir à ce que plus tard un être humain puisse vivre plus de 200 ans (voir plus) tout en étant en parfaite santé grâce aux nouvelles technologies, en particulier dans la médecine.
Il existe plusieurs fondations transhumanistes qui ne travaillent pas sur les mêmes projets et qui sont financées par des organismes privés qu’on nomme les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon).
Il est impossible de reproduire une machine à l’image de l’être humain aujourd’hui car les scientifiques n’ont pas encore résolu l’obstacle des différences fonctionnelles, c’est-à-dire, les émotions, la conscience et l’empathie d’un être humain. Le cerveau est pour les scientifiques la partie la plus compliquée à décrypter. Comprendre le fonctionnement du cerveau permettrait à trouver une solution pour pouvoir le préserver, augmenter ses performances, le guérir ou le réparer[8].
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