Les stratégies économiques dans le monde du tourisme

I – Stratégie d’intégration verticale

Une stratégie d’intégration verticale consiste à s’étendre vers les marchés en amonts (fournisseurs et sous-traitants) et en avals (distributeurs et transporteurs).

Dans le tourisme une telle stratégie consisterait donc à tout contrôler : de la construction des packages de voyages à la distribution aux touristes. Sans oublier le suivi une fois sur place qui lui aussi serait aux mains du voyagiste.

Il serait donc question, dans les packages, d’intégrer d’un bout à l’autre toute la chaîne de production.

II – Les risques liés à ce choix stratégiques et comment les éviter

Une stratégie d’intégration verticale comporte certaines limites comme :

Une moindre flexibilité :

- En cas d’intégration en amont l’entreprise sera obligée de se retirer d’une l’activité en difficulté là où auparavant il aurait juste été possible de changer de fournisseur.

- En cas d’intégration en aval il y a un risque d’exposition à des représailles envers des anciens clients devenus alors concurrents.

- Présence de coûts supplémentaires pour une coordination des activités en amont et en aval.

Une fragilisation de l’entreprise :

- Dû à la spécialisation des actifs, l’entreprise pourra difficilement sortir de la filière en cas de récession. Le risque étant de cumuler des pertes aux différentes étapes de la chaîne.

Brouillage de l’image de l’entreprise :

- Risque de brouiller son image interne et externe à cause du changement de métier implicite qu’elle risque de faire.

Pour éviter ces risques, il est important de rester concentrer sur son domaine d’activité stratégique (DAS).

Si elle compte modifier son DAS, l’entreprise devra faire attention à ce que ses nouvelles missions ne soient pas éloignées de son cœur de métier et/ou d’impliquer de trop gros risques tels que des prix de production trop importants par exemple.

III – Stratégies mises en place par les compagnies aériennes low-cost

Les compagnies low-cost, par leur décision de confier chaque mission de production à ses propres employés, adoptent une stratégie d’intégration ou encore d’internalisation. En effet chez Easy-Jet le ménage est assuré par les hôtesses par exemple.

Les entreprises low-cost lient cette stratégie avec une stratégie de domination par les coûts. Chaque dépense est évitée. Easy-Jet domine ses coûts en se débarrassant de toutes ses imprimantes et en ne faisant que des envois par mail, en s’amputant des loyers en s’installant dans les entrepôts servant à la maintenance de la flotte, en mettant en concurrence ses fournisseurs…

IV – Les stratégies de Leclerc Voyages

Leclerc Voyages a un chiffre d’affaire en hausse obtenu très certainement par l’association d’une stratégie de différenciation par les coûts en ayant des prix toujours entre 3 et 5% plus bas qu’ailleurs. Cette stratégie consiste à être le moins

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