Les institutions financières, réductrices de risques
Cours : Les institutions financières, réductrices de risques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarajevo • 22 Mars 2013 • Cours • 383 Mots (2 Pages) • 728 Vues
"eio&é"jirjLes coûts de transaction sont liés au temps passé et à l’argent dépensé pour réaliser les transactions financières. Ils recouvrent les frais de recherche de l’information et de prospection ainsi que l’acquisition d’un savoir-faire.
Un agent de petite ou moyenne dimension économique qui souhaiterait intervenir sur le marché financier réaliserait vite que ce dernier recèle des imperfections. Parmi celles-ci, on peut noter qu’il est très difficile, voire impossible, de réaliser directement, sur ce marché, des achats et des ventes d’actions et d’obligations, le montant minimum des transactions sur le marché boursier étant relativement élevé. De plus, il est alors quasi impossible, en disposant d’une somme limitée, de se constituer un portefeuille de titres diversifiés. En conséquence, les sommes qu’il faut dépenser pour intervenir sur le marché financier, les coûts de transaction, ont un aspect dissuasif réel.
Les institutions financières permettent de pallier ces imperfections du marché que sont les coûts de transaction. Le volume de production effectué leur permet de réaliser des économies d’échelle et d’abaisser le coût unitaire des services finan-ciers. Elles réduisent de nombreux coûts de transaction (coûts de recherche de la contrepartie de la transaction financière, coûts de négociation des conditions financières, coûts de l’information sur le débiteur, coûts de contrôle de la bonne exécution des échanges…).
Les banques permettent également de réaliser la transformation financière, à la différence des marchés financiers qui ne parviennent pas à concilier les offres et les demandes de capitaux, en quantité et en qualité.
2. Les institutions financières, réductrices de risques
Les institutions financières permettent d’assumer le risque lié aux opérations de prêt. En raison de leur aversion vis-à-vis de ce risque, les agents non financiers souhaitent l’intervention des institutions financières. En effet, ces dernières sont mieux à même d’assumer le risque du fait d’un meilleur savoir-faire dans le domaine financier. De plus, la diversifica-tion de leurs opérations de prêts et d’emprunts limite les risques de leurs nombreuses opérations sur le marché finan-cier. Par ailleurs, elles résolvent mieux les problèmes d’illiquidité des emprunteurs et, de ce fait, limitent les risques liés aux prêts. Les agents économiques de petite taille comme les PME, les particuliers ainsi que les artisans, les commerçants et les professions libérales qui n’ont pas la notoriété suffisante pour intervenir sur le marché financier doivent utiliser les ser-vices des institutions financières.
3. La gestion des asymétries d’information
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